L’industrie aéronautique établit une alliance pour prévenir l’introduction de pièces non autorisées dans sa chaîne d’approvisionnement
American Machinist commente l’établissement d’une alliance de constructeurs aérospatiaux commerciaux et de compagnies aériennes afin d’endiguer le problème de l’introduction de pièces non autorisées dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de l’aviation.
Safran spécifie que les membres fondateurs de cette alliance – appelée l’Aviation Supply Chain Integrity Coalition – comprennent des représentants de haut niveau des entreprises Airbus, American Airlines, Boeing, Delta Air Lines, GE Aerospace, Safran, StandardAero et United Airlines. L’ancien président du Conseil national de la sécurité des transports aux États-Unis, Robert Sumwalt, et l’ancien secrétaire adjoint aux transports des États-Unis, John D. Porcari, seront coprésidents de la coalition.
Pour étayer la pertinence de cette alliance, American Machinist fait référence aux propos de Robert Sumwalt – qui copréside l’Aviation Supply Chain Integrity Coalition –, selon qui en 2023, grâce à une action rapide de l’industrie aéronautique, on a pu empêcher un acteur malhonnête d’introduire des pièces contrefaites dans la chaîne d’approvisionnement. Cependant, on a compris que pour éviter ces occurrences à l’avenir, il faudrait mettre en place des mesures supplémentaires.
Le site 100 Knots explique que la genèse de cet effort de collaboration remonte aux révélations faites par CFM International, un important constructeur de moteurs à réaction, qui a déclaré avoir découvert que des milliers de composants de moteurs auraient été intégrés subrepticement dans la chaîne d’approvisionnement et, de surcroît, accompagnés de documents contrefaits. Étant donné les implications pour la sécurité des aéronefs, la révélation de ce fait troublant dans le labyrinthe du réseau d’approvisionnement de l’aviation a suscité une réaction proactive de la part des piliers de l’industrie.
Safran précise qu’un examen approfondi ultérieur a révélé que moins de 1 % des moteurs CFM étaient concernés et que la plupart des pièces en cause étaient des éléments non numérotés comme des boulons, des rondelles et des bagues. On souligne cependant la pertinence de réviser et renforcer ces mesures. C’est pourquoi, selon American Machinist, cette coalition se penchera sur le processus d’évaluation et sur d’autres mesures prises par CFM et ses sociétés mères l’année dernière, qui ont permis de déterminer que moins de 1 % des moteurs CFM n’étaient pas autorisés.
Enfin, on signale que ce mois-ci, la coalition a mis en marche un processus d’évaluation de 90 jours dans le but d’identifier les occasions de renforcer les opérations existantes de la chaîne d’approvisionnement. Ce processus devra aboutir à la publication d’un rapport étoffé et fondé sur les résultats de l’évaluation, qui devra proposer une série de recommandations pour garantir le respect des normes de sécurité et prévenir l’introduction de pièces d’aviation non approuvées dans la chaîne d’approvisionnement. Le travail de la coalition s’appuiera sur les contributions des constructeurs et des compagnies aériennes ainsi que sur l’expertise des centres d’entretien, de réparation et d’évaluation.
American Machinist commente l’établissement d’une alliance de constructeurs aérospatiaux commerciaux et de compagnies aériennes afin d’endiguer le problème de l’introduction de pièces non autorisées dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de l’aviation.
Safran spécifie que les membres fondateurs de cette alliance – appelée l’Aviation Supply Chain Integrity Coalition – comprennent des représentants de haut niveau des entreprises Airbus, American Airlines, Boeing, Delta Air Lines, GE Aerospace, Safran, StandardAero et United Airlines. L’ancien président du Conseil national de la sécurité des transports aux États-Unis, Robert Sumwalt, et l’ancien secrétaire adjoint aux transports des États-Unis, John D. Porcari, seront coprésidents de la coalition.
Pour étayer la pertinence de cette alliance, American Machinist fait référence aux propos de Robert Sumwalt – qui copréside l’Aviation Supply Chain Integrity Coalition –, selon qui en 2023, grâce à une action rapide de l’industrie aéronautique, on a pu empêcher un acteur malhonnête d’introduire des pièces contrefaites dans la chaîne d’approvisionnement. Cependant, on a compris que pour éviter ces occurrences à l’avenir, il faudrait mettre en place des mesures supplémentaires.
Le site 100 Knots explique que la genèse de cet effort de collaboration remonte aux révélations faites par CFM International, un important constructeur de moteurs à réaction, qui a déclaré avoir découvert que des milliers de composants de moteurs auraient été intégrés subrepticement dans la chaîne d’approvisionnement et, de surcroît, accompagnés de documents contrefaits. Étant donné les implications pour la sécurité des aéronefs, la révélation de ce fait troublant dans le labyrinthe du réseau d’approvisionnement de l’aviation a suscité une réaction proactive de la part des piliers de l’industrie.
Safran précise qu’un examen approfondi ultérieur a révélé que moins de 1 % des moteurs CFM étaient concernés et que la plupart des pièces en cause étaient des éléments non numérotés comme des boulons, des rondelles et des bagues. On souligne cependant la pertinence de réviser et renforcer ces mesures. C’est pourquoi, selon American Machinist, cette coalition se penchera sur le processus d’évaluation et sur d’autres mesures prises par CFM et ses sociétés mères l’année dernière, qui ont permis de déterminer que moins de 1 % des moteurs CFM n’étaient pas autorisés.
Enfin, on signale que ce mois-ci, la coalition a mis en marche un processus d’évaluation de 90 jours dans le but d’identifier les occasions de renforcer les opérations existantes de la chaîne d’approvisionnement. Ce processus devra aboutir à la publication d’un rapport étoffé et fondé sur les résultats de l’évaluation, qui devra proposer une série de recommandations pour garantir le respect des normes de sécurité et prévenir l’introduction de pièces d’aviation non approuvées dans la chaîne d’approvisionnement. Le travail de la coalition s’appuiera sur les contributions des constructeurs et des compagnies aériennes ainsi que sur l’expertise des centres d’entretien, de réparation et d’évaluation.