Lorsque les jeunes pousses perdent un de leurs premiers salariés très tôt, elles risquent de ne jamais s’en remettre
Tout le monde sait que les fondateurs ont un impact énorme sur les performances d’une jeune pousse. Mais qu’en est-il du premier groupe d’employés qu’ils embauchent?
C’est la question à laquelle un groupe de quatre chercheurs a tenté de répondre dans une étude récente qui est discutée dans un article du Wall Street Journal. « Nous voulions voir à quel point le talent de ces premiers employés, ayant été officiellement embauchés et salariés au cours de la première année d’existence d’une entreprise, comptait », explique l’un des co-auteurs de l’étude.
Les chercheurs ont découvert que les premières personnes embauchées au cours de la première année d’une entreprise en démarrage ont un effet fort et durable sur les performances de l’entreprise, alors qu’il n’en va pas de même pour les employés embauchés seulement un an plus tard.
Ce chercheur pense que les premières arrivées contribuent à des connaissances qu’une entreprise ne peut pas facilement remplacer. « Les relations avec les principaux fournisseurs et/ou clients, le savoir-faire dans le développement et le déploiement d’une nouvelle technologie, la culture d’entreprise : le genre de connaissances qui ne peuvent pas être apprises directement à travers un manuel écrit, mais plutôt acquises par l’expérience », explique-t-il. Lorsque les premiers participants disparaissent, le capital humain « pourrait être perdu parce que personne ne peut combler ce vide aussi efficacement ».
Les quatre auteurs ont recherché des entreprises constituées aux États-Unis entre 1990 et 2015 et qui ont perdu de manière inattendue l’un de leurs premiers employés en raison d’un décès soudain dans les cinq ans ayant suivi leur création. Ils ont ensuite comparé ces entreprises à des entreprises présentant des profils similaires qui n’ont pas connu de décès inattendu, pour voir lesquelles ont obtenu les meilleurs résultats.
Les chercheurs ont choisi le décès d’un employé comme point de comparaison au lieu de chercher à savoir si un des premiers employés avait simplement quitté l’entreprise, car un employé peut choisir de quitter une jeune entreprise parce qu’elle est en faillite, ce qui fausserait l’interprétation de la manière dont les entreprises ont poursuivi leurs activités après le départ d’un travailleur.
L’équipe a constaté que les entreprises en démarrage ayant perdu un de leurs premiers membres dans les six ans ayant suivi leur lancement ont vu leur effectif et leurs revenus diminuer en moyenne de 6 % sur une période de cinq ans par rapport à leurs sociétés jumelles. (Le décès de l’employé ne représente qu’un faible pourcentage de la baisse du nombre d’employés.)
Dix ans plus tard, en moyenne, les entreprises qui avaient subi une perte ne sont jamais revenues là où elles étaient avant le décès.
L’équipe a également examiné ce qui se passait après le décès d’un nouveau venu embauché au cours de la deuxième année d’existence d’une entreprise. Elle a constaté un impact négatif sur la performance la première année après la perte, mais un rétablissement dès la deuxième année.
Tout le monde sait que les fondateurs ont un impact énorme sur les performances d’une jeune pousse. Mais qu’en est-il du premier groupe d’employés qu’ils embauchent?
C’est la question à laquelle un groupe de quatre chercheurs a tenté de répondre dans une étude récente qui est discutée dans un article du Wall Street Journal. « Nous voulions voir à quel point le talent de ces premiers employés, ayant été officiellement embauchés et salariés au cours de la première année d’existence d’une entreprise, comptait », explique l’un des co-auteurs de l’étude.
Les chercheurs ont découvert que les premières personnes embauchées au cours de la première année d’une entreprise en démarrage ont un effet fort et durable sur les performances de l’entreprise, alors qu’il n’en va pas de même pour les employés embauchés seulement un an plus tard.
Ce chercheur pense que les premières arrivées contribuent à des connaissances qu’une entreprise ne peut pas facilement remplacer. « Les relations avec les principaux fournisseurs et/ou clients, le savoir-faire dans le développement et le déploiement d’une nouvelle technologie, la culture d’entreprise : le genre de connaissances qui ne peuvent pas être apprises directement à travers un manuel écrit, mais plutôt acquises par l’expérience », explique-t-il. Lorsque les premiers participants disparaissent, le capital humain « pourrait être perdu parce que personne ne peut combler ce vide aussi efficacement ».
Les quatre auteurs ont recherché des entreprises constituées aux États-Unis entre 1990 et 2015 et qui ont perdu de manière inattendue l’un de leurs premiers employés en raison d’un décès soudain dans les cinq ans ayant suivi leur création. Ils ont ensuite comparé ces entreprises à des entreprises présentant des profils similaires qui n’ont pas connu de décès inattendu, pour voir lesquelles ont obtenu les meilleurs résultats.
Les chercheurs ont choisi le décès d’un employé comme point de comparaison au lieu de chercher à savoir si un des premiers employés avait simplement quitté l’entreprise, car un employé peut choisir de quitter une jeune entreprise parce qu’elle est en faillite, ce qui fausserait l’interprétation de la manière dont les entreprises ont poursuivi leurs activités après le départ d’un travailleur.
L’équipe a constaté que les entreprises en démarrage ayant perdu un de leurs premiers membres dans les six ans ayant suivi leur lancement ont vu leur effectif et leurs revenus diminuer en moyenne de 6 % sur une période de cinq ans par rapport à leurs sociétés jumelles. (Le décès de l’employé ne représente qu’un faible pourcentage de la baisse du nombre d’employés.)
Dix ans plus tard, en moyenne, les entreprises qui avaient subi une perte ne sont jamais revenues là où elles étaient avant le décès.
L’équipe a également examiné ce qui se passait après le décès d’un nouveau venu embauché au cours de la deuxième année d’existence d’une entreprise. Elle a constaté un impact négatif sur la performance la première année après la perte, mais un rétablissement dès la deuxième année.