On commence à prendre des mesures pour augmenter la durabilité des banlieues américaines
Un article de Nature commente la multiplicité d’effets négatifs des périphéries tentaculaires des villes américaines. Celles-ci ne seraient pas durables d’un point de vue écologique et consommeraient trop de territoire. Également, en raison du manque de logements abordables pour les travailleurs, la banlieue serait, dans de nombreux endroits, un symbole de la stratification sociale et d’une répartition inégale des richesses et des possibilités.
Selon Nature, ces périphéries, que l’on peut trouver partout dans le monde, ont une empreinte carbone considérable en raison des longs temps de trajet qu’elles imposent aux habitants, des coûts d’infrastructure élevés et des problèmes de congestion routière. De plus, des problèmes de santé seraient perceptibles chez les résidents des banlieues à cause de l’isolement et du manque d’exercice. Bref, l’étalement urbain empêcherait la construction de villes possédant les qualités que les gens recherchent : des villes pratiques, à usage mixte, diversifiées et abordables.
Selon les experts, aux États-Unis, le problème se trouve dans les règles de zonage qui déterminent ce que l’on peut bâtir ou pas. Apparemment, les trois quarts des zones résidentielles des villes américaines sont désignées comme « unifamiliales ». Par contre, seulement 12 % des zones résidentielles permettent la construction de logements collectifs plus denses, et à peine 1,2 % sont considérées comme mixtes.
Ces règles empêchent donc la densification des banlieues, car elles découragent la construction de bâtiments plus diversifiés et la création de quartiers plus conviviaux où les gens pourraient avoir la chance d’accéder aux services essentiels en moins de 15 minutes, que ce soit à pied ou en vélo.
Nature note qu’en l’absence d’une réglementation favorable à la densification, il y aurait certaines initiatives spontanées qui, quoiqu’illégales, répondraient aux besoins des habitants. Par exemple, faisant référence au livre Backyard Homes de cityLAB, Nature mentionne que dans certains quartiers du sud de la Californie, environ les deux tiers des maisons avaient une unité de location supplémentaire en 2010.
Ces unités permettaient aux gens, par exemple, d’avoir un revenu de locataire additionnel pour payer l’hypothèque, d’offrir du logement aux étudiants ou de disposer de plus d’espace pour monter une entreprise ou pour loger une famille plus nombreuse. Il est à noter que la Californie a adopté une loi sur les logements accessoires en 2017, ce qui a permis de doubler la densité autorisée dans de nombreuses banlieues.
Dans cette lancée, les experts font valoir la pertinence de bâtir, par exemple, des logements pour les enseignants et les autres membres du personnel sur des terrains scolaires sous-utilisés. Également, les villes pourraient favoriser la construction de logements locatifs abordables pour des groupes particuliers, tels que les vétérans ou les travailleurs essentiels.
Un article de Nature commente la multiplicité d’effets négatifs des périphéries tentaculaires des villes américaines. Celles-ci ne seraient pas durables d’un point de vue écologique et consommeraient trop de territoire. Également, en raison du manque de logements abordables pour les travailleurs, la banlieue serait, dans de nombreux endroits, un symbole de la stratification sociale et d’une répartition inégale des richesses et des possibilités.
Selon Nature, ces périphéries, que l’on peut trouver partout dans le monde, ont une empreinte carbone considérable en raison des longs temps de trajet qu’elles imposent aux habitants, des coûts d’infrastructure élevés et des problèmes de congestion routière. De plus, des problèmes de santé seraient perceptibles chez les résidents des banlieues à cause de l’isolement et du manque d’exercice. Bref, l’étalement urbain empêcherait la construction de villes possédant les qualités que les gens recherchent : des villes pratiques, à usage mixte, diversifiées et abordables.
Selon les experts, aux États-Unis, le problème se trouve dans les règles de zonage qui déterminent ce que l’on peut bâtir ou pas. Apparemment, les trois quarts des zones résidentielles des villes américaines sont désignées comme « unifamiliales ». Par contre, seulement 12 % des zones résidentielles permettent la construction de logements collectifs plus denses, et à peine 1,2 % sont considérées comme mixtes.
Ces règles empêchent donc la densification des banlieues, car elles découragent la construction de bâtiments plus diversifiés et la création de quartiers plus conviviaux où les gens pourraient avoir la chance d’accéder aux services essentiels en moins de 15 minutes, que ce soit à pied ou en vélo.
Nature note qu’en l’absence d’une réglementation favorable à la densification, il y aurait certaines initiatives spontanées qui, quoiqu’illégales, répondraient aux besoins des habitants. Par exemple, faisant référence au livre Backyard Homes de cityLAB, Nature mentionne que dans certains quartiers du sud de la Californie, environ les deux tiers des maisons avaient une unité de location supplémentaire en 2010.
Ces unités permettaient aux gens, par exemple, d’avoir un revenu de locataire additionnel pour payer l’hypothèque, d’offrir du logement aux étudiants ou de disposer de plus d’espace pour monter une entreprise ou pour loger une famille plus nombreuse. Il est à noter que la Californie a adopté une loi sur les logements accessoires en 2017, ce qui a permis de doubler la densité autorisée dans de nombreuses banlieues.
Dans cette lancée, les experts font valoir la pertinence de bâtir, par exemple, des logements pour les enseignants et les autres membres du personnel sur des terrains scolaires sous-utilisés. Également, les villes pourraient favoriser la construction de logements locatifs abordables pour des groupes particuliers, tels que les vétérans ou les travailleurs essentiels.