L’intégration des critères ESG dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement pour réduire l’empreinte carbone des entreprises
Puisqu'apparemment, les émissions de la chaîne d'approvisionnement jouent un rôle majeur dans l'empreinte carbone des entreprises, Brink note que celles-ci ne semblent pas être en mesure d'utiliser leurs achats comme levier décisif pour réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Bref, une gestion efficace de la chaîne d'approvisionnement serait essentielle pour réussir leur programme environnemental, social et de gouvernance (ESG).
Brink estime qu'à un moment où les directeurs des achats subissent encore les conséquences d'une multitude de perturbations – les catastrophes naturelles, les conflits géopolitiques, l'inflation, la pénurie de main-d'œuvre et la COVID-19 –, il y aurait une chance de rendre le processus d'approvisionnement plus durable.
Il semble cependant que les entreprises continuent à utiliser des critères traditionnels dans leurs choix en matière de fournisseurs et d'approvisionnement, tels que le coût, la qualité et le niveau de service. Faisant référence à un rapport d'enquête d'Oliver Wyman (2022), Brink note en effet que seule une petite minorité d'entreprises, entre 2 % et 3 %, comptent sur les paramètres ESG pour guider leurs achats. Il est à noter toutefois qu'une majorité des entreprises consultées par Oliver Wyman incluent désormais systématiquement ce type de critères dans leurs évaluations.
Brink estime que pour que la durabilité des achats devienne une composante substantielle du modèle d'affaires d'une entreprise, les hauts dirigeants doivent connaître le coût qu'entraîne la non-intégration des critères ESG dans le processus d'approvisionnement.
Certes, les dirigeants d'entreprise sont toujours à l'écoute des attentes de leurs clients et investisseurs en matière de réduction des émissions et de gestion des risques climatiques. Cependant, pour qu'ils soient informés des meilleures pratiques, Brink pense que les entreprises devraient élargir leurs compétences et redéfinir les priorités des processus décisionnels pour mettre l'accent sur les critères ESG. Cette mise à niveau nécessitera assurément un effort soutenu et systématique qui devra s'insérer dans les efforts de définition de la stratégie de l'entreprise.
Bref, le problème principal qui entrave le recours aux achats comme outil stratégique serait la difficulté à faire des données ESG quantitatives un facteur prédominant dans le processus de sélection des fournisseurs et les décisions d'approvisionnement. En revanche, il y aurait un petit nombre d'entreprises qui ont été capables de traduire les critères ESG en objectifs de gestion solides et en indicateurs de performance clés. Dans certains cas, elles auraient conçu de nouvelles approches opérationnelles quant aux activités essentielles de l'entreprise.
Puisqu'apparemment, les émissions de la chaîne d'approvisionnement jouent un rôle majeur dans l'empreinte carbone des entreprises, Brink note que celles-ci ne semblent pas être en mesure d'utiliser leurs achats comme levier décisif pour réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Bref, une gestion efficace de la chaîne d'approvisionnement serait essentielle pour réussir leur programme environnemental, social et de gouvernance (ESG).
Brink estime qu'à un moment où les directeurs des achats subissent encore les conséquences d'une multitude de perturbations – les catastrophes naturelles, les conflits géopolitiques, l'inflation, la pénurie de main-d'œuvre et la COVID-19 –, il y aurait une chance de rendre le processus d'approvisionnement plus durable.
Il semble cependant que les entreprises continuent à utiliser des critères traditionnels dans leurs choix en matière de fournisseurs et d'approvisionnement, tels que le coût, la qualité et le niveau de service. Faisant référence à un rapport d'enquête d'Oliver Wyman (2022), Brink note en effet que seule une petite minorité d'entreprises, entre 2 % et 3 %, comptent sur les paramètres ESG pour guider leurs achats. Il est à noter toutefois qu'une majorité des entreprises consultées par Oliver Wyman incluent désormais systématiquement ce type de critères dans leurs évaluations.
Brink estime que pour que la durabilité des achats devienne une composante substantielle du modèle d'affaires d'une entreprise, les hauts dirigeants doivent connaître le coût qu'entraîne la non-intégration des critères ESG dans le processus d'approvisionnement.
Certes, les dirigeants d'entreprise sont toujours à l'écoute des attentes de leurs clients et investisseurs en matière de réduction des émissions et de gestion des risques climatiques. Cependant, pour qu'ils soient informés des meilleures pratiques, Brink pense que les entreprises devraient élargir leurs compétences et redéfinir les priorités des processus décisionnels pour mettre l'accent sur les critères ESG. Cette mise à niveau nécessitera assurément un effort soutenu et systématique qui devra s'insérer dans les efforts de définition de la stratégie de l'entreprise.
Bref, le problème principal qui entrave le recours aux achats comme outil stratégique serait la difficulté à faire des données ESG quantitatives un facteur prédominant dans le processus de sélection des fournisseurs et les décisions d'approvisionnement. En revanche, il y aurait un petit nombre d'entreprises qui ont été capables de traduire les critères ESG en objectifs de gestion solides et en indicateurs de performance clés. Dans certains cas, elles auraient conçu de nouvelles approches opérationnelles quant aux activités essentielles de l'entreprise.