L’évolution des véhicules électriques impliquera la disparition d’un modèle de production de pièces automobiles et de l’expertise associée
Un article d’Engineering.com signale qu’avec les progrès des véhicules électriques (VE), la demande de moteurs à combustion interne devrait stagner et finalement diminuer. Cela entraînera la perte de l’expertise requise pour la fabrication de certaines pièces automobiles.
Ce serait le cas, notamment, pour les soupapes des moteurs à combustion interne (appelées aussi soupapes à clapet), qui sont des composants conceptuellement simples auxquels les consommateurs sont habitués depuis plus d’un siècle. Engineering.com note que cela impliquera la disparition, à terme, de la technologie utilisée pour les produire, c’est-à-dire, les machines-outils hautement spécialisées munies d’une technologie sophistiquée de soudage par friction. Cependant, l’évolution va bien plus loin, car c’est le concept même de machines à usage unique pour la production de masse qui serait remis en question.
Dans cette lignée, CBS News (avril 2023) précise que les véhicules électriques ont tendance à nécessiter beaucoup moins de réparations du fait qu’ils ont moins de pièces : 13 000 pièces mobiles pour un VE, contre 33 000 pour une voiture équipée d’un moteur à combustion interne. De plus, les moteurs de VE n’ont pas d’huile à changer ni de filtres à huile à remplacer; ils n’ont pas non plus de système de refroidissement pour empêcher la surchauffe. Les freins des véhicules électriques doivent encore être remplacés, mais pas aussi souvent que ceux des voitures traditionnelles.
Dans ce contexte, Engineering.com pense qu’il est improbable que l’expansion de la production de pièces de moteur soit le facteur qui fasse augmenter la capacité mondiale à partir de maintenant, à moins que cette capacité de production ne repose sur des centres d’usinage multiaxes polyvalents munis d’une robotique avancée. Dans ce scénario, il est à prévoir que l’usine de pièces automobiles du futur fabriquera probablement un large éventail des produits, tant pour les véhicules à combustion interne que pour les véhicules électriques et même, probablement, pour d’autres industries également.
De cette façon, la production de pièces automobiles semblerait avoir complété son évolution. Des machines-outils à usage général d’il y a un siècle dont le seul but était de fabriquer des pièces automobiles, on est passé à la production de masse à grande échelle. Celle-ci a nécessité une nouvelle génération de machines personnalisées conçues pour effectuer des tâches uniques, à grande vitesse et à faible coût.
Ce sont précisément ces machines, dit-on, qui se vendent actuellement aux enchères à des prix infimes. Engineering.com estime qu’il est probable qu’une très large partie de cet équipement de production de masse, auquel sont associées des décennies d’expertise humaine, ne trouve pas preneur et soit vendue comme ferraille.
Un article d’Engineering.com signale qu’avec les progrès des véhicules électriques (VE), la demande de moteurs à combustion interne devrait stagner et finalement diminuer. Cela entraînera la perte de l’expertise requise pour la fabrication de certaines pièces automobiles.
Ce serait le cas, notamment, pour les soupapes des moteurs à combustion interne (appelées aussi soupapes à clapet), qui sont des composants conceptuellement simples auxquels les consommateurs sont habitués depuis plus d’un siècle. Engineering.com note que cela impliquera la disparition, à terme, de la technologie utilisée pour les produire, c’est-à-dire, les machines-outils hautement spécialisées munies d’une technologie sophistiquée de soudage par friction. Cependant, l’évolution va bien plus loin, car c’est le concept même de machines à usage unique pour la production de masse qui serait remis en question.
Dans cette lignée, CBS News (avril 2023) précise que les véhicules électriques ont tendance à nécessiter beaucoup moins de réparations du fait qu’ils ont moins de pièces : 13 000 pièces mobiles pour un VE, contre 33 000 pour une voiture équipée d’un moteur à combustion interne. De plus, les moteurs de VE n’ont pas d’huile à changer ni de filtres à huile à remplacer; ils n’ont pas non plus de système de refroidissement pour empêcher la surchauffe. Les freins des véhicules électriques doivent encore être remplacés, mais pas aussi souvent que ceux des voitures traditionnelles.
Dans ce contexte, Engineering.com pense qu’il est improbable que l’expansion de la production de pièces de moteur soit le facteur qui fasse augmenter la capacité mondiale à partir de maintenant, à moins que cette capacité de production ne repose sur des centres d’usinage multiaxes polyvalents munis d’une robotique avancée. Dans ce scénario, il est à prévoir que l’usine de pièces automobiles du futur fabriquera probablement un large éventail des produits, tant pour les véhicules à combustion interne que pour les véhicules électriques et même, probablement, pour d’autres industries également.
De cette façon, la production de pièces automobiles semblerait avoir complété son évolution. Des machines-outils à usage général d’il y a un siècle dont le seul but était de fabriquer des pièces automobiles, on est passé à la production de masse à grande échelle. Celle-ci a nécessité une nouvelle génération de machines personnalisées conçues pour effectuer des tâches uniques, à grande vitesse et à faible coût.
Ce sont précisément ces machines, dit-on, qui se vendent actuellement aux enchères à des prix infimes. Engineering.com estime qu’il est probable qu’une très large partie de cet équipement de production de masse, auquel sont associées des décennies d’expertise humaine, ne trouve pas preneur et soit vendue comme ferraille.