Modernisation de la gestion dans les entreprises chinoises
Selon un article publié par la Harvard Business Review, les entreprises chinoises utilisent une approche appelée « autonomie dirigée améliorée numériquement », en anglais digitally enhanced directed autonomy (DEDA), qui représente une vision pragmatique de l’innovation. Cette approche utilise les plateformes numériques pour donner aux employés de première ligne un accès direct aux ressources de l’entreprise, ce qui leur permet de se concentrer sur des occasions commerciales particulières sans intervention de la direction. L’autonomie n’est cependant pas complète, elle est donnée uniquement là où elle est nécessaire et ne s’étend pas à tous les employés. Ce modèle contraste avec l’approche occidentale, qui met l’accent sur l’autonomisation à travers une supervision réduite. La DEDA peut se décrire à travers trois caractéristiques.
- Accorder aux employés une autonomie à grande échelle. Il s’agit de créer des équipes autonomes qui s’apparentent à un modèle d’entrepreneuriat interne, l’intrapreneuriat. La marque HStyle de Handu Group, par exemple, dispose d’équipes de produits qui sont responsables de la conception, de la production et de la vente. Chaque équipe est composée au minimum de trois membres : un designer chargé du développement produit; un spécialiste des pages Web responsable de la conception, de l’affichage et des ventes en ligne; et un spécialiste de la gestion des produits responsable de l’approvisionnement, de la production, des stocks et de la logistique. Si le produit devient populaire, la taille de l’équipe peut augmenter jusqu’à une dizaine de personnes. Des indicateurs de tâches, ventes, marge brute, rotation des stocks, etc., sont établis chaque année pour chaque équipe. Les performances des équipes sont diffusées en temps réel pour favoriser la compétition interne.
- Soutenir les employés avec des plateformes numériques. Les entreprises chinoises utilisent une structure organisationnelle à trois systèmes pour accroître à la fois la réactivité et l’efficacité des employés. Il y a d’abord le système frontal, qui englobe toutes les interfaces et interactions avec les clients et les partenaires. Ensuite, il y a le système dorsal, qui regroupe les bases de données, les entrepôts et les usines de production. Et enfin, le système intermédiaire, qui relie les ressources des deux autres systèmes et les fournit selon les besoins et les capacités de l’entreprise. Traditionnellement, ce sont des cadres intermédiaires qui assument ce rôle d’intermédiaire, mais dans le cas des entreprises chinoises, ils sont remplacés par une plateforme numérique qui centralise les services, les données et les ressources pour permettre une prise de décision décentralisée. Chez Handu par exemple, une plateforme numérique connecte les équipes aux usines internes et externes, à l’aide d’un logiciel de gestion de la chaîne d’approvisionnement basé sur le nuage. Cela permet à l’entreprise d’effectuer une production en petits lots à grande vitesse et d’évoluer facilement lorsqu’une gamme de produits s’avère fructueuse. La plateforme permet également aux partenaires externes de produire des biens selon les besoins. La haute direction y a également accès pour suivre les activités des employés.
- Définir des objectifs commerciaux clairs et délimités. Les entreprises chinoises utilisent une stratégie appelée « leadership à un seul fil » (single-threaded leadership), qui prône une exécution et une prise de décision rapides. L’idée est de limiter considérablement la distraction managériale en donnant à chaque gestionnaire une tâche, un budget et un calendrier clairement définis, généralement pour trouver une solution à un problème particulier.
Selon un article publié par la Harvard Business Review, les entreprises chinoises utilisent une approche appelée « autonomie dirigée améliorée numériquement », en anglais digitally enhanced directed autonomy (DEDA), qui représente une vision pragmatique de l’innovation. Cette approche utilise les plateformes numériques pour donner aux employés de première ligne un accès direct aux ressources de l’entreprise, ce qui leur permet de se concentrer sur des occasions commerciales particulières sans intervention de la direction. L’autonomie n’est cependant pas complète, elle est donnée uniquement là où elle est nécessaire et ne s’étend pas à tous les employés. Ce modèle contraste avec l’approche occidentale, qui met l’accent sur l’autonomisation à travers une supervision réduite. La DEDA peut se décrire à travers trois caractéristiques.
- Accorder aux employés une autonomie à grande échelle. Il s’agit de créer des équipes autonomes qui s’apparentent à un modèle d’entrepreneuriat interne, l’intrapreneuriat. La marque HStyle de Handu Group, par exemple, dispose d’équipes de produits qui sont responsables de la conception, de la production et de la vente. Chaque équipe est composée au minimum de trois membres : un designer chargé du développement produit; un spécialiste des pages Web responsable de la conception, de l’affichage et des ventes en ligne; et un spécialiste de la gestion des produits responsable de l’approvisionnement, de la production, des stocks et de la logistique. Si le produit devient populaire, la taille de l’équipe peut augmenter jusqu’à une dizaine de personnes. Des indicateurs de tâches, ventes, marge brute, rotation des stocks, etc., sont établis chaque année pour chaque équipe. Les performances des équipes sont diffusées en temps réel pour favoriser la compétition interne.
- Soutenir les employés avec des plateformes numériques. Les entreprises chinoises utilisent une structure organisationnelle à trois systèmes pour accroître à la fois la réactivité et l’efficacité des employés. Il y a d’abord le système frontal, qui englobe toutes les interfaces et interactions avec les clients et les partenaires. Ensuite, il y a le système dorsal, qui regroupe les bases de données, les entrepôts et les usines de production. Et enfin, le système intermédiaire, qui relie les ressources des deux autres systèmes et les fournit selon les besoins et les capacités de l’entreprise. Traditionnellement, ce sont des cadres intermédiaires qui assument ce rôle d’intermédiaire, mais dans le cas des entreprises chinoises, ils sont remplacés par une plateforme numérique qui centralise les services, les données et les ressources pour permettre une prise de décision décentralisée. Chez Handu par exemple, une plateforme numérique connecte les équipes aux usines internes et externes, à l’aide d’un logiciel de gestion de la chaîne d’approvisionnement basé sur le nuage. Cela permet à l’entreprise d’effectuer une production en petits lots à grande vitesse et d’évoluer facilement lorsqu’une gamme de produits s’avère fructueuse. La plateforme permet également aux partenaires externes de produire des biens selon les besoins. La haute direction y a également accès pour suivre les activités des employés.
- Définir des objectifs commerciaux clairs et délimités. Les entreprises chinoises utilisent une stratégie appelée « leadership à un seul fil » (single-threaded leadership), qui prône une exécution et une prise de décision rapides. L’idée est de limiter considérablement la distraction managériale en donnant à chaque gestionnaire une tâche, un budget et un calendrier clairement définis, généralement pour trouver une solution à un problème particulier.