L’Irlande cherche à attirer les investissements dans les sciences de la vie malgré la hausse de l’impôt sur les sociétés
L’essor des investissements dans les sciences de la vie, qui a contribué à faire de l’Irlande l’économie la plus performante de l’Union européenne (UE) au cours des deux dernières années, se poursuivra malgré une augmentation du taux d’imposition des sociétés (de 12,5 à 15 pour cent), a déclaré le responsable des investissements du pays. Dans un article du Financial Times, il évalue que la combinaison d’incitations fiscales, de stabilité politique, de main d’œuvre qualifiée et d’adhésion à l’UE fait de l’Irlande un modèle gagnant.
Le nombre de personnes employées dans le secteur des sciences de la vie en Irlande a bondi de 80 pour cent pour atteindre près de 100 000 au cours de la dernière décennie, grâce à près de 15 milliards de dollars américains d’investissements en capital dans le secteur. L’année dernière, un nombre record de 301 475 personnes étaient employés par des multinationales, qui payaient 86 pour cent de tous les impôts sur les sociétés perçus dans ce pays de 5 millions d’habitants.
Mais alors que des pays comme les États-Unis poursuivent une politique de « relocalisation » de l’industrie manufacturière et envisagent des incitations fiscales pour les sociétés pharmaceutiques, les analystes et les investisseurs préviennent que le remaniement plus large des règles en matière d’impôt sur les sociétés mené par l’OCDE ainsi que les pénuries de logements et d’énergie pourraient avoir une incidence sur la capacité de Dublin à attirer les multinationales.
Pour l’heure, la plupart des investisseurs minimisent les risques, suggérant que l’accès aux compétences et aux services de soutien en Irlande est plus important que les réformes fiscales. L’Irlande conserverait un avantage fiscal sur les sociétés par rapport à ses rivaux, notamment le Royaume-Uni, qui a augmenté son taux de 19 à 25 pour cent en avril. Les pays européens de l’OCDE prélèvent un taux moyen sur les sociétés de 21,5 pour cent.
Les entreprises irlandaises des sciences de la vie ont triplé leurs dépenses en R-D en entreprenant des activités à plus forte valeur ajoutée, notamment la fabrication de médicaments biologiques complexes. Depuis décembre, le rythme des investissements s’est accéléré, Eli Lilly, Pfizer et AstraZeneca ayant investi plus de 2 milliards de dollars dans des usines de fabrication en Irlande, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de médicaments.
L’Irlande a le plus haut niveau de diplômés par habitant dans le domaine des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques de l’UE, selon le bureau des statistiques du gouvernement irlandais. L’adhésion de l’Irlande à l’UE est un autre facteur, car elle donne accès à une main-d’œuvre européenne plus large.
Le fabricant japonais de médicaments Takeda est l’une des nombreuses entreprises des sciences de la vie qui collaborent avec l’Institut national irlandais de recherche et de formation sur les bioprocédés (Nibrt), un centre universitaire qui propose des formations et des recherches visant à développer l’industrie manufacturière biopharmaceutique. Près de 5 000 personnes sont formées au centre chaque année, y compris le personnel de la Food and Drug Administration (FDA) et d’autres régulateurs mondiaux.
L’essor des investissements dans les sciences de la vie, qui a contribué à faire de l’Irlande l’économie la plus performante de l’Union européenne (UE) au cours des deux dernières années, se poursuivra malgré une augmentation du taux d’imposition des sociétés (de 12,5 à 15 pour cent), a déclaré le responsable des investissements du pays. Dans un article du Financial Times, il évalue que la combinaison d’incitations fiscales, de stabilité politique, de main d’œuvre qualifiée et d’adhésion à l’UE fait de l’Irlande un modèle gagnant.
Le nombre de personnes employées dans le secteur des sciences de la vie en Irlande a bondi de 80 pour cent pour atteindre près de 100 000 au cours de la dernière décennie, grâce à près de 15 milliards de dollars américains d’investissements en capital dans le secteur. L’année dernière, un nombre record de 301 475 personnes étaient employés par des multinationales, qui payaient 86 pour cent de tous les impôts sur les sociétés perçus dans ce pays de 5 millions d’habitants.
Mais alors que des pays comme les États-Unis poursuivent une politique de « relocalisation » de l’industrie manufacturière et envisagent des incitations fiscales pour les sociétés pharmaceutiques, les analystes et les investisseurs préviennent que le remaniement plus large des règles en matière d’impôt sur les sociétés mené par l’OCDE ainsi que les pénuries de logements et d’énergie pourraient avoir une incidence sur la capacité de Dublin à attirer les multinationales.
Pour l’heure, la plupart des investisseurs minimisent les risques, suggérant que l’accès aux compétences et aux services de soutien en Irlande est plus important que les réformes fiscales. L’Irlande conserverait un avantage fiscal sur les sociétés par rapport à ses rivaux, notamment le Royaume-Uni, qui a augmenté son taux de 19 à 25 pour cent en avril. Les pays européens de l’OCDE prélèvent un taux moyen sur les sociétés de 21,5 pour cent.
Les entreprises irlandaises des sciences de la vie ont triplé leurs dépenses en R-D en entreprenant des activités à plus forte valeur ajoutée, notamment la fabrication de médicaments biologiques complexes. Depuis décembre, le rythme des investissements s’est accéléré, Eli Lilly, Pfizer et AstraZeneca ayant investi plus de 2 milliards de dollars dans des usines de fabrication en Irlande, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de médicaments.
L’Irlande a le plus haut niveau de diplômés par habitant dans le domaine des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques de l’UE, selon le bureau des statistiques du gouvernement irlandais. L’adhésion de l’Irlande à l’UE est un autre facteur, car elle donne accès à une main-d’œuvre européenne plus large.
Le fabricant japonais de médicaments Takeda est l’une des nombreuses entreprises des sciences de la vie qui collaborent avec l’Institut national irlandais de recherche et de formation sur les bioprocédés (Nibrt), un centre universitaire qui propose des formations et des recherches visant à développer l’industrie manufacturière biopharmaceutique. Près de 5 000 personnes sont formées au centre chaque année, y compris le personnel de la Food and Drug Administration (FDA) et d’autres régulateurs mondiaux.