Malgré sa complexité, le recyclage des éléments des terres rares prend de l’ampleur
Innovation News Network signale qu’en février dernier, le gouvernement britannique a annoncé qu’il fournirait un financement de 15 millions de livres sterling pour innover en matière de technologies et de techniques de recyclage des éléments des terres rares. Cette initiative devrait propulser de façon significative les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques du Royaume-Uni, à un moment où la demande pour les éléments des terres rares ne fait qu’augmenter.
De son côté, Reuters commente l’investissement qu’a reçu la compagnie australienne Ionic Rare Earths (IXR.AX) de la part du gouvernement britannique pour construire une installation commerciale de recyclage d’aimants de terres rares à Belfast. Cette compagnie produira des métaux de terres rares séparés de haute pureté dans une usine commerciale à Belfast, qu’il fournira à Less Common Metals (LCM) pour la production d’alliages, et qui seront finalement convertis en aimants pour la production locale de véhicules électriques de Ford.
Reuters signale que la contribution du gouvernement britannique – qui atteindra 2 millions de livres sterling (2,50 millions de dollars) – fait partie des efforts visant à soutenir l’économie circulaire des terres rares magnétiques.
Science News note que le recyclage des terres rares apparaît comme une option incontournable au vu de la demande croissante pour ces minéraux – qui jouent un rôle essentiel dans la transition énergétique et la fabrication d’une multitude de produits électroniques – et de la grande complexité associée à leur exploitation.
Toutefois, quoique le recyclage semble être une voie prometteuse pour répondre, du moins en partie, à la demande d’éléments des terres rares, Science News souligne qu’à peine 1 % de ces minéraux sont recyclés à l’heure actuelle. Cela contraste avec le recyclage d’autres minéraux – comme le fer, le cuivre, l’aluminium, le nickel et l’étain –, qui oscille entre 15 % et 70 % aux États-Unis et en Europe.
Cela s’expliquerait, dit-on, par le fait que les terres rares sont souvent mélangées à d’autres métaux, ce qui rend très difficile leur extraction. Les méthodes traditionnelles de recyclage des terres rares nécessitent également des produits chimiques dangereux tels que l’acide chlorhydrique et beaucoup de chaleur, et donc beaucoup d’énergie. L’empreinte environnementale est ainsi très élevée pour un volume de terres rares qui est souvent très faible.
Cependant, on constate le développement d’une multiplicité de nouvelles techniques. Il est question, par exemple, d’utiliser les acides organiques produits par les bactéries Gluconobacter, qui seraient apparemment capables de récupérer entre un quart et la moitié des terres rares des catalyseurs et des phosphores. Celles-ci ne sont pas aussi efficaces que l’acide chlorhydrique – qui, dans certains cas, peut en extraire jusqu’à 99 pour cent –, mais elles sont beaucoup moins nocives pour l’environnement.
Innovation News Network signale qu’en février dernier, le gouvernement britannique a annoncé qu’il fournirait un financement de 15 millions de livres sterling pour innover en matière de technologies et de techniques de recyclage des éléments des terres rares. Cette initiative devrait propulser de façon significative les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques du Royaume-Uni, à un moment où la demande pour les éléments des terres rares ne fait qu’augmenter.
De son côté, Reuters commente l’investissement qu’a reçu la compagnie australienne Ionic Rare Earths (IXR.AX) de la part du gouvernement britannique pour construire une installation commerciale de recyclage d’aimants de terres rares à Belfast. Cette compagnie produira des métaux de terres rares séparés de haute pureté dans une usine commerciale à Belfast, qu’il fournira à Less Common Metals (LCM) pour la production d’alliages, et qui seront finalement convertis en aimants pour la production locale de véhicules électriques de Ford.
Reuters signale que la contribution du gouvernement britannique – qui atteindra 2 millions de livres sterling (2,50 millions de dollars) – fait partie des efforts visant à soutenir l’économie circulaire des terres rares magnétiques.
Science News note que le recyclage des terres rares apparaît comme une option incontournable au vu de la demande croissante pour ces minéraux – qui jouent un rôle essentiel dans la transition énergétique et la fabrication d’une multitude de produits électroniques – et de la grande complexité associée à leur exploitation.
Toutefois, quoique le recyclage semble être une voie prometteuse pour répondre, du moins en partie, à la demande d’éléments des terres rares, Science News souligne qu’à peine 1 % de ces minéraux sont recyclés à l’heure actuelle. Cela contraste avec le recyclage d’autres minéraux – comme le fer, le cuivre, l’aluminium, le nickel et l’étain –, qui oscille entre 15 % et 70 % aux États-Unis et en Europe.
Cela s’expliquerait, dit-on, par le fait que les terres rares sont souvent mélangées à d’autres métaux, ce qui rend très difficile leur extraction. Les méthodes traditionnelles de recyclage des terres rares nécessitent également des produits chimiques dangereux tels que l’acide chlorhydrique et beaucoup de chaleur, et donc beaucoup d’énergie. L’empreinte environnementale est ainsi très élevée pour un volume de terres rares qui est souvent très faible.
Cependant, on constate le développement d’une multiplicité de nouvelles techniques. Il est question, par exemple, d’utiliser les acides organiques produits par les bactéries Gluconobacter, qui seraient apparemment capables de récupérer entre un quart et la moitié des terres rares des catalyseurs et des phosphores. Celles-ci ne sont pas aussi efficaces que l’acide chlorhydrique – qui, dans certains cas, peut en extraire jusqu’à 99 pour cent –, mais elles sont beaucoup moins nocives pour l’environnement.