Mesurer l’innovation, la productivité et la compétitivité (IPC) du Canada
Selon une recherche du Centre for Canadian Innovation and Competitiveness (CCIC), une nouvelle filiale de l’Information Technology and Innovation Foundation (ITIF) aux États-Unis, le Canada est à la traîne par rapport à ses concurrents en ce qui concerne les principaux indicateurs d’innovation, en particulier dans les domaines de la recherche et développement, de la propriété intellectuelle et des résultats de l’innovation.
La performance du Canada en matière de productivité a été lamentable. D’une industrie à l’autre, la croissance de la productivité du travail y est assez variable, certains secteurs connaissant une croissance substantielle tandis que d’autres déclinent.
La position concurrentielle du Canada dans les industries avancées est faible, car ses parts de marché mondiales ont chuté de façon spectaculaire au cours des 25 dernières années. La part de la production des industries avancées dans son économie est désormais inférieure à la moyenne mondiale de 42 %.
La crise au Canada ne peut pas être comprise ou résolue de manière adéquate en examinant uniquement de grands facteurs macroéconomiques tels que les taux d’imposition, les infrastructures et l’éducation. Les décideurs politiques doivent élaborer des stratégies économiques tant au niveau des entreprises que des secteurs et des technologies.
Le CCIC propose dix principes pour guider l’élaboration des politiques :
Principe 1 : Rejeter les solutions miracles
Une trop grande partie du discours public se concentre sur la promotion de causes uniques et de solutions miracles.
Principe 2 : Aller au-delà de l’« ingrédientisme »
Ce terme fait référence à la conviction qu’une nation peut réussir en matière d’IPC principalement en disposant de quantités suffisantes de bons ingrédients. Ceux-ci peuvent inclure des accords commerciaux efficaces, de bonnes universités, la primauté du droit, des travailleurs instruits, un bon réseau à large bande, etc. Si les ingrédients étaient tout ce qui comptait, le Canada serait assurément l’une des économies les plus innovantes au monde.
Principe 3 : Penser aux secteurs et à la technologie, et non aux marchés et à l’économie
Au Canada, les économistes néoclassiques mènent le jeu, décidant de ce qu’il convient même d’envisager. L’innovation est considérée comme exogène par rapport au modèle.
Principe 4 : Se tourner vers les « productivistes » pour obtenir des conseils sur l’innovation, la productivité et la compétitivité
À la nécessité de se concentrer sur les secteurs et la technologie s’ajoute la nécessité de moins s’appuyer sur la discipline économique.
- Principe 5 : Se concentrer davantage sur le soutien aux entreprises déjà présentes au Canada plutôt que sur le recrutement de sociétés étrangères
- Principe 6 : Créer sa propre force d’attraction pour éviter celle des États-Unis
Principe 7 : Considérer les grandes et moyennes entreprises comme étant magnifiques
Le Canada est une économie de petites entreprises. Mais cela ne signifie pas qu’il devrait en être ainsi.
- Principe 8 : Adopter l’intégration nord-américaine, pas la séparation
- Principe 9 : Rejeter le principe de précaution et adopter le principe d’innovation
- Principe 10 : Faire de l’IPC une priorité absolue
Selon une recherche du Centre for Canadian Innovation and Competitiveness (CCIC), une nouvelle filiale de l’Information Technology and Innovation Foundation (ITIF) aux États-Unis, le Canada est à la traîne par rapport à ses concurrents en ce qui concerne les principaux indicateurs d’innovation, en particulier dans les domaines de la recherche et développement, de la propriété intellectuelle et des résultats de l’innovation.
La performance du Canada en matière de productivité a été lamentable. D’une industrie à l’autre, la croissance de la productivité du travail y est assez variable, certains secteurs connaissant une croissance substantielle tandis que d’autres déclinent.
La position concurrentielle du Canada dans les industries avancées est faible, car ses parts de marché mondiales ont chuté de façon spectaculaire au cours des 25 dernières années. La part de la production des industries avancées dans son économie est désormais inférieure à la moyenne mondiale de 42 %.
La crise au Canada ne peut pas être comprise ou résolue de manière adéquate en examinant uniquement de grands facteurs macroéconomiques tels que les taux d’imposition, les infrastructures et l’éducation. Les décideurs politiques doivent élaborer des stratégies économiques tant au niveau des entreprises que des secteurs et des technologies.
Le CCIC propose dix principes pour guider l’élaboration des politiques :
Principe 1 : Rejeter les solutions miracles
Une trop grande partie du discours public se concentre sur la promotion de causes uniques et de solutions miracles.
Principe 2 : Aller au-delà de l’« ingrédientisme »
Ce terme fait référence à la conviction qu’une nation peut réussir en matière d’IPC principalement en disposant de quantités suffisantes de bons ingrédients. Ceux-ci peuvent inclure des accords commerciaux efficaces, de bonnes universités, la primauté du droit, des travailleurs instruits, un bon réseau à large bande, etc. Si les ingrédients étaient tout ce qui comptait, le Canada serait assurément l’une des économies les plus innovantes au monde.
Principe 3 : Penser aux secteurs et à la technologie, et non aux marchés et à l’économie
Au Canada, les économistes néoclassiques mènent le jeu, décidant de ce qu’il convient même d’envisager. L’innovation est considérée comme exogène par rapport au modèle.
Principe 4 : Se tourner vers les « productivistes » pour obtenir des conseils sur l’innovation, la productivité et la compétitivité
À la nécessité de se concentrer sur les secteurs et la technologie s’ajoute la nécessité de moins s’appuyer sur la discipline économique.
- Principe 5 : Se concentrer davantage sur le soutien aux entreprises déjà présentes au Canada plutôt que sur le recrutement de sociétés étrangères
- Principe 6 : Créer sa propre force d’attraction pour éviter celle des États-Unis
Principe 7 : Considérer les grandes et moyennes entreprises comme étant magnifiques
Le Canada est une économie de petites entreprises. Mais cela ne signifie pas qu’il devrait en être ainsi.
- Principe 8 : Adopter l’intégration nord-américaine, pas la séparation
- Principe 9 : Rejeter le principe de précaution et adopter le principe d’innovation
- Principe 10 : Faire de l’IPC une priorité absolue