Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2023
Cette publication de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aborde les tendances récentes en matière de performance des PME, l’évolution de leurs conditions d’activité ainsi que les implications pour l’action publique qui en découlent. Elle se penche également sur le thème de l’intégration des PME à toute une série de réseaux. En voici un résumé.
Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs ont été fortement ébranlés par la pandémie de COVID-19 et les répercussions de l’agression de grande ampleur de la Russie contre l’Ukraine. Même si les PME ont peu de relations directes avec la Russie et l’Ukraine, elles ont été pénalisées par la montée des tensions géopolitiques, la hausse de l’inflation, le resserrement des politiques monétaires et budgétaires et la désorganisation des chaînes d’approvisionnement.
Les PME présentes dans des chaînes de valeur mondiales affichent généralement une productivité et un chiffre d’affaires plus élevés, et ont accès à une palette plus diversifiée de produits et services. Parallèlement, face à l’intensification des cyberrisques, les PME qui ne sont pas en mesure de répondre à certaines normes sont désavantagées quand il s’agit d’exporter, de nouer ou d’intégrer des partenariats, ou encore d’établir des liens plus solides avec des entreprises multinationales.
En 2022, seulement 11 % des PME dirigées par des femmes, contre 19 % des PME dirigées par des hommes, étaient présentes sur les marchés d’exportation. Force est de constater qu’il subsiste des défis propres au commerce international en matière d’égalité des genres.
Les pratiques d’innovation ouverte continuent de gagner du terrain, notamment grâce aux petites entreprises, qui utilisent de plus en plus les plateformes numériques pour accéder à l’innovation et la dynamiser. En 2021, l’utilisation des réseaux sociaux s’est généralisée, puisque plus de 60 % des entreprises de toutes tailles, tous pays confondus, y avaient recours. Le manque de compétences et de connaissances techniques était cependant la difficulté la plus fréquemment citée par les petites entreprises. Ce constat vaut dans tous les secteurs, mais en particulier pour les activités de fabrication.
Dans les pays de l’OCDE, les entreprises ont beaucoup de difficulté à attirer et fidéliser la main-d’œuvre nécessaire à leurs activités productives. Les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer, en aidant à mieux faire connaître les compétences recherchées, en allégeant le coût des formations pour les PME et en encourageant la formation en entreprise, notamment par le biais d’incitations fiscales et d’aides financières. De plus en plus, les pouvoirs publics déploient des stratégies sur mesure assorties d’une approche territoriale pour exploiter les écosystèmes locaux de compétences, qui réunissent des acteurs publics et privés, dont des organismes des secteurs de la recherche et de l’éducation.
Dans ce contexte, les réseaux représentent des atouts stratégiques pour améliorer l’accès des PME au financement, aux solutions numériques, aux données et aux compétences, pour capter et exploiter les transferts indirects de connaissances, et pour réaliser des économies d’échelle externes. Une analyse portant sur 600 initiatives publiques menées dans les pays de l’OCDE a permis de mettre en évidence près de 400 mesures visant à renforcer l’intégration des PME dans les réseaux logistiques ou de production, et près de 300 mesures axées sur leur intégration dans des réseaux (mondiaux) de connaissances ou d’innovation.
Cette publication de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aborde les tendances récentes en matière de performance des PME, l’évolution de leurs conditions d’activité ainsi que les implications pour l’action publique qui en découlent. Elle se penche également sur le thème de l’intégration des PME à toute une série de réseaux. En voici un résumé.
Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs ont été fortement ébranlés par la pandémie de COVID-19 et les répercussions de l’agression de grande ampleur de la Russie contre l’Ukraine. Même si les PME ont peu de relations directes avec la Russie et l’Ukraine, elles ont été pénalisées par la montée des tensions géopolitiques, la hausse de l’inflation, le resserrement des politiques monétaires et budgétaires et la désorganisation des chaînes d’approvisionnement.
Les PME présentes dans des chaînes de valeur mondiales affichent généralement une productivité et un chiffre d’affaires plus élevés, et ont accès à une palette plus diversifiée de produits et services. Parallèlement, face à l’intensification des cyberrisques, les PME qui ne sont pas en mesure de répondre à certaines normes sont désavantagées quand il s’agit d’exporter, de nouer ou d’intégrer des partenariats, ou encore d’établir des liens plus solides avec des entreprises multinationales.
En 2022, seulement 11 % des PME dirigées par des femmes, contre 19 % des PME dirigées par des hommes, étaient présentes sur les marchés d’exportation. Force est de constater qu’il subsiste des défis propres au commerce international en matière d’égalité des genres.
Les pratiques d’innovation ouverte continuent de gagner du terrain, notamment grâce aux petites entreprises, qui utilisent de plus en plus les plateformes numériques pour accéder à l’innovation et la dynamiser. En 2021, l’utilisation des réseaux sociaux s’est généralisée, puisque plus de 60 % des entreprises de toutes tailles, tous pays confondus, y avaient recours. Le manque de compétences et de connaissances techniques était cependant la difficulté la plus fréquemment citée par les petites entreprises. Ce constat vaut dans tous les secteurs, mais en particulier pour les activités de fabrication.
Dans les pays de l’OCDE, les entreprises ont beaucoup de difficulté à attirer et fidéliser la main-d’œuvre nécessaire à leurs activités productives. Les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer, en aidant à mieux faire connaître les compétences recherchées, en allégeant le coût des formations pour les PME et en encourageant la formation en entreprise, notamment par le biais d’incitations fiscales et d’aides financières. De plus en plus, les pouvoirs publics déploient des stratégies sur mesure assorties d’une approche territoriale pour exploiter les écosystèmes locaux de compétences, qui réunissent des acteurs publics et privés, dont des organismes des secteurs de la recherche et de l’éducation.
Dans ce contexte, les réseaux représentent des atouts stratégiques pour améliorer l’accès des PME au financement, aux solutions numériques, aux données et aux compétences, pour capter et exploiter les transferts indirects de connaissances, et pour réaliser des économies d’échelle externes. Une analyse portant sur 600 initiatives publiques menées dans les pays de l’OCDE a permis de mettre en évidence près de 400 mesures visant à renforcer l’intégration des PME dans les réseaux logistiques ou de production, et près de 300 mesures axées sur leur intégration dans des réseaux (mondiaux) de connaissances ou d’innovation.