L’impression 3D de biomatériaux redéfinira-t-elle la fabrication?
L’entreprise Marvel Labs a inventé un moyen d’imprimer en 3D des biens durables – des tasses à café aux éviers, en passant par les robinets, les luminaires, les vélos et les meubles – à partir de biomasse qui finit généralement dans les décharges, comme le marc de café, les résidus de bois et les algues.
Les produits accrocheurs de la jeune pousse américaine ne sont pas seulement une intersection intéressante entre l’art et la science; ils promettent de faire progresser la durabilité dans l’industrie manufacturière et l’économie de proximité, affirme un article du site TheInnovator.
L’innovation de Marvel Labs pourrait constituer une avancée nécessaire pour les imprimantes 3D, déclare Pablos Holman, un inventeur et capital-risqueur américain qui a réalisé le premier investissement dans Marvel Labs. « Même si les imprimantes 3D étaient censées constituer l’épine dorsale des usines du futur et fabriquer ce que les gens veulent de manière économique, elles n’ont pas encore été à la hauteur du battage médiatique. La raison en est que les imprimantes 3D sont trop lentes et que les intrants sont trop chers et ne peuvent pas rivaliser avec le moulage par injection. La solution pour résoudre ce problème consiste à utiliser un intrant respectueux de l’environnement – la biomasse restante – et à le transformer en produits pouvant être fabriqués plus rapidement et à moindre coût, afin que nous puissions véritablement automatiser les usines et les relocaliser ».
Il s’agit d’une toute nouvelle façon de faire les choses, et les avantages comprennent des réductions sans précédent des coûts, des émissions de carbone et de la main-d’œuvre, déclare le PDG et co-fondateur de Marvel Labs.
La matière première de Marvel Labs est abondante : il existe plus de 500 gigatonnes de biomasse dans le monde. Aux États-Unis seulement, 12,2 millions de tonnes de bois et 3,7 millions de tonnes de marc de café finissent chaque année dans les décharges. Quelque 0,1 million de tonnes d’algues sargasses échouées sur les plages mexicaines finissent traditionnellement dans les décharges.
Marvel Labs rematérialise la biomasse pour créer des produits durables et à grand volume – des manettes Sony Play Station aux guitares. Les propriétés solides, mais légères des produits durables qu’elle fabrique aident à localiser les chaînes d’approvisionnement tout en séquestrant le CO2, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique et à aider les entreprises qui cherchent à atteindre leurs objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance.
« L’avenir sera construit sur des biomatériaux, des matériaux qui ne coûtent presque rien et qui font l’essentiel du travail. Combiné à l’automatisation, cela ouvrira la voie à une nouvelle ère d’abondance et de durabilité », affirme le PDG de l’entreprise.
L’entreprise Marvel Labs a inventé un moyen d’imprimer en 3D des biens durables – des tasses à café aux éviers, en passant par les robinets, les luminaires, les vélos et les meubles – à partir de biomasse qui finit généralement dans les décharges, comme le marc de café, les résidus de bois et les algues.
Les produits accrocheurs de la jeune pousse américaine ne sont pas seulement une intersection intéressante entre l’art et la science; ils promettent de faire progresser la durabilité dans l’industrie manufacturière et l’économie de proximité, affirme un article du site TheInnovator.
L’innovation de Marvel Labs pourrait constituer une avancée nécessaire pour les imprimantes 3D, déclare Pablos Holman, un inventeur et capital-risqueur américain qui a réalisé le premier investissement dans Marvel Labs. « Même si les imprimantes 3D étaient censées constituer l’épine dorsale des usines du futur et fabriquer ce que les gens veulent de manière économique, elles n’ont pas encore été à la hauteur du battage médiatique. La raison en est que les imprimantes 3D sont trop lentes et que les intrants sont trop chers et ne peuvent pas rivaliser avec le moulage par injection. La solution pour résoudre ce problème consiste à utiliser un intrant respectueux de l’environnement – la biomasse restante – et à le transformer en produits pouvant être fabriqués plus rapidement et à moindre coût, afin que nous puissions véritablement automatiser les usines et les relocaliser ».
Il s’agit d’une toute nouvelle façon de faire les choses, et les avantages comprennent des réductions sans précédent des coûts, des émissions de carbone et de la main-d’œuvre, déclare le PDG et co-fondateur de Marvel Labs.
La matière première de Marvel Labs est abondante : il existe plus de 500 gigatonnes de biomasse dans le monde. Aux États-Unis seulement, 12,2 millions de tonnes de bois et 3,7 millions de tonnes de marc de café finissent chaque année dans les décharges. Quelque 0,1 million de tonnes d’algues sargasses échouées sur les plages mexicaines finissent traditionnellement dans les décharges.
Marvel Labs rematérialise la biomasse pour créer des produits durables et à grand volume – des manettes Sony Play Station aux guitares. Les propriétés solides, mais légères des produits durables qu’elle fabrique aident à localiser les chaînes d’approvisionnement tout en séquestrant le CO2, contribuant ainsi à lutter contre le changement climatique et à aider les entreprises qui cherchent à atteindre leurs objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance.
« L’avenir sera construit sur des biomatériaux, des matériaux qui ne coûtent presque rien et qui font l’essentiel du travail. Combiné à l’automatisation, cela ouvrira la voie à une nouvelle ère d’abondance et de durabilité », affirme le PDG de l’entreprise.