On ne peut pas vraiment augmenter la productivité sans les MPME
Dans un billet de blogue de McKinsey & Company, les auteurs d’une étude sur la productivité des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) nous rappellent que ces dernières constituent plus de 90 pour cent de toutes les entreprises, environ la moitié du PIB mondial et plus des deux tiers de l’emploi. Elles constituent l’épine dorsale de nombreuses économies.
Cependant, les MPME sont deux fois moins productives que les grandes entreprises. Si l’on parvenait à augmenter leur productivité au niveau du quartile supérieur par rapport aux grandes entreprises, cela équivaudrait à 5 % du PIB dans les économies avancées. Elles ont un rôle important à jouer dans la prospérité, la résilience et la croissance à long terme. L’on ne pourrait pas vraiment augmenter systématiquement la productivité sans tenir compte du secteur des MPME.
Créer et accroître les liens entre petites et grandes entreprises est en fait une approche gagnant-gagnant. Il existe de nombreux arguments d’affaires pour travailler avec des petites entreprises : réduire les risques dans la chaîne d’approvisionnement; bénéficier de connaissances et de ressources locales et d’une plus grande flexibilité; et accéder à certaines compétences. Pour leur part, les petites entreprises ne peuvent généralement pas prospérer sans des relations très importantes avec des entreprises plus grandes et productives.
Parfois, les MPME fonctionnent très bien en tant que collectifs de petites entreprises, c’est-à-dire les unes avec les autres. Mais souvent, elles interagissent avec une entreprise plus grande, soit comme consommatrice ou comme acheteuse. Comprendre ces types de réseaux s’avère primordial.
Les décideurs politiques devraient se concentrer sur la création d’un « tissu économique » dans lequel les MPME et les grandes entreprises peuvent obtenir de bons résultats.
Par exemple, au Japon, les grands constructeurs automobiles ont un historique d’intégration étroite avec les petits fournisseurs et vivent selon le credo « nous sommes dans le même bateau ». Cela leur donne accès à des talents, à une efficacité opérationnelle et à une technologie de pointe. Ils sont étroitement liés et ensemble, ils sont très productifs.
Un autre exemple : le gouvernement italien fournit à ses viticulteurs, généralement de petites entreprises familiales, des ressources centralisées en matière de commercialisation, de marketing et d’image de marque pour accéder au marché international. Ceux-ci peuvent exiger des prix élevés, et une association industrielle hautement connectée leur donne une voix puissante.
En Australie, le gouvernement a favorisé un taux élevé de partenariats publics et privés entre petites et grandes entreprises dans le domaine de la construction spécialisée, en particulier dans le secteur minier. Cela leur permet d’être très productives dans un environnement éloigné et difficile : les formalités administratives ont été simplifiées, et une solide formation professionnelle est offerte.
Dans un billet de blogue de McKinsey & Company, les auteurs d’une étude sur la productivité des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) nous rappellent que ces dernières constituent plus de 90 pour cent de toutes les entreprises, environ la moitié du PIB mondial et plus des deux tiers de l’emploi. Elles constituent l’épine dorsale de nombreuses économies.
Cependant, les MPME sont deux fois moins productives que les grandes entreprises. Si l’on parvenait à augmenter leur productivité au niveau du quartile supérieur par rapport aux grandes entreprises, cela équivaudrait à 5 % du PIB dans les économies avancées. Elles ont un rôle important à jouer dans la prospérité, la résilience et la croissance à long terme. L’on ne pourrait pas vraiment augmenter systématiquement la productivité sans tenir compte du secteur des MPME.
Créer et accroître les liens entre petites et grandes entreprises est en fait une approche gagnant-gagnant. Il existe de nombreux arguments d’affaires pour travailler avec des petites entreprises : réduire les risques dans la chaîne d’approvisionnement; bénéficier de connaissances et de ressources locales et d’une plus grande flexibilité; et accéder à certaines compétences. Pour leur part, les petites entreprises ne peuvent généralement pas prospérer sans des relations très importantes avec des entreprises plus grandes et productives.
Parfois, les MPME fonctionnent très bien en tant que collectifs de petites entreprises, c’est-à-dire les unes avec les autres. Mais souvent, elles interagissent avec une entreprise plus grande, soit comme consommatrice ou comme acheteuse. Comprendre ces types de réseaux s’avère primordial.
Les décideurs politiques devraient se concentrer sur la création d’un « tissu économique » dans lequel les MPME et les grandes entreprises peuvent obtenir de bons résultats.
Par exemple, au Japon, les grands constructeurs automobiles ont un historique d’intégration étroite avec les petits fournisseurs et vivent selon le credo « nous sommes dans le même bateau ». Cela leur donne accès à des talents, à une efficacité opérationnelle et à une technologie de pointe. Ils sont étroitement liés et ensemble, ils sont très productifs.
Un autre exemple : le gouvernement italien fournit à ses viticulteurs, généralement de petites entreprises familiales, des ressources centralisées en matière de commercialisation, de marketing et d’image de marque pour accéder au marché international. Ceux-ci peuvent exiger des prix élevés, et une association industrielle hautement connectée leur donne une voix puissante.
En Australie, le gouvernement a favorisé un taux élevé de partenariats publics et privés entre petites et grandes entreprises dans le domaine de la construction spécialisée, en particulier dans le secteur minier. Cela leur permet d’être très productives dans un environnement éloigné et difficile : les formalités administratives ont été simplifiées, et une solide formation professionnelle est offerte.