L'Ontario et le Royaume-Uni se démènent pour répondre à la demande d'électricité
Selon un article du Globe and Mail, les pouvoirs de veto accordés aux municipalités de l'Ontario par la province, introduits en 2018 dans le cadre d'une campagne contre la production d'énergie renouvelable, compliquent les efforts de l'Ontario pour éviter les pénuries d'électricité attendues dans quelques années.
La Société indépendante d'exploitation du réseau d'électricité (SIERE) de l'Ontario a prédit l'année dernière que la demande d'électricité dans la province augmenterait d'environ 2 pour cent chaque année au cours des 20 prochaines années, ce qui entraînerait des pénuries dès 2025. Sans nouvelle capacité, prévenait-elle, des mesures d'urgence telles que des interruptions de courant seront nécessaires.
Pour répondre à la demande, la SIERE a déclaré qu'elle devrait acquérir jusqu'à 4 000 mégawatts (MW) de nouvelle capacité de production, principalement sous la forme de nouvelles centrales électriques alimentées au gaz naturel et d'installations de stockage par batteries. En décembre dernier, la SIERE a dévoilé d'autres plans visant à acquérir jusqu'à 5 000 MW de sources de production non émettrices, comme l'énergie éolienne et solaire.
Mais il y a un problème : en raison des mesures introduites par le gouvernement du premier ministre Doug Ford au cours des dernières années, les producteurs qui cherchent à fournir cette électricité doivent d'abord persuader les gouvernements locaux de fournir des autorisations par écrit. Cette exigence, unique au Canada, a transformé les réunions du conseil municipal en champs de bataille entre les services publics, les citoyens concernés et les groupes activistes. Un nombre important de projets énergétiques proposés ont été rejetés, ce qui a réduit les options de la SIERE alors qu'elle s'efforce de combler le déficit prévu de capacité de production.
De la même manière, un article du New York Times révèle qu'au cours des cinq dernières années, le nombre de demandes de raccordement au réseau électrique du Royaume-Uni – dont beaucoup concernent la production et le stockage d'énergie solaire – a décuplé, avec des délais d'attente pouvant atteindre 15 ans. Le sous-investissement limite le flux d'énergie bon marché des parcs éoliens écossais vers les agglomérations d'Angleterre et accroît les retards pour ceux qui ont de grands besoins en énergie, comme les laboratoires et les usines.
Les lois qui donnent aux autorités chargées de la planification locale un pouvoir considérable sont jugées responsables du blocage de la construction des pylônes nécessaires au transport de l'électricité des parcs éoliens en mer.
La planification et les raccordements au réseau, autrefois des centres d'intérêt relativement spécialisés, ont pris une importance dominante. D'ailleurs, la planification et les réformes du réseau ont été deux des changements les plus cruciaux de la dernière mise à jour budgétaire pour relancer la croissance, a déclaré Jeremy Hunt, le chancelier de l'Échiquier.
En novembre dernier, le gouvernement a annoncé des mesures visant à accélérer l'approbation des plans pour les grands projets. Ces mesures donneraient, entre autres choses, des avantages financiers aux communautés pour l'approbation des projets d'infrastructure de réseau dans leur région et bouleverseraient la règle du premier arrivé, premier servi pour les raccordements au réseau afin de supprimer les projets bloqués. Ces mesures ont été bien accueillies par la Commission nationale des infrastructures, qui conseille le gouvernement.
Selon un article du Globe and Mail, les pouvoirs de veto accordés aux municipalités de l'Ontario par la province, introduits en 2018 dans le cadre d'une campagne contre la production d'énergie renouvelable, compliquent les efforts de l'Ontario pour éviter les pénuries d'électricité attendues dans quelques années.
La Société indépendante d'exploitation du réseau d'électricité (SIERE) de l'Ontario a prédit l'année dernière que la demande d'électricité dans la province augmenterait d'environ 2 pour cent chaque année au cours des 20 prochaines années, ce qui entraînerait des pénuries dès 2025. Sans nouvelle capacité, prévenait-elle, des mesures d'urgence telles que des interruptions de courant seront nécessaires.
Pour répondre à la demande, la SIERE a déclaré qu'elle devrait acquérir jusqu'à 4 000 mégawatts (MW) de nouvelle capacité de production, principalement sous la forme de nouvelles centrales électriques alimentées au gaz naturel et d'installations de stockage par batteries. En décembre dernier, la SIERE a dévoilé d'autres plans visant à acquérir jusqu'à 5 000 MW de sources de production non émettrices, comme l'énergie éolienne et solaire.
Mais il y a un problème : en raison des mesures introduites par le gouvernement du premier ministre Doug Ford au cours des dernières années, les producteurs qui cherchent à fournir cette électricité doivent d'abord persuader les gouvernements locaux de fournir des autorisations par écrit. Cette exigence, unique au Canada, a transformé les réunions du conseil municipal en champs de bataille entre les services publics, les citoyens concernés et les groupes activistes. Un nombre important de projets énergétiques proposés ont été rejetés, ce qui a réduit les options de la SIERE alors qu'elle s'efforce de combler le déficit prévu de capacité de production.
De la même manière, un article du New York Times révèle qu'au cours des cinq dernières années, le nombre de demandes de raccordement au réseau électrique du Royaume-Uni – dont beaucoup concernent la production et le stockage d'énergie solaire – a décuplé, avec des délais d'attente pouvant atteindre 15 ans. Le sous-investissement limite le flux d'énergie bon marché des parcs éoliens écossais vers les agglomérations d'Angleterre et accroît les retards pour ceux qui ont de grands besoins en énergie, comme les laboratoires et les usines.
Les lois qui donnent aux autorités chargées de la planification locale un pouvoir considérable sont jugées responsables du blocage de la construction des pylônes nécessaires au transport de l'électricité des parcs éoliens en mer.
La planification et les raccordements au réseau, autrefois des centres d'intérêt relativement spécialisés, ont pris une importance dominante. D'ailleurs, la planification et les réformes du réseau ont été deux des changements les plus cruciaux de la dernière mise à jour budgétaire pour relancer la croissance, a déclaré Jeremy Hunt, le chancelier de l'Échiquier.
En novembre dernier, le gouvernement a annoncé des mesures visant à accélérer l'approbation des plans pour les grands projets. Ces mesures donneraient, entre autres choses, des avantages financiers aux communautés pour l'approbation des projets d'infrastructure de réseau dans leur région et bouleverseraient la règle du premier arrivé, premier servi pour les raccordements au réseau afin de supprimer les projets bloqués. Ces mesures ont été bien accueillies par la Commission nationale des infrastructures, qui conseille le gouvernement.