L’Union européenne réagit au dynamisme des États-Unis et de la Chine dans la production de technologies propres
IndustryWeek commente les initiatives de l'Union européenne (UE) pour concurrencer les États-Unis et la Chine dans la production de technologies propres. En effet, la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, se donne pour objectif qu'au moins 40 % des technologies vertes, telles que l'énergie solaire et éolienne, soient produites dans l'UE d'ici 2030. Selon les experts, le secteur des technologies propres devrait représenter 600 milliards d'euros (630 milliards de dollars) dans le monde d'ici 2030, soit plus de trois fois les niveaux actuels.
Dans ce contexte, l'UE éprouve le besoin d'accélérer la production de technologies vertes, à un moment où les États-Unis mettent en branle une ambitieuse stratégie. En effet, ce pays a dévoilé le programme de subventions « Buy American » de 370 milliards de dollars pour les crédits d'impôt et les subventions aux énergies propres. Apparemment, les responsables européens s'aperçoivent de l'attrait éventuel de ces subventions sur les entreprises européennes, qui pourraient décider d'investir en Amérique du Nord ou en Asie, où les factures énergétiques sont plus faibles.
Conséquemment, l'UE a décidé de riposter au défi posé par l'Inflation Reduction Act (IRA) américaine en facilitant l'obtention de permis et la fabrication de technologies vertes. Le jeudi 16 mars, on a annoncé un plan qui assouplirait des règles en matière d'aides d'État pour les technologies propres. De plus, la Commission européenne a autorisé les membres à égaler les subventions offertes dans d'autres pays.
Notons que ces objectifs s'insèrent dans le contexte plus large d'une loi sur l'industrie carboneutre (16 mars), qui vise à soutenir l'intention de l'UE de devenir une économie « climatiquement neutre » avec zéro émission de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Pour la Commission européenne, grâce à cette loi, les entreprises européennes se verront favorisées par un processus d'obtention de permis plus expéditif ainsi que par l'application de critères écologiques dans les appels d'offres des marchés publics. Aux dires de Frans Timmermans, vice-président de la Commission, « tout ne sera pas fabriqué en Europe, mais davantage devrait être fabriqué en Europe ».
En outre, on signale également l'annonce d'un autre projet de règlement, qualifié d'historique, qui a pour objectif de sécuriser les approvisionnements en matières premières critiques. Celles-ci sont essentielles pour la fabrication de produits électroniques aussi incontournables que, par exemple, les téléphones intelligents. Le texte de loi note que l'UE ne devrait pas dépendre d'un seul pays pour plus de 65 % des importations de toute matière première stratégique d'ici 2030.
IndustryWeek commente les initiatives de l'Union européenne (UE) pour concurrencer les États-Unis et la Chine dans la production de technologies propres. En effet, la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, se donne pour objectif qu'au moins 40 % des technologies vertes, telles que l'énergie solaire et éolienne, soient produites dans l'UE d'ici 2030. Selon les experts, le secteur des technologies propres devrait représenter 600 milliards d'euros (630 milliards de dollars) dans le monde d'ici 2030, soit plus de trois fois les niveaux actuels.
Dans ce contexte, l'UE éprouve le besoin d'accélérer la production de technologies vertes, à un moment où les États-Unis mettent en branle une ambitieuse stratégie. En effet, ce pays a dévoilé le programme de subventions « Buy American » de 370 milliards de dollars pour les crédits d'impôt et les subventions aux énergies propres. Apparemment, les responsables européens s'aperçoivent de l'attrait éventuel de ces subventions sur les entreprises européennes, qui pourraient décider d'investir en Amérique du Nord ou en Asie, où les factures énergétiques sont plus faibles.
Conséquemment, l'UE a décidé de riposter au défi posé par l'Inflation Reduction Act (IRA) américaine en facilitant l'obtention de permis et la fabrication de technologies vertes. Le jeudi 16 mars, on a annoncé un plan qui assouplirait des règles en matière d'aides d'État pour les technologies propres. De plus, la Commission européenne a autorisé les membres à égaler les subventions offertes dans d'autres pays.
Notons que ces objectifs s'insèrent dans le contexte plus large d'une loi sur l'industrie carboneutre (16 mars), qui vise à soutenir l'intention de l'UE de devenir une économie « climatiquement neutre » avec zéro émission de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Pour la Commission européenne, grâce à cette loi, les entreprises européennes se verront favorisées par un processus d'obtention de permis plus expéditif ainsi que par l'application de critères écologiques dans les appels d'offres des marchés publics. Aux dires de Frans Timmermans, vice-président de la Commission, « tout ne sera pas fabriqué en Europe, mais davantage devrait être fabriqué en Europe ».
En outre, on signale également l'annonce d'un autre projet de règlement, qualifié d'historique, qui a pour objectif de sécuriser les approvisionnements en matières premières critiques. Celles-ci sont essentielles pour la fabrication de produits électroniques aussi incontournables que, par exemple, les téléphones intelligents. Le texte de loi note que l'UE ne devrait pas dépendre d'un seul pays pour plus de 65 % des importations de toute matière première stratégique d'ici 2030.