L’explosion du nombre de travailleurs âgés soulève le besoin d’adapter le lieu de travail pour retenir une main-d’œuvre vieillissante, mais très compétente
EHSToday souligne la nécessité pour les entreprises de créer des conditions plus favorables pour la rétention, voire l’accueil, des travailleurs âgés à un moment où l’on constate un accroissement du rythme de vieillissement de la main-d’œuvre. Apparemment, en 2001, seulement 1 travailleur sur 7 avait 55 ans ou plus. Vingt ans plus tard, ce chiffre est passé à 1 travailleur sur 4, soit une augmentation de 93 % (!).
Cette réalité imposerait une réflexion sur les mesures à prendre pour répondre aux besoins des travailleurs âgés talentueux afin de favoriser leur maintien en emploi. Il s’agirait, par exemple, de l’offre d’horaires de travail flexibles, de l’adaptation des tâches aux capacités individuelles et de la promotion d’un environnement sûr et ergonomique.
Dans cette perspective, EHSToday souligne le rôle du Centre national pour le vieillissement productif de l’Institut national pour la sécurité au travail (NIOSH) aux États-Unis. Selon celui-ci, il y aurait plusieurs mythes sur les travailleurs âgés. On pense, par exemple, qu’ils sont souvent malades. Il semble cependant que, bien que ces travailleurs puissent avoir certains problèmes de santé – comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et des douleurs musculaires –, ceux-ci se répercutent rarement sur leur rendement au travail.
En outre, en réponse à ceux qui affirment que les travailleurs âgés ne pensent pas aussi clairement qu’avant, le NIOSH riposte qu’au fil des années, les connaissances accumulées des travailleurs, ce qu’on appelle l’« intelligence cristallisée », s’améliorent généralement. C’est un attribut que les employeurs apprécient, car cela conduit souvent à de meilleures performances au travail, notamment dans les emplois axés sur les services et l’information.
De plus, contrairement aux idées reçues, les travailleurs plus âgés respectent généralement les règles de sécurité et subissent moins de blessures non mortelles au travail que les travailleurs plus jeunes. Cependant, le NIOSH note que les travailleurs âgés sont plus susceptibles de mourir à la suite d’incidents graves liés au travail. Bien que l’occurrence de tels événements soit faible, des mesures préventives doivent toujours être suivies.
Un autre aspect qui est signalé est le coût plus élevé des travailleurs âgés à l’embauche en matière de salaires et d’avantages sociaux en raison de leur expérience et du fait qu’ils soient plus nombreux à occuper des postes de direction. Il semblerait cependant que ces travailleurs soient plus susceptibles de conserver leur emploi actuel, ce qui permet aux employeurs d’économiser le temps et l’argent habituellement consacrés au recrutement et à la formation. Ces économies peuvent compenser les salaires plus élevés de certains travailleurs âgés.
Enfin, face à ceux qui doutent de la productivité des travailleurs âgés, le NIOSH note que la productivité est différente pour chacun, quel que soit l’âge. On note, par exemple, que ces travailleurs sont souvent plus coopératifs et aident davantage leurs collègues et leurs superviseurs. De plus, souvent, ils guident et encadrent les nouveaux employés, accélérant ainsi leur processus d’intégration tout en assurant la préservation des connaissances au sein de l’entreprise.
EHSToday souligne la nécessité pour les entreprises de créer des conditions plus favorables pour la rétention, voire l’accueil, des travailleurs âgés à un moment où l’on constate un accroissement du rythme de vieillissement de la main-d’œuvre. Apparemment, en 2001, seulement 1 travailleur sur 7 avait 55 ans ou plus. Vingt ans plus tard, ce chiffre est passé à 1 travailleur sur 4, soit une augmentation de 93 % (!).
Cette réalité imposerait une réflexion sur les mesures à prendre pour répondre aux besoins des travailleurs âgés talentueux afin de favoriser leur maintien en emploi. Il s’agirait, par exemple, de l’offre d’horaires de travail flexibles, de l’adaptation des tâches aux capacités individuelles et de la promotion d’un environnement sûr et ergonomique.
Dans cette perspective, EHSToday souligne le rôle du Centre national pour le vieillissement productif de l’Institut national pour la sécurité au travail (NIOSH) aux États-Unis. Selon celui-ci, il y aurait plusieurs mythes sur les travailleurs âgés. On pense, par exemple, qu’ils sont souvent malades. Il semble cependant que, bien que ces travailleurs puissent avoir certains problèmes de santé – comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et des douleurs musculaires –, ceux-ci se répercutent rarement sur leur rendement au travail.
En outre, en réponse à ceux qui affirment que les travailleurs âgés ne pensent pas aussi clairement qu’avant, le NIOSH riposte qu’au fil des années, les connaissances accumulées des travailleurs, ce qu’on appelle l’« intelligence cristallisée », s’améliorent généralement. C’est un attribut que les employeurs apprécient, car cela conduit souvent à de meilleures performances au travail, notamment dans les emplois axés sur les services et l’information.
De plus, contrairement aux idées reçues, les travailleurs plus âgés respectent généralement les règles de sécurité et subissent moins de blessures non mortelles au travail que les travailleurs plus jeunes. Cependant, le NIOSH note que les travailleurs âgés sont plus susceptibles de mourir à la suite d’incidents graves liés au travail. Bien que l’occurrence de tels événements soit faible, des mesures préventives doivent toujours être suivies.
Un autre aspect qui est signalé est le coût plus élevé des travailleurs âgés à l’embauche en matière de salaires et d’avantages sociaux en raison de leur expérience et du fait qu’ils soient plus nombreux à occuper des postes de direction. Il semblerait cependant que ces travailleurs soient plus susceptibles de conserver leur emploi actuel, ce qui permet aux employeurs d’économiser le temps et l’argent habituellement consacrés au recrutement et à la formation. Ces économies peuvent compenser les salaires plus élevés de certains travailleurs âgés.
Enfin, face à ceux qui doutent de la productivité des travailleurs âgés, le NIOSH note que la productivité est différente pour chacun, quel que soit l’âge. On note, par exemple, que ces travailleurs sont souvent plus coopératifs et aident davantage leurs collègues et leurs superviseurs. De plus, souvent, ils guident et encadrent les nouveaux employés, accélérant ainsi leur processus d’intégration tout en assurant la préservation des connaissances au sein de l’entreprise.