L’industrie de l’aviation fait face à une pénurie sans précédent de pilotes, de mécaniciens et de plusieurs autres catégories d’emploi
Brink commente les conséquences de la pénurie sévère et généralisée de personnel, toutes catégories d'emploi confondues, qui frappe l'industrie de l'aviation en Amérique du Nord. En 2022, par exemple, la pénurie de pilotes aurait entraîné une diminution du nombre de vols vers des destinations moins populaires. De plus, des pilotes auraient quitté des compagnies aériennes régionales au profit des gros joueurs.
En 2023, l'industrie de l'aviation semble déjà ressentir les effets d'un manque d'environ 12 000 mécaniciens, selon les données d'Oliver Wyman. Cet écart représenterait, selon Brink, environ 14 % de la main-d'œuvre totale des mécaniciens, dont le travail est hautement spécialisé. C'est précisément la sophistication de la formation requise, en plus du bassin très limité de candidats, qui rend difficile la résolution rapide de ce problème. Enfin, il y aurait également trop peu de travailleurs disponibles, notamment parmi les contrôleurs de la circulation aérienne et le personnel au sol, pour pourvoir de nombreux autres postes.
Cette situation s'expliquerait essentiellement par le départ à la retraite des baby-boomers et par le nombre insuffisant de travailleurs de la génération Y et de la génération Z pour combler le vide. Une récente enquête d'Oliver Wyman signale que jusqu'à 35 % de la main-d'œuvre actuelle des mécaniciens a entre 55 et 64 ans. Cela veut dire que plus d'un tiers des travailleurs sont à la retraite ou sont très proches de la prendre.
Pour surmonter ces défis, les compagnies aériennes ont essayé – hormis la réduction de l'offre de services – d'attirer ou de retenir des candidats en leur offrant de meilleurs salaires, un fait qui, dit-on, serait surtout perceptible chez les compagnies régionales. De même, on constate des initiatives qui mettent l'accent sur l'avancement professionnel et la sécurité d'emploi à long terme.
L'amélioration des perspectives professionnelles expliquerait l'intérêt croissant des pilotes pour l'obtention d'une certification de pilote de ligne (ATP). Celle-ci serait incontournable pour avoir la chance de piloter un avion de ligne commercial et éventuellement devenir capitaine. Apparemment, selon les données de la Federal Aviation Administration, 9 500 pilotes auraient obtenu cette certification en 2022.
Brink note que, selon les analyses d'Oliver Wyman, la pénurie de pilotes devrait s'atténuer à terme. Elle devrait atteindre en 2026 un sommet d'environ 24 000 pilotes, soit un peu moins que les 30 000 initialement prévus en raison des retraites anticipées liées à la COVID-19. Il n'en reste pas moins que cela représente environ 23 % du nombre total de pilotes. Vers 2032, l'écart devrait se réduire à environ 17 000, soit 15 % de la main-d'œuvre, ce qui correspond à la pénurie pour cette année et la prochaine.
Brink commente les conséquences de la pénurie sévère et généralisée de personnel, toutes catégories d'emploi confondues, qui frappe l'industrie de l'aviation en Amérique du Nord. En 2022, par exemple, la pénurie de pilotes aurait entraîné une diminution du nombre de vols vers des destinations moins populaires. De plus, des pilotes auraient quitté des compagnies aériennes régionales au profit des gros joueurs.
En 2023, l'industrie de l'aviation semble déjà ressentir les effets d'un manque d'environ 12 000 mécaniciens, selon les données d'Oliver Wyman. Cet écart représenterait, selon Brink, environ 14 % de la main-d'œuvre totale des mécaniciens, dont le travail est hautement spécialisé. C'est précisément la sophistication de la formation requise, en plus du bassin très limité de candidats, qui rend difficile la résolution rapide de ce problème. Enfin, il y aurait également trop peu de travailleurs disponibles, notamment parmi les contrôleurs de la circulation aérienne et le personnel au sol, pour pourvoir de nombreux autres postes.
Cette situation s'expliquerait essentiellement par le départ à la retraite des baby-boomers et par le nombre insuffisant de travailleurs de la génération Y et de la génération Z pour combler le vide. Une récente enquête d'Oliver Wyman signale que jusqu'à 35 % de la main-d'œuvre actuelle des mécaniciens a entre 55 et 64 ans. Cela veut dire que plus d'un tiers des travailleurs sont à la retraite ou sont très proches de la prendre.
Pour surmonter ces défis, les compagnies aériennes ont essayé – hormis la réduction de l'offre de services – d'attirer ou de retenir des candidats en leur offrant de meilleurs salaires, un fait qui, dit-on, serait surtout perceptible chez les compagnies régionales. De même, on constate des initiatives qui mettent l'accent sur l'avancement professionnel et la sécurité d'emploi à long terme.
L'amélioration des perspectives professionnelles expliquerait l'intérêt croissant des pilotes pour l'obtention d'une certification de pilote de ligne (ATP). Celle-ci serait incontournable pour avoir la chance de piloter un avion de ligne commercial et éventuellement devenir capitaine. Apparemment, selon les données de la Federal Aviation Administration, 9 500 pilotes auraient obtenu cette certification en 2022.
Brink note que, selon les analyses d'Oliver Wyman, la pénurie de pilotes devrait s'atténuer à terme. Elle devrait atteindre en 2026 un sommet d'environ 24 000 pilotes, soit un peu moins que les 30 000 initialement prévus en raison des retraites anticipées liées à la COVID-19. Il n'en reste pas moins que cela représente environ 23 % du nombre total de pilotes. Vers 2032, l'écart devrait se réduire à environ 17 000, soit 15 % de la main-d'œuvre, ce qui correspond à la pénurie pour cette année et la prochaine.