Malgré le rythme vertigineux de la robotisation, le travail humain continuera à jouer un rôle décisif
Selon MH&L, le travail humain continuera à jouer un rôle important dans l’économie, malgré la croissance vertigineuse de la robotique et de l’automatisation dans toute sorte d’industries, et ce, un peu partout dans le monde. Le Industrial Robotics Survey de McKinsey signale que les systèmes automatisés représenteront 25 % des dépenses en capital au cours des cinq prochaines années en raison des avantages pressentis sur la qualité des livrables, l’efficacité et la disponibilité.
McKinsey note que malgré les défis qui se font sentir sur la disponibilité des investissements, la robotique devrait faire des percées majeures, notamment dans la vente au détail et les biens de consommation. En effet, selon le rapport, 23 % des répondants du secteur de la vente au détail prévoient d’y dépenser plus de 500 millions de dollars. C’est bien plus que les 15 % du secteur de l’alimentation et des boissons et 8 % de l’industrie automobile. Cependant, c’est le secteur de la logistique qui deviendra l’acteur numéro un de la robotique, car il prévoit y réaliser 30 % ou plus de ses investissements globaux en capital au cours des cinq prochaines années.
Puisque l’objectif de la robotique est une meilleure utilisation des ressources, plusieurs notent les effets sur la main-d’œuvre. Un rapport de PricewaterhouseCoopers anticipait en mars 2017 que jusqu’à 30 % des emplois au Royaume-Uni, 38 % des emplois aux États-Unis, 35 % des emplois en Allemagne et 21 % des emplois au Japon pourraient être remplacés par l’automatisation au début des années 2030.
MH&L constate cependant que l’idée selon laquelle les robots finiraient par déjouer les humains ne semble pas se concrétiser. En fait, cela ne serait pas la voie que semblent suivre à l’heure actuelle la robotique et l’automatisation. Il y avait, à la fin novembre 2022, 10,5 millions d’emplois disponibles, ce qui équivaut à environ 1,7 emploi disponible par travailleur.
Tout semble indiquer que le travail humain continuera à jouer un rôle de taille dans les industries pour une panoplie de raisons. Par exemple, les robots ne comprennent pas les émotions et de ce fait, ils ne peuvent pas saisir les variables irrationnelles qui entrent dans le processus de prise de décision. C’est pourquoi la surveillance humaine s’avère toujours incontournable.
En outre, les robots peuvent rencontrer des difficultés dans les rôles d’entrepôt qui nécessitent une compréhension du contexte, surtout les travaux de fabrication qui nécessitent une analyse interprétative des variables culturelles. Enfin, puisque la robotique ne comprend pas non plus le service client, ces technologies peuvent éprouver de difficultés lorsque les entreprises industrielles tentent de les utiliser dans les visites à distance pour, par exemple, l’entretien et la réparation. Il semble que la robotique sera toujours programmée pour fournir la solution la plus pragmatique sans se soucier des effets sur les relations futures avec les clients.
Selon MH&L, le travail humain continuera à jouer un rôle important dans l’économie, malgré la croissance vertigineuse de la robotique et de l’automatisation dans toute sorte d’industries, et ce, un peu partout dans le monde. Le Industrial Robotics Survey de McKinsey signale que les systèmes automatisés représenteront 25 % des dépenses en capital au cours des cinq prochaines années en raison des avantages pressentis sur la qualité des livrables, l’efficacité et la disponibilité.
McKinsey note que malgré les défis qui se font sentir sur la disponibilité des investissements, la robotique devrait faire des percées majeures, notamment dans la vente au détail et les biens de consommation. En effet, selon le rapport, 23 % des répondants du secteur de la vente au détail prévoient d’y dépenser plus de 500 millions de dollars. C’est bien plus que les 15 % du secteur de l’alimentation et des boissons et 8 % de l’industrie automobile. Cependant, c’est le secteur de la logistique qui deviendra l’acteur numéro un de la robotique, car il prévoit y réaliser 30 % ou plus de ses investissements globaux en capital au cours des cinq prochaines années.
Puisque l’objectif de la robotique est une meilleure utilisation des ressources, plusieurs notent les effets sur la main-d’œuvre. Un rapport de PricewaterhouseCoopers anticipait en mars 2017 que jusqu’à 30 % des emplois au Royaume-Uni, 38 % des emplois aux États-Unis, 35 % des emplois en Allemagne et 21 % des emplois au Japon pourraient être remplacés par l’automatisation au début des années 2030.
MH&L constate cependant que l’idée selon laquelle les robots finiraient par déjouer les humains ne semble pas se concrétiser. En fait, cela ne serait pas la voie que semblent suivre à l’heure actuelle la robotique et l’automatisation. Il y avait, à la fin novembre 2022, 10,5 millions d’emplois disponibles, ce qui équivaut à environ 1,7 emploi disponible par travailleur.
Tout semble indiquer que le travail humain continuera à jouer un rôle de taille dans les industries pour une panoplie de raisons. Par exemple, les robots ne comprennent pas les émotions et de ce fait, ils ne peuvent pas saisir les variables irrationnelles qui entrent dans le processus de prise de décision. C’est pourquoi la surveillance humaine s’avère toujours incontournable.
En outre, les robots peuvent rencontrer des difficultés dans les rôles d’entrepôt qui nécessitent une compréhension du contexte, surtout les travaux de fabrication qui nécessitent une analyse interprétative des variables culturelles. Enfin, puisque la robotique ne comprend pas non plus le service client, ces technologies peuvent éprouver de difficultés lorsque les entreprises industrielles tentent de les utiliser dans les visites à distance pour, par exemple, l’entretien et la réparation. Il semble que la robotique sera toujours programmée pour fournir la solution la plus pragmatique sans se soucier des effets sur les relations futures avec les clients.