L’industrie canadienne des pièces automobiles tire la sonnette d’alarme quant aux investissements chinois au Mexique
Un article du Globe and Mail révèle que l’industrie canadienne des pièces automobiles exprime des inquiétudes relativement à une série d’investissements effectués par des entreprises chinoises dans l’industrie automobile mexicaine. Ces mesures, selon elle, visent à contourner les règles de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique qui accordent un traitement tarifaire favorable aux voitures fabriquées principalement avec des pièces nord-américaines.
Le président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, qui représente l’industrie canadienne, se dit préoccupé par le fait que les investissements sont effectués par des entités qui appartiennent au gouvernement chinois ou qui bénéficient grandement du soutien de l’État chinois. Il ajoute que cette concurrence parrainée par l’État finira par coûter des profits et des emplois aux fabricants canadiens de pièces automobiles.
Plus de 65 entreprises canadiennes du secteur automobile exploitent environ 120 usines au Mexique, où elles emploient plus de 44 000 personnes. Au Canada, l’industrie des pièces automobiles emploie environ 100 000 personnes, y compris celles qui fabriquent les outils nécessaires à la fabrication des pièces.
« Toutes ces entreprises chinoises ont accès à des capitaux bon marché, bénéficient d’un plan central et s’inscrivent dans un objectif géopolitique plus large visant à affaiblir la base nord-américaine. Les fournisseurs canadiens tentent simplement d’être rentables et solvables dans un marché libre. »
En vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, les constructeurs automobiles peuvent importer des voitures aux États-Unis en franchise de droits, à condition que 75 pour cent des pièces de chaque véhicule soient fabriquées en Amérique du Nord.
Au moins six marques automobiles chinoises sont arrivées au Mexique ces dernières années, notamment MG Motors, dont la société mère est le constructeur automobile public chinois SAIC Motor; Chang’an Automobile Co., qui appartient à un constructeur automobile étatique chinois; et Beijing Automotive Group Co., un constructeur public.
Les importations mexicaines de voitures fabriquées en Chine supplantent les importations en provenance d’Amérique du Nord. L’Association mexicaine des distributeurs automobiles a annoncé en septembre que les importations de voitures chinoises avaient augmenté de 62,6 pour cent au cours des huit premiers mois de 2023, par rapport à la même période en 2022. La part de la Chine sur le marché intérieur mexicain était de près de 20 pour cent, en hausse, contre 5,7 pour cent auparavant.
La Chine a déjà déployé des efforts pour donner à son secteur automobile un avantage concurrentiel sur le marché émergent des véhicules électriques. Pékin a récemment annoncé des restrictions plus strictes à l’exportation sur le graphite, un intrant crucial pour les véhicules électriques. L’année dernière, la Chine était la source de 65 pour cent du graphite extrait.
Les importations de véhicules électriques chinois au Canada ont également explosé. Les expéditions de véhicules électriques chinois au Canada ont bondi à 1,1 milliard de dollars au cours des huit premiers mois de 2023, contre 34 millions de dollars au cours de la même période de l’année précédente, selon Statistique Canada. Et, contrairement aux États-Unis, les programmes d’incitation à l’achat de véhicules électriques existants au Canada ne tiennent pas compte du lieu de fabrication des batteries des véhicules.
Un article du Globe and Mail révèle que l’industrie canadienne des pièces automobiles exprime des inquiétudes relativement à une série d’investissements effectués par des entreprises chinoises dans l’industrie automobile mexicaine. Ces mesures, selon elle, visent à contourner les règles de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique qui accordent un traitement tarifaire favorable aux voitures fabriquées principalement avec des pièces nord-américaines.
Le président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, qui représente l’industrie canadienne, se dit préoccupé par le fait que les investissements sont effectués par des entités qui appartiennent au gouvernement chinois ou qui bénéficient grandement du soutien de l’État chinois. Il ajoute que cette concurrence parrainée par l’État finira par coûter des profits et des emplois aux fabricants canadiens de pièces automobiles.
Plus de 65 entreprises canadiennes du secteur automobile exploitent environ 120 usines au Mexique, où elles emploient plus de 44 000 personnes. Au Canada, l’industrie des pièces automobiles emploie environ 100 000 personnes, y compris celles qui fabriquent les outils nécessaires à la fabrication des pièces.
« Toutes ces entreprises chinoises ont accès à des capitaux bon marché, bénéficient d’un plan central et s’inscrivent dans un objectif géopolitique plus large visant à affaiblir la base nord-américaine. Les fournisseurs canadiens tentent simplement d’être rentables et solvables dans un marché libre. »
En vertu de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, les constructeurs automobiles peuvent importer des voitures aux États-Unis en franchise de droits, à condition que 75 pour cent des pièces de chaque véhicule soient fabriquées en Amérique du Nord.
Au moins six marques automobiles chinoises sont arrivées au Mexique ces dernières années, notamment MG Motors, dont la société mère est le constructeur automobile public chinois SAIC Motor; Chang’an Automobile Co., qui appartient à un constructeur automobile étatique chinois; et Beijing Automotive Group Co., un constructeur public.
Les importations mexicaines de voitures fabriquées en Chine supplantent les importations en provenance d’Amérique du Nord. L’Association mexicaine des distributeurs automobiles a annoncé en septembre que les importations de voitures chinoises avaient augmenté de 62,6 pour cent au cours des huit premiers mois de 2023, par rapport à la même période en 2022. La part de la Chine sur le marché intérieur mexicain était de près de 20 pour cent, en hausse, contre 5,7 pour cent auparavant.
La Chine a déjà déployé des efforts pour donner à son secteur automobile un avantage concurrentiel sur le marché émergent des véhicules électriques. Pékin a récemment annoncé des restrictions plus strictes à l’exportation sur le graphite, un intrant crucial pour les véhicules électriques. L’année dernière, la Chine était la source de 65 pour cent du graphite extrait.
Les importations de véhicules électriques chinois au Canada ont également explosé. Les expéditions de véhicules électriques chinois au Canada ont bondi à 1,1 milliard de dollars au cours des huit premiers mois de 2023, contre 34 millions de dollars au cours de la même période de l’année précédente, selon Statistique Canada. Et, contrairement aux États-Unis, les programmes d’incitation à l’achat de véhicules électriques existants au Canada ne tiennent pas compte du lieu de fabrication des batteries des véhicules.