L’éventuelle mise en place de nouveaux microréacteurs nucléaires pourrait remplacer le diesel comme source d’énergie de secours fiable
Forbescommente les travaux de Radiant Industries, qui vient de collecter 40 millions de dollars pour construire des réacteurs nucléaires portables. Avec un capital total de 55 millions de dollars, cette entreprise prévoit d’accélérer le développement de cette technologie nucléaire dans le but d’amorcer la production commerciale en 2028.
Ces générateurs d’énergie nucléaire seraient, dit-on, plus propres et sécuritaires comparativement aux générateurs au diesel, qui actuellement dominent le marché de la production d’électricité de secours. En effet, Forbes note qu’en raison de la multiplication des désastres naturels – incendies de forêt, ouragans ou autres –, on constate une utilisation accrue des générateurs diesel, qui fournissent un approvisionnement électrique de secours lorsque le réseau tombe en panne.
Quoique les générateurs au diesel aient joué un rôle de dépannage incontestable, le coût pour la santé humaine a été très grand, notamment en raison de l’accroissement des cas de cancer. Dans ce contexte, les investisseurs soulignent que Radiant Industries amène de l’innovation et de la rigueur d’ingénierie, des qualités qu’elle a déjà perfectionnées dans l’industrie de l’aérospatiale au nucléaire.
En effet, Le Temps explique que le microréacteur de Radiant, appelé Kaleidos, est un prototype transportable de 2,5 m x 6 m x 3 m. Il peut être rendu opérationnel en 72 heures et a le potentiel de générer une puissance de 1,2 MWe sur 8 ans, sans recharge de combustible. Apparemment, cette capacité permettrait de satisfaire les besoins énergétiques d’un millier de foyers, selon le standard américain.
Ces microréacteurs reposent sur deux innovations clés : (1) l’hélium comme médium caloporteur et (2) les particules TRISO (TRI-structural ISOtropic) comme combustible. Forbes précise que les petites particules TRISO – qui ressemblent à de graines de pavot – sont composées d’uranium, d’oxygène et de carbone et recouvertes de céramique et de carbone. Ces particules sont ensuite formulées dans des cylindres ou des sphères plus grands pour une utilisation dans les réacteurs.
Un des plus grands avantages des particules TRISO est qu’elles ont un point de fusion très élevé, ce qui rend les réacteurs basés sur le combustible théoriquement résistants à la fusion. Forbes indique que lors des tests avec des matériaux, les ingénieurs ont porté les particules à des températures de plus de 3 000 degrés Fahrenheit, avec presque aucun dommage.
En 2024, l’entreprise effectuera ses premiers tests pour s’assurer que son produit fonctionne comme prévu dans le monde réel. Radiant Industries estime que les microréacteurs ont un fort potentiel commercial, surtout pour les communautés situées loin d’un réseau électrique et qui pourraient avoir besoin d’une chaîne d’approvisionnement fiable.
Forbescommente les travaux de Radiant Industries, qui vient de collecter 40 millions de dollars pour construire des réacteurs nucléaires portables. Avec un capital total de 55 millions de dollars, cette entreprise prévoit d’accélérer le développement de cette technologie nucléaire dans le but d’amorcer la production commerciale en 2028.
Ces générateurs d’énergie nucléaire seraient, dit-on, plus propres et sécuritaires comparativement aux générateurs au diesel, qui actuellement dominent le marché de la production d’électricité de secours. En effet, Forbes note qu’en raison de la multiplication des désastres naturels – incendies de forêt, ouragans ou autres –, on constate une utilisation accrue des générateurs diesel, qui fournissent un approvisionnement électrique de secours lorsque le réseau tombe en panne.
Quoique les générateurs au diesel aient joué un rôle de dépannage incontestable, le coût pour la santé humaine a été très grand, notamment en raison de l’accroissement des cas de cancer. Dans ce contexte, les investisseurs soulignent que Radiant Industries amène de l’innovation et de la rigueur d’ingénierie, des qualités qu’elle a déjà perfectionnées dans l’industrie de l’aérospatiale au nucléaire.
En effet, Le Temps explique que le microréacteur de Radiant, appelé Kaleidos, est un prototype transportable de 2,5 m x 6 m x 3 m. Il peut être rendu opérationnel en 72 heures et a le potentiel de générer une puissance de 1,2 MWe sur 8 ans, sans recharge de combustible. Apparemment, cette capacité permettrait de satisfaire les besoins énergétiques d’un millier de foyers, selon le standard américain.
Ces microréacteurs reposent sur deux innovations clés : (1) l’hélium comme médium caloporteur et (2) les particules TRISO (TRI-structural ISOtropic) comme combustible. Forbes précise que les petites particules TRISO – qui ressemblent à de graines de pavot – sont composées d’uranium, d’oxygène et de carbone et recouvertes de céramique et de carbone. Ces particules sont ensuite formulées dans des cylindres ou des sphères plus grands pour une utilisation dans les réacteurs.
Un des plus grands avantages des particules TRISO est qu’elles ont un point de fusion très élevé, ce qui rend les réacteurs basés sur le combustible théoriquement résistants à la fusion. Forbes indique que lors des tests avec des matériaux, les ingénieurs ont porté les particules à des températures de plus de 3 000 degrés Fahrenheit, avec presque aucun dommage.
En 2024, l’entreprise effectuera ses premiers tests pour s’assurer que son produit fonctionne comme prévu dans le monde réel. Radiant Industries estime que les microréacteurs ont un fort potentiel commercial, surtout pour les communautés situées loin d’un réseau électrique et qui pourraient avoir besoin d’une chaîne d’approvisionnement fiable.