Li-Cycle, un chef de file mondial dans la récupération des ressources des batteries lithium-ion, suspend un mégaprojet à Rochester, New York
IndustryWeek souligne la récente annonce de Li-Cycle Holdings Corp. – un chef de file mondial dans la récupération des ressources des batteries lithium-ion – selon laquelle l’entreprise suspendait les travaux de construction de son centre de recyclage au Eastman Business Park (EBP) à Rochester, dans l’État de New York.
CISION nous rappelle que Li-Cycle Corp. devait investir plus de 175 millions de dollars américains dans son premier projet commercial, annoncé en septembre 2020 : une installation de chimie humide hydrométallurgique capable de raffiner des matériaux de qualité batterie à partir de la « masse noire » générée par le prétraitement des batteries lithium-ion usagées.
Il était prévu que ce centre aurait la capacité de traiter des matériaux provenant d’un équivalent de 60 000 tonnes métriques de batteries lithium-ioniques, soit à peu près 120 000 batteries de véhicules électriques. Selon CISION, une fois pleinement opérationnel, le centre de traitement du EBP devait devenir un important producteur de matériaux de batteries recyclés en Amérique du Nord, notamment le cobalt, le nickel et le lithium.
IndustryWeek ajoute que si ce centre de traitement est achevé comme prévu initialement, il devra créer 270 emplois et proposer une capacité de traitement allant jusqu’à 90 000 tonnes de matériaux pour batteries lithium-ion. Ainsi donc, l’usine pourrait livrer chaque année jusqu’à 8 500 tonnes de carbonate de lithium, 48 000 tonnes de sulfate de nickel et 7 500 tonnes de sulfate de cobalt.
Sur son site Web, Li-Cycle spécifie que la phase de l’ingénierie et de l’approvisionnement du projet était en grande partie terminée, et que l’entreprise se concentrait sur les activités de construction sur site. Cependant, en raison d’une augmentation des coûts de construction, on prévoit que le coût total pour la portée actuelle du projet dépassera les prévisions établies précédemment.
Conséquemment, selon le communiqué de Li-Cycle, le conseil d’administration de cette entreprise a décidé de suspendre les travaux de construction du centre de Rochester, en attente d’un « examen du projet » qui comprendrait une évaluation de la phase future, de sa portée et de son budget. De plus, Li-Cycle a déclaré son intention de continuer à travailler en collaboration avec le département américain de l’Énergie (DOE), qui s’est engagé à contribuer au projet, de façon conditionnelle, avec un prêt de 375 millions de dollars – sur un total d’environ 485 millions de dollars – dans le cadre du programme Advanced Technology Vehicles Manufacturing (ATVM).
IndustryWeek explique que l’initiative ATVM a été créée en 2007 et a financé à hauteur de 8 milliards de dollars des projets pour des véhicules qui atteignent des objectifs définis en matière d’économie de carburant. L’initiative appuie également les fabricants de composants ou de matériaux qui soutiennent la production des véhicules considérés comme admissibles.
IndustryWeek souligne la récente annonce de Li-Cycle Holdings Corp. – un chef de file mondial dans la récupération des ressources des batteries lithium-ion – selon laquelle l’entreprise suspendait les travaux de construction de son centre de recyclage au Eastman Business Park (EBP) à Rochester, dans l’État de New York.
CISION nous rappelle que Li-Cycle Corp. devait investir plus de 175 millions de dollars américains dans son premier projet commercial, annoncé en septembre 2020 : une installation de chimie humide hydrométallurgique capable de raffiner des matériaux de qualité batterie à partir de la « masse noire » générée par le prétraitement des batteries lithium-ion usagées.
Il était prévu que ce centre aurait la capacité de traiter des matériaux provenant d’un équivalent de 60 000 tonnes métriques de batteries lithium-ioniques, soit à peu près 120 000 batteries de véhicules électriques. Selon CISION, une fois pleinement opérationnel, le centre de traitement du EBP devait devenir un important producteur de matériaux de batteries recyclés en Amérique du Nord, notamment le cobalt, le nickel et le lithium.
IndustryWeek ajoute que si ce centre de traitement est achevé comme prévu initialement, il devra créer 270 emplois et proposer une capacité de traitement allant jusqu’à 90 000 tonnes de matériaux pour batteries lithium-ion. Ainsi donc, l’usine pourrait livrer chaque année jusqu’à 8 500 tonnes de carbonate de lithium, 48 000 tonnes de sulfate de nickel et 7 500 tonnes de sulfate de cobalt.
Sur son site Web, Li-Cycle spécifie que la phase de l’ingénierie et de l’approvisionnement du projet était en grande partie terminée, et que l’entreprise se concentrait sur les activités de construction sur site. Cependant, en raison d’une augmentation des coûts de construction, on prévoit que le coût total pour la portée actuelle du projet dépassera les prévisions établies précédemment.
Conséquemment, selon le communiqué de Li-Cycle, le conseil d’administration de cette entreprise a décidé de suspendre les travaux de construction du centre de Rochester, en attente d’un « examen du projet » qui comprendrait une évaluation de la phase future, de sa portée et de son budget. De plus, Li-Cycle a déclaré son intention de continuer à travailler en collaboration avec le département américain de l’Énergie (DOE), qui s’est engagé à contribuer au projet, de façon conditionnelle, avec un prêt de 375 millions de dollars – sur un total d’environ 485 millions de dollars – dans le cadre du programme Advanced Technology Vehicles Manufacturing (ATVM).
IndustryWeek explique que l’initiative ATVM a été créée en 2007 et a financé à hauteur de 8 milliards de dollars des projets pour des véhicules qui atteignent des objectifs définis en matière d’économie de carburant. L’initiative appuie également les fabricants de composants ou de matériaux qui soutiennent la production des véhicules considérés comme admissibles.