L’évolution de la main-d’œuvre technologique sous la contrainte de la pénurie de talents, du ralentissement technologique et du changement de génération
En commentant les tendances qui façonneront l’évolution de la main-d’œuvre technologique pour 2023, CIODive met en relief trois facteurs principaux : l’incertitude du marché, la reconfiguration du bassin de talents et l’accent mis sur l’expérience utilisateur.
En effet, après une période de dynamisme exceptionnel, où se sont multipliées les embauches dans le secteur technologique, le ralentissement économique de 2022 a obligé les entreprises à procéder à de nombreux licenciements. Certains pensent même que le pouvoir de négociation pourrait revenir du côté des employeurs, alors que les employés hésitent à changer d’emploi dans un marché instable. Cependant, puisqu’il est prévu que les entreprises continueront à augmenter leurs dépenses technologiques et qu’il y aura toujours un besoin de professionnels pour gérer les systèmes d’information, on estime qu’il est peu probable que les patrons reprendront complètement l’initiative, du moins, pas cette année.
En effet, les gestionnaires en technologies de l’information éprouvent toujours des difficultés à pourvoir les postes technologiques et à se procurer les compétences sophistiquées qui sont essentielles pour maintenir la productivité et pour préserver les connaissances de l’entreprise. CIODive signale que la majorité des gestionnaires en technologies de l’information (70 %) sont d’avis que le phénomène du « désengagement discret » s’est traduit par une perte de connaissances organisationnelles, complexifiant la recherche d’informations stratégiques pour les nouveaux employés.
Dans ce contexte, face à la nécessité de recruter des employés très qualifiés dans un bassin de talents quasiment épuisé, les employeurs vont privilégier les candidats possédant un large éventail de compétences, au détriment de l’hyperspécialisation. Cette stratégie met en valeur, en même temps, la pertinence des initiatives de formation visant à combler les lacunes dans les connaissances des employés. Bref, il s’agirait désormais d’augmenter la densité des compétences sans faire croître la main-d’œuvre.
En outre, l’entrée sur le marché du travail des natifs du numérique de la génération Z poussera peut-être les entreprises à leur offrir un environnement technologique aussi convivial que celui qu’ils ont chez eux. On peut donc prévoir des innovations qui améliorent l’expérience des employés. Dans un environnement de travail hybride, l’automatisation peut rationaliser les processus et prendre en charge une main-d’œuvre distribuée.
Enfin, CIODive anticipe la validation définitive des « développeurs citoyens » ou « technologues d’entreprise », c’est-à-dire, des employés, notamment de la génération Z, qui sont très à l’aise avec la technologie. Apparemment, ces employés pourraient aider à atténuer la pénurie de talents technologiques si les entreprises réussissent à les intégrer dans leur écosystème technologique de livraison.
En commentant les tendances qui façonneront l’évolution de la main-d’œuvre technologique pour 2023, CIODive met en relief trois facteurs principaux : l’incertitude du marché, la reconfiguration du bassin de talents et l’accent mis sur l’expérience utilisateur.
En effet, après une période de dynamisme exceptionnel, où se sont multipliées les embauches dans le secteur technologique, le ralentissement économique de 2022 a obligé les entreprises à procéder à de nombreux licenciements. Certains pensent même que le pouvoir de négociation pourrait revenir du côté des employeurs, alors que les employés hésitent à changer d’emploi dans un marché instable. Cependant, puisqu’il est prévu que les entreprises continueront à augmenter leurs dépenses technologiques et qu’il y aura toujours un besoin de professionnels pour gérer les systèmes d’information, on estime qu’il est peu probable que les patrons reprendront complètement l’initiative, du moins, pas cette année.
En effet, les gestionnaires en technologies de l’information éprouvent toujours des difficultés à pourvoir les postes technologiques et à se procurer les compétences sophistiquées qui sont essentielles pour maintenir la productivité et pour préserver les connaissances de l’entreprise. CIODive signale que la majorité des gestionnaires en technologies de l’information (70 %) sont d’avis que le phénomène du « désengagement discret » s’est traduit par une perte de connaissances organisationnelles, complexifiant la recherche d’informations stratégiques pour les nouveaux employés.
Dans ce contexte, face à la nécessité de recruter des employés très qualifiés dans un bassin de talents quasiment épuisé, les employeurs vont privilégier les candidats possédant un large éventail de compétences, au détriment de l’hyperspécialisation. Cette stratégie met en valeur, en même temps, la pertinence des initiatives de formation visant à combler les lacunes dans les connaissances des employés. Bref, il s’agirait désormais d’augmenter la densité des compétences sans faire croître la main-d’œuvre.
En outre, l’entrée sur le marché du travail des natifs du numérique de la génération Z poussera peut-être les entreprises à leur offrir un environnement technologique aussi convivial que celui qu’ils ont chez eux. On peut donc prévoir des innovations qui améliorent l’expérience des employés. Dans un environnement de travail hybride, l’automatisation peut rationaliser les processus et prendre en charge une main-d’œuvre distribuée.
Enfin, CIODive anticipe la validation définitive des « développeurs citoyens » ou « technologues d’entreprise », c’est-à-dire, des employés, notamment de la génération Z, qui sont très à l’aise avec la technologie. Apparemment, ces employés pourraient aider à atténuer la pénurie de talents technologiques si les entreprises réussissent à les intégrer dans leur écosystème technologique de livraison.