L’industrie américaine du camionnage fait face aux nouvelles règles d’émissions proposées par l’administration Biden
CCJ commente les réactions des acteurs de l’industrie du camionnage face aux nouvelles règles d’émissions proposées par l’administration Biden, qui imposent des exigences d’électrification accrues pour les véhicules légers et lourds. En effet, les nouvelles exigences proposées par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) favorisent une transition dite « technologiquement neutre ». Selon cette approche, on prévoit d’utiliser davantage de voitures à essence propre, hybrides ou à pile à combustible et de recourir à plusieurs autres innovations pour satisfaire des normes plus strictes.
Cependant, le fer de lance est la popularisation des véhicules électriques. CCJ note que sur le plan technologique, les normes proposées par l’EPA pourraient se traduire, d’ici 2032, par l’électrification de 67 % des nouvelles voitures et des camions légers ainsi que de 50 % des véhicules spécialisés, comme les bus et les transporteurs de déchets. À cela, il faudrait ajouter 35 % de nouveaux tracteurs régionaux à courte distance et 25 % de nouveaux camions longue distance. Apparemment, pour l’administration Biden, cette évolution est réaliste, étant donné l’amélioration de la technologie des véhicules électriques, la diminution graduelle de leur coût et l’augmentation rapide de la demande.
La nouvelle réglementation a déclenché de nombreuses réactions. Par exemple, les American Trucking Associations ont déclaré, par l’intermédiaire de leur président, que l’implantation des normes d’émissions les plus avancées (phase 3) devait prendre en considération les complexités auxquelles fait face l’industrie du camionnage. Celle-ci doit gérer la transition vers un avenir à zéro émission tout en déplaçant simultanément plus de 72 % du fret de l’économie américaine.
Il y aurait également des inquiétudes en raison de l’accent mis sur l’électrification des voitures. Des analystes, comme Karl Brauer chez iSeeCars, signalent que la chaîne d’approvisionnement mondiale actuelle n’est pas en mesure de produire des véhicules électriques au même rythme que l’on met les véhicules à essence sur le marché.
D’autres pensent que l’électrification porte atteinte à la conception des combustibles renouvelables. Le président de Natural Gas Vehicles for America (NGVA) – une organisation à but non lucratif qui soutient la décision de l’administration Biden – signale que les technologies des véhicules électriques à pile de combustible font encore face à de nombreux obstacles. Ce n’est pas le cas des véhicules alimentés au gaz naturel renouvelable (GNR), qui est reconnu comme ayant la valeur d’intensité en carbone la plus faible parmi tous les carburants de transport.
Le GNR aurait des avantages supplémentaires. La NGVA note qu’il s’agit d’un combustible dont l’approvisionnement ne suscite pas d’inquiétude, car il est disponible dans les 50 États américains. De plus, il y aurait déjà un réseau national de ravitailleurs (et de distributeurs), de fournisseurs et de prestataires de services établis. Fait intéressant, il s’agirait d’une technologie automobile dont la fiabilité est déjà démontrée.
CCJ commente les réactions des acteurs de l’industrie du camionnage face aux nouvelles règles d’émissions proposées par l’administration Biden, qui imposent des exigences d’électrification accrues pour les véhicules légers et lourds. En effet, les nouvelles exigences proposées par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) favorisent une transition dite « technologiquement neutre ». Selon cette approche, on prévoit d’utiliser davantage de voitures à essence propre, hybrides ou à pile à combustible et de recourir à plusieurs autres innovations pour satisfaire des normes plus strictes.
Cependant, le fer de lance est la popularisation des véhicules électriques. CCJ note que sur le plan technologique, les normes proposées par l’EPA pourraient se traduire, d’ici 2032, par l’électrification de 67 % des nouvelles voitures et des camions légers ainsi que de 50 % des véhicules spécialisés, comme les bus et les transporteurs de déchets. À cela, il faudrait ajouter 35 % de nouveaux tracteurs régionaux à courte distance et 25 % de nouveaux camions longue distance. Apparemment, pour l’administration Biden, cette évolution est réaliste, étant donné l’amélioration de la technologie des véhicules électriques, la diminution graduelle de leur coût et l’augmentation rapide de la demande.
La nouvelle réglementation a déclenché de nombreuses réactions. Par exemple, les American Trucking Associations ont déclaré, par l’intermédiaire de leur président, que l’implantation des normes d’émissions les plus avancées (phase 3) devait prendre en considération les complexités auxquelles fait face l’industrie du camionnage. Celle-ci doit gérer la transition vers un avenir à zéro émission tout en déplaçant simultanément plus de 72 % du fret de l’économie américaine.
Il y aurait également des inquiétudes en raison de l’accent mis sur l’électrification des voitures. Des analystes, comme Karl Brauer chez iSeeCars, signalent que la chaîne d’approvisionnement mondiale actuelle n’est pas en mesure de produire des véhicules électriques au même rythme que l’on met les véhicules à essence sur le marché.
D’autres pensent que l’électrification porte atteinte à la conception des combustibles renouvelables. Le président de Natural Gas Vehicles for America (NGVA) – une organisation à but non lucratif qui soutient la décision de l’administration Biden – signale que les technologies des véhicules électriques à pile de combustible font encore face à de nombreux obstacles. Ce n’est pas le cas des véhicules alimentés au gaz naturel renouvelable (GNR), qui est reconnu comme ayant la valeur d’intensité en carbone la plus faible parmi tous les carburants de transport.
Le GNR aurait des avantages supplémentaires. La NGVA note qu’il s’agit d’un combustible dont l’approvisionnement ne suscite pas d’inquiétude, car il est disponible dans les 50 États américains. De plus, il y aurait déjà un réseau national de ravitailleurs (et de distributeurs), de fournisseurs et de prestataires de services établis. Fait intéressant, il s’agirait d’une technologie automobile dont la fiabilité est déjà démontrée.