L’inflation, mère des petits boulots
Les Affaires rapporte que les Canadiens acculés par l’inflation se tournent de plus en plus vers les petits boulots. Certains vendent des articles d’occasion, d’autres s’enrôlent comme conducteurs pour des services de livraison ou comme ambassadeurs de marques… Une étude menée par Accenture rapporte que 41 % des Canadiens ont pour projet de commencer une activité secondaire telle que la garde d’enfants, la promenade de chiens ou la vente d’articles pour avoir un revenu supplémentaire. Également, un sondage a révélé que 39 % des répondants accepteraient de travailler des heures supplémentaires pour se faire un peu plus d’argent.
Le travail de livreur ou de conducteur pour des entreprises de covoiturage est le plus apprécié de ceux qui recherchent de petits boulots. En effet, durant la pandémie, de nombreuses personnes ont été mises à pied et se sont tournées vers les petits boulots pour subvenir à leurs besoins. Ces emplois n’offrent cependant pas d’avantages sociaux. Les travailleurs de cette catégorie sont considérés comme des entrepreneurs indépendants. De ce fait, ils n’ont pas de protection en cas d’accident du travail. Par ailleurs, lorsque l’on choisit cette option, il faut être conscient que lors de la déclaration de revenus, il faudra réclamer les déductions applicables et s’assurer qu’il n’y a pas de conflits avec une autre source de revenus. De plus, il faut être prudent quant à ses propres aptitudes, car combiner des heures supplémentaires et de petits boulots peut entraîner un épuisement professionnel. En outre, une inflation plus élevée pourrait se traduire par une baisse de rentabilité des petits boulots, notamment dans le secteur de la livraison, avec l’augmentation du coût de l’essence.
Le Soleil rapporte toutefois que le ralentissement économique prédit pour l’année 2023 pourrait nuire aux petits boulots à cause de la vigueur de l’emploi. Normalement, en période de récession, il y a beaucoup de mises à pied, donc les chômeurs recherchent du travail partout où ils peuvent en trouver. Également, les employeurs s’attellent en ces périodes à réduire leurs coûts en embauchant des travailleurs contractuels ou à temps partiel. Dans le cas actuel, le ralentissement économique se produit dans un contexte où le taux de chômage est bas, soit 5,0 % en décembre 2022. Par conséquent, les employeurs ont du mal à recruter la main-d’œuvre dont ils ont besoin. De plus, les baby-boomers continuent à prendre leur retraite, laissant des emplois à combler. Cela montre que les travailleurs ont plus d’options d’emploi. Il ne serait pas surprenant qu’on se retrouve dans un environnement où les gens délaissent les petits boulots pour saisir les occasions d’emplois offrant tous les avantages.
Les Affaires rapporte que les Canadiens acculés par l’inflation se tournent de plus en plus vers les petits boulots. Certains vendent des articles d’occasion, d’autres s’enrôlent comme conducteurs pour des services de livraison ou comme ambassadeurs de marques… Une étude menée par Accenture rapporte que 41 % des Canadiens ont pour projet de commencer une activité secondaire telle que la garde d’enfants, la promenade de chiens ou la vente d’articles pour avoir un revenu supplémentaire. Également, un sondage a révélé que 39 % des répondants accepteraient de travailler des heures supplémentaires pour se faire un peu plus d’argent.
Le travail de livreur ou de conducteur pour des entreprises de covoiturage est le plus apprécié de ceux qui recherchent de petits boulots. En effet, durant la pandémie, de nombreuses personnes ont été mises à pied et se sont tournées vers les petits boulots pour subvenir à leurs besoins. Ces emplois n’offrent cependant pas d’avantages sociaux. Les travailleurs de cette catégorie sont considérés comme des entrepreneurs indépendants. De ce fait, ils n’ont pas de protection en cas d’accident du travail. Par ailleurs, lorsque l’on choisit cette option, il faut être conscient que lors de la déclaration de revenus, il faudra réclamer les déductions applicables et s’assurer qu’il n’y a pas de conflits avec une autre source de revenus. De plus, il faut être prudent quant à ses propres aptitudes, car combiner des heures supplémentaires et de petits boulots peut entraîner un épuisement professionnel. En outre, une inflation plus élevée pourrait se traduire par une baisse de rentabilité des petits boulots, notamment dans le secteur de la livraison, avec l’augmentation du coût de l’essence.
Le Soleil rapporte toutefois que le ralentissement économique prédit pour l’année 2023 pourrait nuire aux petits boulots à cause de la vigueur de l’emploi. Normalement, en période de récession, il y a beaucoup de mises à pied, donc les chômeurs recherchent du travail partout où ils peuvent en trouver. Également, les employeurs s’attellent en ces périodes à réduire leurs coûts en embauchant des travailleurs contractuels ou à temps partiel. Dans le cas actuel, le ralentissement économique se produit dans un contexte où le taux de chômage est bas, soit 5,0 % en décembre 2022. Par conséquent, les employeurs ont du mal à recruter la main-d’œuvre dont ils ont besoin. De plus, les baby-boomers continuent à prendre leur retraite, laissant des emplois à combler. Cela montre que les travailleurs ont plus d’options d’emploi. Il ne serait pas surprenant qu’on se retrouve dans un environnement où les gens délaissent les petits boulots pour saisir les occasions d’emplois offrant tous les avantages.