L’impasse des États-Unis dans l’approvisionnement en métaux critiques essentiels pour la fabrication des technologies vertes
Nature souligne l'impasse du gouvernement des États-Unis, dont l'objectif de développer les technologies vertes est entravé par les problèmes d'approvisionnement de certains métaux critiques. En effet, le lithium, le cuivre, le nickel, le cobalt, le manganèse et les terres rares sont essentiels pour la fabrication des panneaux solaires, des éoliennes et des batteries de véhicules électriques, entre autres technologies propres.
Le hic est que les promoteurs des technologies vertes sont réticents à l'égard du coût environnemental associé aux travaux d'extraction des susdits minéraux, surtout si ceux-ci doivent se faire à proximité. Cela expliquerait, selon Nature, la décision du département américain de l'Intérieur de soustraire 91 000 hectares dans le nord-est du Minnesota – une région qui abrite de grands gisements de cuivre et de nickel encore non exploités – aux baux miniers et géothermiques pour les 20 prochaines années.
Cette tendance est perceptible dans d'autres pays comme la Serbie, qui a dû arrêter un projet d'extraction de lithium à cause de la pression de différents groupes politiques, même si elle respectait les normes environnementales strictes de l'Union européenne.
Cependant, aux États-Unis, ce problème est particulièrement sérieux. Nature signale que malgré la détermination des présidents Biden et Trump d'assurer l'approvisionnement en métaux stratégiques, la production nationale de ces métaux était en 2022 inférieure de 6 % à celle de 2021. Parallèlement, l'importation atteint des sommets historiques. En fait, les États-Unis sont entièrement dépendants de l'importation de 12 minéraux critiques – notamment le manganèse, le niobium (utilisé dans les alliages d'acier) et le tantale (pour l'électronique).
Nature note que pour atténuer les effets de la faible production nationale de métaux critiques, les États-Unis ont approché des pays alliés – comme l'Australie et le Canada – et d'autres comme la Zambie et la République démocratique du Congo, dont le bilan environnemental est plutôt controversé. Parallèlement, la Chine semble avoir bénéficié des difficultés des États-Unis à démarrer leur production minérale nationale. En effet, ce pays aurait développé, au cours des 30 dernières années, une prédominance exceptionnelle dans l'extraction et le traitement des métaux critiques.
Nature estime que pour sortir de cette impasse, les États-Unis devraient se donner un nouveau bureau des minéraux durables investi du pouvoir de superviser l'exploration minière et d'y investir. Ce bureau devrait également avoir la mission de promouvoir les approches de conservation et d'économie circulaire basées sur des outils d'écologie industrielle tels que l'analyse du cycle de vie. Également, pour réduire le fardeau bureaucratique, ce bureau devrait être doté des pouvoirs législatifs lui permettant d'exproprier les propriétaires privés, comme le font souvent les agences d'infrastructure de l'eau et de l'énergie.
Nature souligne l'impasse du gouvernement des États-Unis, dont l'objectif de développer les technologies vertes est entravé par les problèmes d'approvisionnement de certains métaux critiques. En effet, le lithium, le cuivre, le nickel, le cobalt, le manganèse et les terres rares sont essentiels pour la fabrication des panneaux solaires, des éoliennes et des batteries de véhicules électriques, entre autres technologies propres.
Le hic est que les promoteurs des technologies vertes sont réticents à l'égard du coût environnemental associé aux travaux d'extraction des susdits minéraux, surtout si ceux-ci doivent se faire à proximité. Cela expliquerait, selon Nature, la décision du département américain de l'Intérieur de soustraire 91 000 hectares dans le nord-est du Minnesota – une région qui abrite de grands gisements de cuivre et de nickel encore non exploités – aux baux miniers et géothermiques pour les 20 prochaines années.
Cette tendance est perceptible dans d'autres pays comme la Serbie, qui a dû arrêter un projet d'extraction de lithium à cause de la pression de différents groupes politiques, même si elle respectait les normes environnementales strictes de l'Union européenne.
Cependant, aux États-Unis, ce problème est particulièrement sérieux. Nature signale que malgré la détermination des présidents Biden et Trump d'assurer l'approvisionnement en métaux stratégiques, la production nationale de ces métaux était en 2022 inférieure de 6 % à celle de 2021. Parallèlement, l'importation atteint des sommets historiques. En fait, les États-Unis sont entièrement dépendants de l'importation de 12 minéraux critiques – notamment le manganèse, le niobium (utilisé dans les alliages d'acier) et le tantale (pour l'électronique).
Nature note que pour atténuer les effets de la faible production nationale de métaux critiques, les États-Unis ont approché des pays alliés – comme l'Australie et le Canada – et d'autres comme la Zambie et la République démocratique du Congo, dont le bilan environnemental est plutôt controversé. Parallèlement, la Chine semble avoir bénéficié des difficultés des États-Unis à démarrer leur production minérale nationale. En effet, ce pays aurait développé, au cours des 30 dernières années, une prédominance exceptionnelle dans l'extraction et le traitement des métaux critiques.
Nature estime que pour sortir de cette impasse, les États-Unis devraient se donner un nouveau bureau des minéraux durables investi du pouvoir de superviser l'exploration minière et d'y investir. Ce bureau devrait également avoir la mission de promouvoir les approches de conservation et d'économie circulaire basées sur des outils d'écologie industrielle tels que l'analyse du cycle de vie. Également, pour réduire le fardeau bureaucratique, ce bureau devrait être doté des pouvoirs législatifs lui permettant d'exproprier les propriétaires privés, comme le font souvent les agences d'infrastructure de l'eau et de l'énergie.