L’IA peut-elle améliorer la productivité du secteur public britannique?
Au Royaume-Uni, le chancelier de l’Échiquier Jeremy Hunt a l’ambition, au moyen de l’intelligence artificielle (IA), d’augmenter la productivité du secteur public d'« au moins » 0,5 % par an afin « d’empêcher l’État de grossir toujours plus » en proportion du PIB, indique un article du Financial Times.
Récemment, le ministère de l’Intérieur publiait des recommandations visant à accroître la productivité de la police, dans le but d’économiser jusqu’à 38 millions d’heures par an de « bureaucratie inutile ». Hunt a déclaré qu’un examen interministériel avait « révélé d’énormes possibilités pour réduire les dépenses administratives, exploiter l’IA en toute sécurité et fournir des interventions précoces pour soulager la pression sur les services publics ».
Cependant, les économistes préviennent que les possibilités de gains rapides de productivité pourraient être limitées et affirment que même si l’IA recèle du potentiel, les véritables solutions ne résideront pas tant dans de nouvelles technologies révolutionnaires que dans la mise à niveau de l’informatique de base, la stimulation des dépenses d’investissements, l’amélioration des processus et des capacités de gestion et la transformation des relations sur le lieu de travail.
Nulle part ailleurs le défi de productivité n’est plus aigu que dans le National Health Service (NHS), où le personnel est déjà tendu au point de rupture, les salaires n’ont pas suivi le rythme des revenus du secteur privé depuis de nombreuses années et la demande de soins est appelée à augmenter inexorablement à mesure que la population britannique vieillit.
Certains hôpitaux utilisent déjà des outils d’IA pour aider les radiologues à analyser les radiographies ainsi qu’accélérer les réservations et les demandes de consultation, ou déploient une technologie de reconnaissance vocale pour prendre des notes cliniques. Mais les dirigeants du NHS affirment que même si l’IA peut être transformatrice à long terme, le défi immédiat consiste à diffuser les meilleures pratiques existantes dans une longue liste d’hôpitaux peu performants.
Selon le directeur général de NHS Providers, qui représente les organismes de santé à travers l’Angleterre, les gains de productivité les plus importants viendraient de la lutte contre l’épuisement professionnel du personnel pour améliorer la rétention, de la résolution des problèmes qui empêchent les hôpitaux de libérer les patients et de l’augmentation des investissements en capital dans les systèmes informatiques de base.
Les outils d’IA peuvent aider d’autres organisations du secteur public à maintenir ou à améliorer les services mis à mal par les coupes budgétaires de la dernière décennie. Lors d’un marathon de programmation soutenu par des équipes de technologues en IA de Microsoft, des responsables se sont concentrés sur six domaines ciblés :
- accroître l’efficacité des centres d’appels;
- obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour les marchés publics;
- rationaliser les « boîtes rouges » ministérielles pour une meilleure prise de décision;
- améliorer le maintien de l’ordre;
- modéliser la défense contre les inondations;
- améliorer les compétences et la formation dans le secteur public.
Un groupe s’est concentré sur la manière dont l’IA pourrait résumer instantanément les conversations, libérant ainsi du temps pour les employés des centres d’appels.
Au Royaume-Uni, le chancelier de l’Échiquier Jeremy Hunt a l’ambition, au moyen de l’intelligence artificielle (IA), d’augmenter la productivité du secteur public d'« au moins » 0,5 % par an afin « d’empêcher l’État de grossir toujours plus » en proportion du PIB, indique un article du Financial Times.
Récemment, le ministère de l’Intérieur publiait des recommandations visant à accroître la productivité de la police, dans le but d’économiser jusqu’à 38 millions d’heures par an de « bureaucratie inutile ». Hunt a déclaré qu’un examen interministériel avait « révélé d’énormes possibilités pour réduire les dépenses administratives, exploiter l’IA en toute sécurité et fournir des interventions précoces pour soulager la pression sur les services publics ».
Cependant, les économistes préviennent que les possibilités de gains rapides de productivité pourraient être limitées et affirment que même si l’IA recèle du potentiel, les véritables solutions ne résideront pas tant dans de nouvelles technologies révolutionnaires que dans la mise à niveau de l’informatique de base, la stimulation des dépenses d’investissements, l’amélioration des processus et des capacités de gestion et la transformation des relations sur le lieu de travail.
Nulle part ailleurs le défi de productivité n’est plus aigu que dans le National Health Service (NHS), où le personnel est déjà tendu au point de rupture, les salaires n’ont pas suivi le rythme des revenus du secteur privé depuis de nombreuses années et la demande de soins est appelée à augmenter inexorablement à mesure que la population britannique vieillit.
Certains hôpitaux utilisent déjà des outils d’IA pour aider les radiologues à analyser les radiographies ainsi qu’accélérer les réservations et les demandes de consultation, ou déploient une technologie de reconnaissance vocale pour prendre des notes cliniques. Mais les dirigeants du NHS affirment que même si l’IA peut être transformatrice à long terme, le défi immédiat consiste à diffuser les meilleures pratiques existantes dans une longue liste d’hôpitaux peu performants.
Selon le directeur général de NHS Providers, qui représente les organismes de santé à travers l’Angleterre, les gains de productivité les plus importants viendraient de la lutte contre l’épuisement professionnel du personnel pour améliorer la rétention, de la résolution des problèmes qui empêchent les hôpitaux de libérer les patients et de l’augmentation des investissements en capital dans les systèmes informatiques de base.
Les outils d’IA peuvent aider d’autres organisations du secteur public à maintenir ou à améliorer les services mis à mal par les coupes budgétaires de la dernière décennie. Lors d’un marathon de programmation soutenu par des équipes de technologues en IA de Microsoft, des responsables se sont concentrés sur six domaines ciblés :
- accroître l’efficacité des centres d’appels;
- obtenir le meilleur rapport qualité-prix pour les marchés publics;
- rationaliser les « boîtes rouges » ministérielles pour une meilleure prise de décision;
- améliorer le maintien de l’ordre;
- modéliser la défense contre les inondations;
- améliorer les compétences et la formation dans le secteur public.
Un groupe s’est concentré sur la manière dont l’IA pourrait résumer instantanément les conversations, libérant ainsi du temps pour les employés des centres d’appels.