L’intégration des risques géopolitiques dans les processus décisionnels des entreprises
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance souligne la pertinence pour les conseils d’administration d’intégrer de nouvelles perspectives dans leurs processus décisionnels afin de mieux aligner leurs activités, gérer les risques plus efficacement et garantir ainsi la résilience et la durabilité des opérations d’affaires. Il est donc suggéré de suivre les pistes suivantes :
- Inclure les risques géopolitiques dans les évaluations des risques. Traditionnellement, ces évaluations ont négligé certains aspects liés à l’instabilité politique ou aux tensions commerciales internationales, se concentrant largement sur les questions sectorielles, internes ou réglementaires. Cependant, dans un monde interconnecté et en fragmentation croissante, il faudrait reconnaître les répercussions des perturbations externes sur la chaîne d’approvisionnement et la subséquente mise en place de mesures protectionnistes ainsi que le rapprochement de la production (la délocalisation dans les pays proches ou amis).
De plus, cette évaluation de risques, élargie et proactive, devrait inclure l’ensemble du cycle de vie des produits ou services clés, y compris les fournisseurs qui peuvent être frappés de plein fouet par l’instabilité géopolitique. La mise en place d’une planification stratégique et d’une stratégie de diversification peut aider à sécuriser les chaînes de valeur contre ces nouveaux risques.
- Accélérer la transition vers l’investissement durable. Les défis géopolitiques actuels demanderaient, dit-on, de repenser la durabilité et la lutte contre le changement climatique comme des moyens d’atteindre des objectifs de sécurité à court terme, plutôt que comme simples objectifs environnementaux à long terme. Apparemment, la gestion des crises multiples, la « polycrise », a accéléré la transition vers l’investissement durable. En effet, les actifs durables mondiaux devraient dépasser les 53 000 milliards de dollars d’ici 2025, avec un investissement annuel de 6 900 milliards de dollars qui serait nécessaire d’ici 2030 pour faire en sorte que les investissements en infrastructures permettent d’atteindre les objectifs climatiques mondiaux.
Nous serions donc lancés vers un nouveau paradigme économique où les considérations écologiques sont intrinsèquement liées à la sécurité. Conséquemment, puisque les bailleurs de fonds intègrent de plus en plus de critères de durabilité dans leurs décisions, les entreprises qui font preuve d’engagement pour la transition écologique et l’autonomie stratégique peuvent accéder plus facilement au capital.
- Relever les défis du marché de l’assurance. Une approche globale de gestion de multiples risques exige que les entreprises soient capables de mettre en place des processus de planification de scénarios à long terme et la modélisation stratégique des données. Il s’agirait d’une démarche incontournable, car cela leur permettrait de tester et d’affiner leurs plans d’adaptation à divers scénarios liés au changement climatique afin de pouvoir prendre des décisions proactives.
Un élément critique est l’évaluation de la viabilité à long terme de la protection et de l’assurance des actifs situés dans des zones à haut risque. Il serait souhaitable donc d’explorer d’autres mécanismes de transfert des risques comme la couverture d’assurance adaptée, une indemnisation dans les contrats, des accords de réciprocité au sein du secteur ou un transfert des risques par l’entremise de dérivés de crédit.
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance souligne la pertinence pour les conseils d’administration d’intégrer de nouvelles perspectives dans leurs processus décisionnels afin de mieux aligner leurs activités, gérer les risques plus efficacement et garantir ainsi la résilience et la durabilité des opérations d’affaires. Il est donc suggéré de suivre les pistes suivantes :
- Inclure les risques géopolitiques dans les évaluations des risques. Traditionnellement, ces évaluations ont négligé certains aspects liés à l’instabilité politique ou aux tensions commerciales internationales, se concentrant largement sur les questions sectorielles, internes ou réglementaires. Cependant, dans un monde interconnecté et en fragmentation croissante, il faudrait reconnaître les répercussions des perturbations externes sur la chaîne d’approvisionnement et la subséquente mise en place de mesures protectionnistes ainsi que le rapprochement de la production (la délocalisation dans les pays proches ou amis).
De plus, cette évaluation de risques, élargie et proactive, devrait inclure l’ensemble du cycle de vie des produits ou services clés, y compris les fournisseurs qui peuvent être frappés de plein fouet par l’instabilité géopolitique. La mise en place d’une planification stratégique et d’une stratégie de diversification peut aider à sécuriser les chaînes de valeur contre ces nouveaux risques.
- Accélérer la transition vers l’investissement durable. Les défis géopolitiques actuels demanderaient, dit-on, de repenser la durabilité et la lutte contre le changement climatique comme des moyens d’atteindre des objectifs de sécurité à court terme, plutôt que comme simples objectifs environnementaux à long terme. Apparemment, la gestion des crises multiples, la « polycrise », a accéléré la transition vers l’investissement durable. En effet, les actifs durables mondiaux devraient dépasser les 53 000 milliards de dollars d’ici 2025, avec un investissement annuel de 6 900 milliards de dollars qui serait nécessaire d’ici 2030 pour faire en sorte que les investissements en infrastructures permettent d’atteindre les objectifs climatiques mondiaux.
Nous serions donc lancés vers un nouveau paradigme économique où les considérations écologiques sont intrinsèquement liées à la sécurité. Conséquemment, puisque les bailleurs de fonds intègrent de plus en plus de critères de durabilité dans leurs décisions, les entreprises qui font preuve d’engagement pour la transition écologique et l’autonomie stratégique peuvent accéder plus facilement au capital.
- Relever les défis du marché de l’assurance. Une approche globale de gestion de multiples risques exige que les entreprises soient capables de mettre en place des processus de planification de scénarios à long terme et la modélisation stratégique des données. Il s’agirait d’une démarche incontournable, car cela leur permettrait de tester et d’affiner leurs plans d’adaptation à divers scénarios liés au changement climatique afin de pouvoir prendre des décisions proactives.
Un élément critique est l’évaluation de la viabilité à long terme de la protection et de l’assurance des actifs situés dans des zones à haut risque. Il serait souhaitable donc d’explorer d’autres mécanismes de transfert des risques comme la couverture d’assurance adaptée, une indemnisation dans les contrats, des accords de réciprocité au sein du secteur ou un transfert des risques par l’entremise de dérivés de crédit.