L’indice de relocalisation 2024 de Kearney : « Made in America, for America »
Le 11e rapport annuel de Kearney sur l’indice de relocalisation conclut qu’à mesure que les activités de relocalisation et de proximité augmentent, le slogan « Made in America, for America » devient bien plus qu’un autocollant de pare-chocs pour l’année électorale. En fait, il décrit l’avenir prévisible de la fabrication industrielle dans l’hémisphère occidental.
L’indice est déterminé en divisant les importations de produits manufacturés en provenance de 14 pays et régions asiatiques à faible coût par la production brute manufacturière intérieure des États-Unis pour calculer le ratio des importations manufacturières. L’indice de relocalisation reflète l’évolution de ce ratio d’une année sur l’autre.
Ce 11e rapport annuel révèle que les efforts de production industrielle de proximité et de relocalisation des États-Unis, du Canada et du Mexique continuent de priver de parts de marché les fabricants de pays et régions asiatiques à faible coût, y compris la Chine continentale.
Les importations américaines en provenance de ces 14 pays et régions ont diminué de 143 milliards de dollars US, étant passées de 1 021 milliards de dollars en 2022 à 878 milliards de dollars en 2023. La majeure partie de la baisse des importations en provenance de cette région a été causée par une réduction de 20 % (ou 105 milliards de dollars) des importations chinoises.
Malgré tout, les entreprises chinoises sont toujours très impliquées dans le jeu des importations américaines. Le rapport a constaté une corrélation entre l’augmentation des importations américaines en provenance de ces 14 pays et régions, à l’exclusion de la Chine continentale, et les importations de ces pays en provenance de Chine continentale.
L’année dernière, pour la première fois, le Mexique a dépassé la Chine continentale en tant que plus grand exportateur vers les États-Unis. Les importations américaines de produits manufacturés mexicains sont passées de 320 milliards de dollars à 422 milliards de dollars (32 %) depuis l’époque pré-COVID.
Mais les entreprises et les consommateurs américains commencent véritablement à « acheter américain », comme le montre l’indice d’autosuffisance américain. Cet indice a progressivement diminué de 2013 à 2020, mais a commencé à s’inverser modestement en 2021 et a augmenté de 5 % entre 2022 et 2023.
Les investissements américains dans la production brute du secteur manufacturier national restent solides, mais, bien qu’ils reçoivent un soutien considérable des secteurs privé et public, ils sont toujours confrontés à des obstacles majeurs, notamment un manque criant de travailleurs qualifiés, des coûts de main-d’œuvre plus élevés et des problèmes d’infrastructure.
Voici quelques autres faits saillants du rapport :
Les éléments clés signalés par les dirigeants, y compris dans leurs analyses de rentabilisation, sont en grande partie les mêmes que ceux des années précédentes.
Trente-huit pour cent des dirigeants du secteur manufacturier interrogés envisagent de continuer à délocaliser leurs opérations hors de la Chine continentale, tandis que 25 pour cent envisagent de délocaliser leurs activités hors de l’Inde et 14 pour cent envisagent de quitter le Vietnam.
L’Europe a affiché une croissance relative remarquable des importations américaines en 2023. Sa part a augmenté de 1,2 pour cent, pour atteindre 24,6 pour cent. En raison de la baisse globale des importations américaines, cela se traduit par une augmentation globale d’environ 7 milliards de dollars seulement. Mais, en termes relatifs, la croissance des importations européennes n’a été dépassée que par le Mexique.
Le 11e rapport annuel de Kearney sur l’indice de relocalisation conclut qu’à mesure que les activités de relocalisation et de proximité augmentent, le slogan « Made in America, for America » devient bien plus qu’un autocollant de pare-chocs pour l’année électorale. En fait, il décrit l’avenir prévisible de la fabrication industrielle dans l’hémisphère occidental.
L’indice est déterminé en divisant les importations de produits manufacturés en provenance de 14 pays et régions asiatiques à faible coût par la production brute manufacturière intérieure des États-Unis pour calculer le ratio des importations manufacturières. L’indice de relocalisation reflète l’évolution de ce ratio d’une année sur l’autre.
Ce 11e rapport annuel révèle que les efforts de production industrielle de proximité et de relocalisation des États-Unis, du Canada et du Mexique continuent de priver de parts de marché les fabricants de pays et régions asiatiques à faible coût, y compris la Chine continentale.
Les importations américaines en provenance de ces 14 pays et régions ont diminué de 143 milliards de dollars US, étant passées de 1 021 milliards de dollars en 2022 à 878 milliards de dollars en 2023. La majeure partie de la baisse des importations en provenance de cette région a été causée par une réduction de 20 % (ou 105 milliards de dollars) des importations chinoises.
Malgré tout, les entreprises chinoises sont toujours très impliquées dans le jeu des importations américaines. Le rapport a constaté une corrélation entre l’augmentation des importations américaines en provenance de ces 14 pays et régions, à l’exclusion de la Chine continentale, et les importations de ces pays en provenance de Chine continentale.
L’année dernière, pour la première fois, le Mexique a dépassé la Chine continentale en tant que plus grand exportateur vers les États-Unis. Les importations américaines de produits manufacturés mexicains sont passées de 320 milliards de dollars à 422 milliards de dollars (32 %) depuis l’époque pré-COVID.
Mais les entreprises et les consommateurs américains commencent véritablement à « acheter américain », comme le montre l’indice d’autosuffisance américain. Cet indice a progressivement diminué de 2013 à 2020, mais a commencé à s’inverser modestement en 2021 et a augmenté de 5 % entre 2022 et 2023.
Les investissements américains dans la production brute du secteur manufacturier national restent solides, mais, bien qu’ils reçoivent un soutien considérable des secteurs privé et public, ils sont toujours confrontés à des obstacles majeurs, notamment un manque criant de travailleurs qualifiés, des coûts de main-d’œuvre plus élevés et des problèmes d’infrastructure.
Voici quelques autres faits saillants du rapport :
Les éléments clés signalés par les dirigeants, y compris dans leurs analyses de rentabilisation, sont en grande partie les mêmes que ceux des années précédentes.
Trente-huit pour cent des dirigeants du secteur manufacturier interrogés envisagent de continuer à délocaliser leurs opérations hors de la Chine continentale, tandis que 25 pour cent envisagent de délocaliser leurs activités hors de l’Inde et 14 pour cent envisagent de quitter le Vietnam.
L’Europe a affiché une croissance relative remarquable des importations américaines en 2023. Sa part a augmenté de 1,2 pour cent, pour atteindre 24,6 pour cent. En raison de la baisse globale des importations américaines, cela se traduit par une augmentation globale d’environ 7 milliards de dollars seulement. Mais, en termes relatifs, la croissance des importations européennes n’a été dépassée que par le Mexique.