L’IA peut-elle répondre aux besoins des petites entreprises?
Bien que l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) soit en hausse, seulement 5 pour cent des entreprises à l’échelle des États-Unis utilisent cette technologie, selon une enquête du Bureau du recensement menée auprès des entreprises. De nombreux économistes prédisent qu’il reste encore bien des années avant que l’IA générative ait un impact mesurable sur l’activité économique – tout en affirmant que ce changement viendra, affirme un article du New York Times.
Alors que certaines des plus grandes entreprises développent des activités en lien avec l’IA en y consacrant du temps et de l’argent, de nombreuses petites entreprises commencent tout juste à tâter la technologie.
« Les meilleurs et les plus grands travaillent actuellement à mettre la technologie en œuvre et à en tirer profit dès maintenant, mais on en est au début de la courbe d’adoption », déclare l’économiste en chef mondial du Boston Consulting Group.
Les innovations technologiques, notamment l’informatique et Internet, ont toujours mis de nombreuses années, voire décennies, à se diffuser dans l’économie et à affecter la productivité et la production. Mais les économistes pensent pour la plupart que la diffusion et l’adoption de l’IA générative se produiront beaucoup plus rapidement, en partie parce que l’information circule plus rapidement que par le passé. Le cabinet de conseil EY-Parthenon, par exemple, a conclu dans une récente série d’articles sur l’IA générative que la technologie pourrait accroître la productivité d’ici trois à cinq ans.
Toutefois, des obstacles importants persistent, notamment l’hésitation à utiliser la technologie, les obstacles juridiques et liés à la sécurité des données, les frictions réglementaires, les coûts et la nécessité de disposer d’une plus grande infrastructure physique et technologique pour prendre en charge l’IA, y compris la puissance de calcul, les centres de données et les logiciels.
« Nous en sommes encore aux premiers stades de la révolution dans la mesure où nous avons commencé à voir des investissements importants pour en établir les bases », soutient l’économiste en chef chez EY-Parthenon. « Mais nous n’avons pas encore vu toute l’étendue des avantages du point de vue de la productivité, du point de vue d’une plus grande production, du point de vue d’un plus grand déploiement de la main-d’œuvre. »
D’après les enquêtes, l’utilisation de l’IA est plus importante dans les services d’information et professionnels, qui comprennent la conception graphique, la comptabilité et les services juridiques – des emplois de bureau qui ont été moins menacés par l’automatisation.
La recherche montre que dans les entreprises, le marketing fait partie des utilisations les plus courantes de l’IA. Gusto, une plateforme de paie et d’avantages sociaux pour petites entreprises, a constaté que parmi les entreprises créées l’année dernière qui utilisaient l’IA générative, 76 % le faisaient à des fins de marketing.
À long terme, de nombreux économistes pensent que peu de professions seront épargnées par l’IA d’une façon ou d’une autre, voire aucune. EY-Parthenon estime que les deux tiers des emplois aux États-Unis – soit plus de 100 millions d’emplois – sont fortement ou modérément exposés à l’IA générative, ce qui signifie que ces emplois pourraient être modifiés par la technologie. Les autres emplois, généralement ceux qui comportent davantage d’interactions sociales et humaines, seront probablement également affectés, par le biais de tâches telles que le travail administratif.
Bien que l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) soit en hausse, seulement 5 pour cent des entreprises à l’échelle des États-Unis utilisent cette technologie, selon une enquête du Bureau du recensement menée auprès des entreprises. De nombreux économistes prédisent qu’il reste encore bien des années avant que l’IA générative ait un impact mesurable sur l’activité économique – tout en affirmant que ce changement viendra, affirme un article du New York Times.
Alors que certaines des plus grandes entreprises développent des activités en lien avec l’IA en y consacrant du temps et de l’argent, de nombreuses petites entreprises commencent tout juste à tâter la technologie.
« Les meilleurs et les plus grands travaillent actuellement à mettre la technologie en œuvre et à en tirer profit dès maintenant, mais on en est au début de la courbe d’adoption », déclare l’économiste en chef mondial du Boston Consulting Group.
Les innovations technologiques, notamment l’informatique et Internet, ont toujours mis de nombreuses années, voire décennies, à se diffuser dans l’économie et à affecter la productivité et la production. Mais les économistes pensent pour la plupart que la diffusion et l’adoption de l’IA générative se produiront beaucoup plus rapidement, en partie parce que l’information circule plus rapidement que par le passé. Le cabinet de conseil EY-Parthenon, par exemple, a conclu dans une récente série d’articles sur l’IA générative que la technologie pourrait accroître la productivité d’ici trois à cinq ans.
Toutefois, des obstacles importants persistent, notamment l’hésitation à utiliser la technologie, les obstacles juridiques et liés à la sécurité des données, les frictions réglementaires, les coûts et la nécessité de disposer d’une plus grande infrastructure physique et technologique pour prendre en charge l’IA, y compris la puissance de calcul, les centres de données et les logiciels.
« Nous en sommes encore aux premiers stades de la révolution dans la mesure où nous avons commencé à voir des investissements importants pour en établir les bases », soutient l’économiste en chef chez EY-Parthenon. « Mais nous n’avons pas encore vu toute l’étendue des avantages du point de vue de la productivité, du point de vue d’une plus grande production, du point de vue d’un plus grand déploiement de la main-d’œuvre. »
D’après les enquêtes, l’utilisation de l’IA est plus importante dans les services d’information et professionnels, qui comprennent la conception graphique, la comptabilité et les services juridiques – des emplois de bureau qui ont été moins menacés par l’automatisation.
La recherche montre que dans les entreprises, le marketing fait partie des utilisations les plus courantes de l’IA. Gusto, une plateforme de paie et d’avantages sociaux pour petites entreprises, a constaté que parmi les entreprises créées l’année dernière qui utilisaient l’IA générative, 76 % le faisaient à des fins de marketing.
À long terme, de nombreux économistes pensent que peu de professions seront épargnées par l’IA d’une façon ou d’une autre, voire aucune. EY-Parthenon estime que les deux tiers des emplois aux États-Unis – soit plus de 100 millions d’emplois – sont fortement ou modérément exposés à l’IA générative, ce qui signifie que ces emplois pourraient être modifiés par la technologie. Les autres emplois, généralement ceux qui comportent davantage d’interactions sociales et humaines, seront probablement également affectés, par le biais de tâches telles que le travail administratif.