L’État français mise sur l’innovation de rupture pour favoriser la réindustrialisation
D’après le Bilan du Plan Deeptech à 4 ans de Bpifrance, la banque publique d’investissement française ayant pour mission le financement et le développement des entreprises, l’État français mise désormais sur un nouveau type de jeunes pousses pour développer l’écosystème : des entreprises issues de la recherche fondamentale, capables de proposer des innovations de rupture dans des secteurs tels que l’alimentation, l’énergie, l’industrie spatiale ou la souveraineté numérique, et de favoriser ainsi la réindustrialisation de la France.
Lancé en 2019, le Plan Deeptech (doté de 3 milliards d’euros ou 4,43 milliards de dollars CAN) de Bpifrance avait pour objectif de créer 500 jeunes pousses par an d’ici à 2030 et 100 nouveaux sites industriels chaque année d’ici à 2025. Ce Plan Deeptech s’inscrit lui-même à l’intérieur du « Plan France 2030 » doté de 54 milliards d’euros (80 milliards de dollars), déployé sur cinq ans et visant à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.
Après quatre ans, donc, la trajectoire du Plan Deeptech demeure positive. En 2022, 320 jeunes pousses ont été créées, soit 27 % de plus qu’en 2021 et un doublement du nombre d’entreprises créées depuis 2018. La France compte aujourd’hui près de 1 800 jeunes pousses de rupture actives dans des secteurs hautement stratégiques.
L’action du Plan Deeptech vise également à soutenir le marché du capital investissement par l’entremise de deux leviers : l’investissement direct au capital des jeunes pousses et l’activité Fonds de fonds. Les collectes de fonds ont atteint un montant record de 2,6 milliards d’euros (3,8 milliards de dollars), soit une augmentation de 240 % des montants levés par les jeunes pousses de rupture au cours des quatre dernières années.
Depuis le lancement du Plan Deeptech, Bpifrance a contribué à l’émergence et au développement de l’innovation à travers le territoire français. Des sociétés comme Cailabs (produits photoniques pour le secteur spatial, les télécommunications et la défense), TreeFrog Therapeutics (thérapie cellulaire) ou Pasqal (ordinateur quantique à atomes neutres) ont ainsi bénéficié, depuis 2019, d’aides à l’innovation, de concours et d’un investissement de Bpifrance pour devenir des acteurs clés de leur filière. Fortes de près de 50 000 emplois, les jeunes pousses de rupture sont un levier clé de la réindustrialisation. Elles représentent 44 % des jeunes pousses industrielles et 118 sites actifs.
En 2022, l’État a renforcé la mise par l’entremise du Plan France 2030 en injectant 500 M€ (738 millions de dollars) à la fois en amont, notamment auprès des acteurs universitaires avec le financement des Pôles universitaires d’innovation (PUI) et en aval grâce au Plan Startups et PME industrielles (2,3 M€ ou 3,4 milliards de dollars).
D’après le Bilan du Plan Deeptech à 4 ans de Bpifrance, la banque publique d’investissement française ayant pour mission le financement et le développement des entreprises, l’État français mise désormais sur un nouveau type de jeunes pousses pour développer l’écosystème : des entreprises issues de la recherche fondamentale, capables de proposer des innovations de rupture dans des secteurs tels que l’alimentation, l’énergie, l’industrie spatiale ou la souveraineté numérique, et de favoriser ainsi la réindustrialisation de la France.
Lancé en 2019, le Plan Deeptech (doté de 3 milliards d’euros ou 4,43 milliards de dollars CAN) de Bpifrance avait pour objectif de créer 500 jeunes pousses par an d’ici à 2030 et 100 nouveaux sites industriels chaque année d’ici à 2025. Ce Plan Deeptech s’inscrit lui-même à l’intérieur du « Plan France 2030 » doté de 54 milliards d’euros (80 milliards de dollars), déployé sur cinq ans et visant à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.
Après quatre ans, donc, la trajectoire du Plan Deeptech demeure positive. En 2022, 320 jeunes pousses ont été créées, soit 27 % de plus qu’en 2021 et un doublement du nombre d’entreprises créées depuis 2018. La France compte aujourd’hui près de 1 800 jeunes pousses de rupture actives dans des secteurs hautement stratégiques.
L’action du Plan Deeptech vise également à soutenir le marché du capital investissement par l’entremise de deux leviers : l’investissement direct au capital des jeunes pousses et l’activité Fonds de fonds. Les collectes de fonds ont atteint un montant record de 2,6 milliards d’euros (3,8 milliards de dollars), soit une augmentation de 240 % des montants levés par les jeunes pousses de rupture au cours des quatre dernières années.
Depuis le lancement du Plan Deeptech, Bpifrance a contribué à l’émergence et au développement de l’innovation à travers le territoire français. Des sociétés comme Cailabs (produits photoniques pour le secteur spatial, les télécommunications et la défense), TreeFrog Therapeutics (thérapie cellulaire) ou Pasqal (ordinateur quantique à atomes neutres) ont ainsi bénéficié, depuis 2019, d’aides à l’innovation, de concours et d’un investissement de Bpifrance pour devenir des acteurs clés de leur filière. Fortes de près de 50 000 emplois, les jeunes pousses de rupture sont un levier clé de la réindustrialisation. Elles représentent 44 % des jeunes pousses industrielles et 118 sites actifs.
En 2022, l’État a renforcé la mise par l’entremise du Plan France 2030 en injectant 500 M€ (738 millions de dollars) à la fois en amont, notamment auprès des acteurs universitaires avec le financement des Pôles universitaires d’innovation (PUI) et en aval grâce au Plan Startups et PME industrielles (2,3 M€ ou 3,4 milliards de dollars).