Pénurie de travailleurs pour les métiers spécialisés : que faire?
Un article publié par McKinsey parle d’une étude sur la pénurie de travailleurs pour les métiers spécialisés aux États-Unis. La pénurie de ces travailleurs a un impact négatif sur le progrès économique du pays. En effet, il faut des gens qualifiés pour construire des autoroutes et des logements, travailler dans le secteur de la défense nationale, etc. Il est donc important de trouver des astuces pour remédier à cette pénurie, et surtout pour attirer et garder les travailleurs spécialisés.
Les raisons pour lesquelles ces personnes quittent leur secteur d’activité sont les mêmes que partout ailleurs :
- le manque de flexibilité dans leur emploi;
- la difficulté d’avancer professionnellement;
- les environnements de travail toxiques.
De ce fait, de nombreuses entreprises se retrouvent avec un taux de rotation élevé, alors que le fait d’embaucher continuellement coûte cher. Le taux de rotation du personnel coûte aux entreprises environ 5,3 milliards de dollars en frais d’acquisition et de formation chaque année. L’autre raison de la pénurie est que les États-Unis, comme bien d’autres pays, ont longtemps privilégié les études supérieures au lieu des écoles professionnelles. On se rend compte toutefois que la donne commence à changer avec la nouvelle génération.
En effet, cette dernière s’intéresse de plus en plus aux métiers spécialisés, si bien qu’on l’appelle la « génération de la ceinture à outils ». Cependant, ce nouvel engouement ne comble toujours pas la pénurie sur le marché. Un autre point négatif est que les formations professionnelles sont conçues pour des secteurs en recherche de main-d’œuvre et durent généralement un an. À la fin de la formation, il arrive que l’industrie n’embauche plus.
De ce fait, les nouveaux travailleurs peuvent tout de même se retrouver sans emploi. Par ailleurs, si les avantages sociaux ne sont pas attractifs, ils peuvent décider de se réorienter et d’offrir leurs compétences ailleurs. Cela se répercute également sur leur entourage et sur leurs réseaux sociaux, ce qui amène les gens à éviter les formations dans cette industrie. Il faut donc s’assurer que, lorsque les travailleurs s’engagent dans des formations de métiers spécialisés, l’industrie est en mesure d’absorber cette main-d’œuvre à venir, au risque de se retrouver avec un désintérêt pour le métier.
En outre, il y a des métiers spécialisés qui sont cycliques. Par conséquent, de nombreux travailleurs du domaine finissent par se reconvertir professionnellement. De plus, lorsque les gestionnaires n’encouragent pas et n’accompagnent pas ces travailleurs pour qu’ils puissent se réaliser pleinement dans l’entreprise, ceux-ci ont tendance à partir.
Que faire pour résoudre le problème des postes de travailleurs qualifiés non pourvus?
- Analyser la proposition de valeur pour ces postes
Il y a beaucoup de désinformation sur les tâches, la rémunération, la flexibilité et la possibilité d’avoir un travail significatif au quotidien. Il faut donc que les entreprises prêtent attention aux besoins des travailleurs et qu’elles reformulent les rôles et les avantages pour rendre les postes plus attractifs. - Offrir des programmes d’apprentissage
L’entreprise peut offrir des stages pendant la formation et embaucher les personnes à la fin de leurs études. - Embaucher en dehors de l’industrie
Certains métiers permettent aux travailleurs d’avoir des compétences transférables. Il serait important d’identifier les endroits où se trouvent déjà les personnes possédant les compétences dont l’entreprise a besoin et ce qu’elle peut faire pour les attirer. Une formation supplémentaire plus courte pourrait faciliter leur intégration dans le domaine. - Savoir innover
Avec l’automatisation, le travail manuel devient plus facile, ce qui permet d’offrir des journées de travail de 8 h pour que les travailleurs puissent concilier vie personnelle et vie professionnelle. Cela apporte également de la flexibilité. - Diversifier la démographie des travailleurs
Les métiers spécialisés regroupent souvent plus d’hommes que de femmes. Il faut créer un engouement pour ces métiers auprès de cette tranche de la population, car la pénurie ne peut être comblée en se concentrant uniquement sur les personnes d’un seul sexe.
Un article publié par McKinsey parle d’une étude sur la pénurie de travailleurs pour les métiers spécialisés aux États-Unis. La pénurie de ces travailleurs a un impact négatif sur le progrès économique du pays. En effet, il faut des gens qualifiés pour construire des autoroutes et des logements, travailler dans le secteur de la défense nationale, etc. Il est donc important de trouver des astuces pour remédier à cette pénurie, et surtout pour attirer et garder les travailleurs spécialisés.
Les raisons pour lesquelles ces personnes quittent leur secteur d’activité sont les mêmes que partout ailleurs :
- le manque de flexibilité dans leur emploi;
- la difficulté d’avancer professionnellement;
- les environnements de travail toxiques.
De ce fait, de nombreuses entreprises se retrouvent avec un taux de rotation élevé, alors que le fait d’embaucher continuellement coûte cher. Le taux de rotation du personnel coûte aux entreprises environ 5,3 milliards de dollars en frais d’acquisition et de formation chaque année. L’autre raison de la pénurie est que les États-Unis, comme bien d’autres pays, ont longtemps privilégié les études supérieures au lieu des écoles professionnelles. On se rend compte toutefois que la donne commence à changer avec la nouvelle génération.
En effet, cette dernière s’intéresse de plus en plus aux métiers spécialisés, si bien qu’on l’appelle la « génération de la ceinture à outils ». Cependant, ce nouvel engouement ne comble toujours pas la pénurie sur le marché. Un autre point négatif est que les formations professionnelles sont conçues pour des secteurs en recherche de main-d’œuvre et durent généralement un an. À la fin de la formation, il arrive que l’industrie n’embauche plus.
De ce fait, les nouveaux travailleurs peuvent tout de même se retrouver sans emploi. Par ailleurs, si les avantages sociaux ne sont pas attractifs, ils peuvent décider de se réorienter et d’offrir leurs compétences ailleurs. Cela se répercute également sur leur entourage et sur leurs réseaux sociaux, ce qui amène les gens à éviter les formations dans cette industrie. Il faut donc s’assurer que, lorsque les travailleurs s’engagent dans des formations de métiers spécialisés, l’industrie est en mesure d’absorber cette main-d’œuvre à venir, au risque de se retrouver avec un désintérêt pour le métier.
En outre, il y a des métiers spécialisés qui sont cycliques. Par conséquent, de nombreux travailleurs du domaine finissent par se reconvertir professionnellement. De plus, lorsque les gestionnaires n’encouragent pas et n’accompagnent pas ces travailleurs pour qu’ils puissent se réaliser pleinement dans l’entreprise, ceux-ci ont tendance à partir.
Que faire pour résoudre le problème des postes de travailleurs qualifiés non pourvus?
- Analyser la proposition de valeur pour ces postes
Il y a beaucoup de désinformation sur les tâches, la rémunération, la flexibilité et la possibilité d’avoir un travail significatif au quotidien. Il faut donc que les entreprises prêtent attention aux besoins des travailleurs et qu’elles reformulent les rôles et les avantages pour rendre les postes plus attractifs. - Offrir des programmes d’apprentissage
L’entreprise peut offrir des stages pendant la formation et embaucher les personnes à la fin de leurs études. - Embaucher en dehors de l’industrie
Certains métiers permettent aux travailleurs d’avoir des compétences transférables. Il serait important d’identifier les endroits où se trouvent déjà les personnes possédant les compétences dont l’entreprise a besoin et ce qu’elle peut faire pour les attirer. Une formation supplémentaire plus courte pourrait faciliter leur intégration dans le domaine. - Savoir innover
Avec l’automatisation, le travail manuel devient plus facile, ce qui permet d’offrir des journées de travail de 8 h pour que les travailleurs puissent concilier vie personnelle et vie professionnelle. Cela apporte également de la flexibilité. - Diversifier la démographie des travailleurs
Les métiers spécialisés regroupent souvent plus d’hommes que de femmes. Il faut créer un engouement pour ces métiers auprès de cette tranche de la population, car la pénurie ne peut être comblée en se concentrant uniquement sur les personnes d’un seul sexe.