L’impact des robots sur l’emploi et l’exportation dans les entreprises de fabrication
Un récent document de travail du Kiel Centre for Globalization (KCG) a analysé l’effet de l’adoption des robots sur les exportations des entreprises de fabrication dans l’Union européenne (UE). L’étude portait sur plus de 2 300 entreprises de fabrication parmi 27 États membres de l’UE.
Les données sur les caractéristiques et les activités des entreprises proviennent de l’enquête Flash Eurobaromètre 486. Les auteurs ont utilisé la question oui/non de cette enquête sur l’adoption des robots pour obtenir leur variable nominale permettant de mesurer l’effet marginal de l’adoption des robots.
Leur modèle tenait compte :
- de l’âge;
- de la taille;
- de l’activité de l’entreprise en matière de brevets.
L’étude a examiné les résultats de sept régions différentes :
- Les membres de l’UE;
- Les pays européens hors UE;
- L’Amérique du Nord;
- L’Amérique latine;
- La Chine;
- Le reste de l’Asie;
- L’Afrique et le Moyen-Orient réunis.
L’étude a abouti à deux conclusions majeures :
- Les fabricants qui adoptent des robots sont plus susceptibles d’exporter que les autres;
- Ces fabricants exportent également vers davantage de régions.
En examinant l’activité d’exportation, les auteurs ont constaté que les entreprises qui ont adopté des robots étaient 20,8 % plus susceptibles d’exporter que celles qui n’en avaient pas adopté. Si l’on examine les régions individuellement, la « prime » pour l’adoption de robots était la plus élevée pour les exportations vers d’autres pays membres de l’UE.
Autrement dit, les fabricants qui ont adopté des robots étaient :
- 20,2 % plus susceptibles d’exporter vers d’autres pays de l’UE;
- 13,9 % plus susceptibles d’exporter vers des pays européens hors UE;
- 13 % plus susceptibles d’exporter vers l’Amérique du Nord;
- 7,4 % plus susceptibles d’exporter vers l’Amérique latine;
- 9 à 10 % plus susceptibles d’exporter vers la Chine ou ailleurs en Asie;
- 7,9 % plus susceptibles d’exporter vers l’Afrique et le Moyen-Orient.
En examinant la diversité des destinations des exportations, les auteurs ont constaté qu’en moyenne, les fabricants qui ont adopté des robots exportaient vers 0,50 région de plus que ceux qui n’en avaient pas adopté. Précisons que ce résultat n’est qu’une moyenne.
Néanmoins, cela suggère que les fabricants qui adoptent des robots exportent vers plus de régions que ceux qui n’en ont pas adopté. Ces résultats mettent en évidence le rôle que joue l’adoption des robots dans l’amélioration de la compétitivité internationale des entreprises. C’est pourquoi les gouvernements devraient élaborer leurs politiques économiques dans le but d’inciter les entreprises à adopter des robots et d’autres technologies avancées susceptibles d’améliorer leur compétitivité.
Liens :
Un récent document de travail du Kiel Centre for Globalization (KCG) a analysé l’effet de l’adoption des robots sur les exportations des entreprises de fabrication dans l’Union européenne (UE). L’étude portait sur plus de 2 300 entreprises de fabrication parmi 27 États membres de l’UE.
Les données sur les caractéristiques et les activités des entreprises proviennent de l’enquête Flash Eurobaromètre 486. Les auteurs ont utilisé la question oui/non de cette enquête sur l’adoption des robots pour obtenir leur variable nominale permettant de mesurer l’effet marginal de l’adoption des robots.
Leur modèle tenait compte :
- de l’âge;
- de la taille;
- de l’activité de l’entreprise en matière de brevets.
L’étude a examiné les résultats de sept régions différentes :
- Les membres de l’UE;
- Les pays européens hors UE;
- L’Amérique du Nord;
- L’Amérique latine;
- La Chine;
- Le reste de l’Asie;
- L’Afrique et le Moyen-Orient réunis.
L’étude a abouti à deux conclusions majeures :
- Les fabricants qui adoptent des robots sont plus susceptibles d’exporter que les autres;
- Ces fabricants exportent également vers davantage de régions.
En examinant l’activité d’exportation, les auteurs ont constaté que les entreprises qui ont adopté des robots étaient 20,8 % plus susceptibles d’exporter que celles qui n’en avaient pas adopté. Si l’on examine les régions individuellement, la « prime » pour l’adoption de robots était la plus élevée pour les exportations vers d’autres pays membres de l’UE.
Autrement dit, les fabricants qui ont adopté des robots étaient :
- 20,2 % plus susceptibles d’exporter vers d’autres pays de l’UE;
- 13,9 % plus susceptibles d’exporter vers des pays européens hors UE;
- 13 % plus susceptibles d’exporter vers l’Amérique du Nord;
- 7,4 % plus susceptibles d’exporter vers l’Amérique latine;
- 9 à 10 % plus susceptibles d’exporter vers la Chine ou ailleurs en Asie;
- 7,9 % plus susceptibles d’exporter vers l’Afrique et le Moyen-Orient.
En examinant la diversité des destinations des exportations, les auteurs ont constaté qu’en moyenne, les fabricants qui ont adopté des robots exportaient vers 0,50 région de plus que ceux qui n’en avaient pas adopté. Précisons que ce résultat n’est qu’une moyenne.
Néanmoins, cela suggère que les fabricants qui adoptent des robots exportent vers plus de régions que ceux qui n’en ont pas adopté. Ces résultats mettent en évidence le rôle que joue l’adoption des robots dans l’amélioration de la compétitivité internationale des entreprises. C’est pourquoi les gouvernements devraient élaborer leurs politiques économiques dans le but d’inciter les entreprises à adopter des robots et d’autres technologies avancées susceptibles d’améliorer leur compétitivité.
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