On ne peut pas présumer que l’Occident restera dominant dans la technologie et l’IA
Dans un texte d’opinion publié sur le site de fDi Intelligence, Charlie Robertson, responsable de la macro-stratégie chez FIM Partners, estime qu’il faut se méfier du discours selon lequel, en surfant sur la nouvelle vague technologique et l’intelligence artificielle des années 2010, les États-Unis maintiendront leur domination.
La vitesse du changement sur les marchés émergents est tout simplement trop importante pour faire preuve de complaisance. Cela est particulièrement évident dans les pays asiatiques à double dividende démographique, qui, grâce à leurs jeunes travailleurs et à leurs faibles taux d’intérêt, peuvent envahir un nombre croissant de secteurs à plus forte valeur ajoutée.
Honda a produit sa toute première voiture sur le marché émergent du Japon en 1963. Une génération plus tard, ses usines au Royaume-Uni ont prospéré, alors que les marques locales disparaissaient. Le coréen Samsung a contribué à briser la domination mondiale de la Scandinavie dans le domaine des téléphones mobiles et produit désormais bon nombre de ses téléphones au Vietnam. Le Japon et la Corée dominent l’électronique grand public. Plus récemment, les exportations chinoises de véhicules, stimulées par les véhicules électriques, ont explosé, ce qui fait de ce pays le plus grand exportateur de voitures au monde.
Compte tenu des tensions géopolitiques, la Chine devra peut-être suivre l’exemple du Japon et implanter également des usines à l’étranger. Peut-être que cela fera à l’industrie automobile allemande ce que le Japon a fait à celle du Royaume-Uni.
Alors que l’Union européenne a du mal à se prononcer sur la réglementation de l’IA, la Chine a publié ses orientations il y a déjà quelques mois dans un document de 200 pages. Son essor technologique est soutenu par des liquidités sonnantes et trébuchantes. La Chine investit de l’argent dans les secteurs de la nouvelle économie, avec 41 milliards de dollars américains d’introductions en bourse entre le 1er janvier et le 14 septembre 2023 (près de la moitié des 88 milliards de dollars d’introductions en bourse dans le monde) dans des secteurs comme les semi-conducteurs, les biotechnologies et les véhicules électriques.
Pour ceux qui hésitent naturellement à investir dans l’IA ou la technologie chinoise, il existe de nombreuses options de rechange, et presque toutes se trouvent dans les pays émergents. La proportion la plus élevée de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (sur le total des diplômés) en 2022 a été signalée à Saint-Marin (76,6 %), en Malaisie (40,2 %), au Turkménistan (39,6 %) et en Tunisie (37,9 %), selon les données de l’UNESCO.
Dans un texte d’opinion publié sur le site de fDi Intelligence, Charlie Robertson, responsable de la macro-stratégie chez FIM Partners, estime qu’il faut se méfier du discours selon lequel, en surfant sur la nouvelle vague technologique et l’intelligence artificielle des années 2010, les États-Unis maintiendront leur domination.
La vitesse du changement sur les marchés émergents est tout simplement trop importante pour faire preuve de complaisance. Cela est particulièrement évident dans les pays asiatiques à double dividende démographique, qui, grâce à leurs jeunes travailleurs et à leurs faibles taux d’intérêt, peuvent envahir un nombre croissant de secteurs à plus forte valeur ajoutée.
Honda a produit sa toute première voiture sur le marché émergent du Japon en 1963. Une génération plus tard, ses usines au Royaume-Uni ont prospéré, alors que les marques locales disparaissaient. Le coréen Samsung a contribué à briser la domination mondiale de la Scandinavie dans le domaine des téléphones mobiles et produit désormais bon nombre de ses téléphones au Vietnam. Le Japon et la Corée dominent l’électronique grand public. Plus récemment, les exportations chinoises de véhicules, stimulées par les véhicules électriques, ont explosé, ce qui fait de ce pays le plus grand exportateur de voitures au monde.
Compte tenu des tensions géopolitiques, la Chine devra peut-être suivre l’exemple du Japon et implanter également des usines à l’étranger. Peut-être que cela fera à l’industrie automobile allemande ce que le Japon a fait à celle du Royaume-Uni.
Alors que l’Union européenne a du mal à se prononcer sur la réglementation de l’IA, la Chine a publié ses orientations il y a déjà quelques mois dans un document de 200 pages. Son essor technologique est soutenu par des liquidités sonnantes et trébuchantes. La Chine investit de l’argent dans les secteurs de la nouvelle économie, avec 41 milliards de dollars américains d’introductions en bourse entre le 1er janvier et le 14 septembre 2023 (près de la moitié des 88 milliards de dollars d’introductions en bourse dans le monde) dans des secteurs comme les semi-conducteurs, les biotechnologies et les véhicules électriques.
Pour ceux qui hésitent naturellement à investir dans l’IA ou la technologie chinoise, il existe de nombreuses options de rechange, et presque toutes se trouvent dans les pays émergents. La proportion la plus élevée de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (sur le total des diplômés) en 2022 a été signalée à Saint-Marin (76,6 %), en Malaisie (40,2 %), au Turkménistan (39,6 %) et en Tunisie (37,9 %), selon les données de l’UNESCO.