L'histoire de deux villes : une réelle, une virtuelle
Barcelone tente de créer son jumeau numérique. Une fois les questions banales réglées – comment collecter des données en temps réel à partir de capteurs répartis dans la ville, comment les faire comprendre à un ordinateur, comment analyser et prédire la circulation et la consommation d'énergie grâce à l'apprentissage automatique et à l'intelligence artificielle –, quel en est l'objectif global?
« Construire un oracle », déclare le directeur de la société du savoir à la mairie de Barcelone. « Comme chez les anciens Grecs : un endroit où vous pouvez demander tout ce que vous pouvez imaginer et où il est possible de trouver une réponse. »
Le projet de jumeau numérique de Barcelone exploitera la puissance du superordinateur de la ville. Sa dernière version, MareNostrum 5, a la capacité d'effectuer 314 millions de milliards de calculs par seconde. Ces dernières années, la construction de villes numériques est devenue un élément légitime de la planification urbaine. Barcelone, Cambridge et Helsinki font partie des nombreuses villes européennes qui étudient comment des copies d'elles-mêmes pourraient s'avérer utiles pour rendre leur environnement bâti plus rapide, plus propre et plus écologique.
Ce qui existe dans la vie réelle est restitué une seconde fois dans l'espace numérique, créant ainsi une bibliothèque du passé, une vue d'ensemble du présent et, potentiellement, une vision du futur, soutient un article du Financial Times.
L'idée de recréer numériquement les problèmes d'ingénierie s'est développée au début des années 2000, et en 2010, John Vickers de la Nasa a cristallisé pour la première fois le terme « jumeau numérique » dans l'un des rapports de l'organisation spatiale. Désormais, les jumeaux numériques sont utilisés pour surveiller les systèmes de santé, les lignes de production, les moteurs d'avion et la conception de produits. Mais l'ambition humaine fait qu'une question s'est finalement posée : cette technologie pourrait-elle être appliquée aux villes?
Le défi pour les urbanistes est de découvrir les facteurs sous-jacents qui pourraient provoquer la congestion d'une rue particulière ou le dysfonctionnement d'un quartier. Quels sont les algorithmes ou les règles pour ce faire? Ils ne le savent pas encore. Mais avec les données pertinentes et la puissance de calcul appropriée, ils peuvent commencer à travailler à rebours.
Dans le domaine urbanistique, la création de jumeaux numériques est le fait de recréer ses actifs – bâtiments, routes, arbres – ou ses processus en format numérique, puis de maintenir la connexion entre cette version numérique et la version physique continuellement à jour. Si les données sont téléchargées quasiment en temps réel, on obtient un « véritable » jumeau numérique.
Les premières villes à avoir lancé des jumeaux numériques sont Helsinki et Singapour, dont les représentations 3D ont été créées à partir des données existantes.
La prochaine étape dans le développement d'un jumeau consiste à examiner ce qui pourrait être fait avec des données dynamiques en direct : essayer de capturer le mouvement de la ville, de l'interpréter, puis de modéliser ce qui se passera ensuite. Cela peut être réalisé à l'aide de capteurs capables de déchiffrer les données visuelles ou la consommation d'énergie, ou par des transferts de données tels que les téléphones mobiles reliés à des antennes.
Barcelone tente de créer son jumeau numérique. Une fois les questions banales réglées – comment collecter des données en temps réel à partir de capteurs répartis dans la ville, comment les faire comprendre à un ordinateur, comment analyser et prédire la circulation et la consommation d'énergie grâce à l'apprentissage automatique et à l'intelligence artificielle –, quel en est l'objectif global?
« Construire un oracle », déclare le directeur de la société du savoir à la mairie de Barcelone. « Comme chez les anciens Grecs : un endroit où vous pouvez demander tout ce que vous pouvez imaginer et où il est possible de trouver une réponse. »
Le projet de jumeau numérique de Barcelone exploitera la puissance du superordinateur de la ville. Sa dernière version, MareNostrum 5, a la capacité d'effectuer 314 millions de milliards de calculs par seconde. Ces dernières années, la construction de villes numériques est devenue un élément légitime de la planification urbaine. Barcelone, Cambridge et Helsinki font partie des nombreuses villes européennes qui étudient comment des copies d'elles-mêmes pourraient s'avérer utiles pour rendre leur environnement bâti plus rapide, plus propre et plus écologique.
Ce qui existe dans la vie réelle est restitué une seconde fois dans l'espace numérique, créant ainsi une bibliothèque du passé, une vue d'ensemble du présent et, potentiellement, une vision du futur, soutient un article du Financial Times.
L'idée de recréer numériquement les problèmes d'ingénierie s'est développée au début des années 2000, et en 2010, John Vickers de la Nasa a cristallisé pour la première fois le terme « jumeau numérique » dans l'un des rapports de l'organisation spatiale. Désormais, les jumeaux numériques sont utilisés pour surveiller les systèmes de santé, les lignes de production, les moteurs d'avion et la conception de produits. Mais l'ambition humaine fait qu'une question s'est finalement posée : cette technologie pourrait-elle être appliquée aux villes?
Le défi pour les urbanistes est de découvrir les facteurs sous-jacents qui pourraient provoquer la congestion d'une rue particulière ou le dysfonctionnement d'un quartier. Quels sont les algorithmes ou les règles pour ce faire? Ils ne le savent pas encore. Mais avec les données pertinentes et la puissance de calcul appropriée, ils peuvent commencer à travailler à rebours.
Dans le domaine urbanistique, la création de jumeaux numériques est le fait de recréer ses actifs – bâtiments, routes, arbres – ou ses processus en format numérique, puis de maintenir la connexion entre cette version numérique et la version physique continuellement à jour. Si les données sont téléchargées quasiment en temps réel, on obtient un « véritable » jumeau numérique.
Les premières villes à avoir lancé des jumeaux numériques sont Helsinki et Singapour, dont les représentations 3D ont été créées à partir des données existantes.
La prochaine étape dans le développement d'un jumeau consiste à examiner ce qui pourrait être fait avec des données dynamiques en direct : essayer de capturer le mouvement de la ville, de l'interpréter, puis de modéliser ce qui se passera ensuite. Cela peut être réalisé à l'aide de capteurs capables de déchiffrer les données visuelles ou la consommation d'énergie, ou par des transferts de données tels que les téléphones mobiles reliés à des antennes.