L’essor du « magasin dans le magasin »
L’opinion publique et les consultants en vente au détail prédisent depuis des décennies le déclin des magasins physiques. Ces prévisions ont pris une nouvelle ampleur ces dernières années, lorsque la COVID-19 a entraîné la fermeture temporaire de la plupart des magasins physiques et que les répercussions financières associées ont entraîné la fermeture définitive de certains d’entre eux. Pourtant, la dernière enquête annuelle de Statistique Canada sur le commerce de détail révèle que 89 % des ventes au détail se font toujours dans un magasin physique.
L’article suivant, écrit par la professeure Joanne McNeish de la Ted Rogers School of Management à la Toronto Metropolitan University et publié sur le site du Globe and Mail, montre comment l’essor du « magasin dans le magasin », une innovation de vente au détail, contribue à sauver l’achat physique de biens.
Cette innovation a permis aux espaces de vente au détail physiques de rester pertinents. Il est à prévoir que davantage de détaillants à grande surface utiliseront cette stratégie pour augmenter leurs revenus et gérer leurs coûts.
Ce n’est pas un phénomène nouveau. Les premiers acteurs à le faire étaient les créateurs de parfums et de vêtements. Postes Canada a également fait son entrée dans ce domaine en s’associant à des pharmacies pour installer des bureaux de poste dans leurs magasins.
Selon la façon dont on définit un magasin, un autre exemple est celui des bureaux de Service Ontario implantés dans des magasins Canadian Tire.
Le concept de « magasin dans le magasin » est devenu plus populaire ces derniers temps. Par exemple, de grands magasins comme La Baie ont conclu un partenariat avec Mountain Equipment Company. Aux États-Unis, des entreprises comme Target, Macy’s et Walmart ont adopté ce concept. En 2022, Target a plus que triplé le nombre de magasins Apple qu’elle possédait en interne. La même année, Walmart a recensé plus de 360 occurrences de l’enseigne de mode Claire’s dans ses points de vente.
Le « magasin dans le magasin » est un moyen pour les détaillants disposant d’un grand espace de vente d’augmenter leur chiffre d’affaires par pied carré et de fournir aux clients des produits complémentaires d’une manière inattendue qui augmente la commodité pour eux.
Une partie de son essor peut être attribuée à la morosité du paysage du commerce de détail. Les récentes activités de gestion des coûts ont fait en sorte que les magasins de détail dotés de grands espaces de vente disposaient de nombreux espaces inutilisés. Il semblait alors logique d’utiliser les emplacements restants pour créer des boutiques éphémères (partenariats à court terme) et des magasins dans un magasin (partenariats à long terme).
Cependant, la différence entre les deux n’est pas immédiatement évidente pour les consommateurs. Un magasin dans un magasin crée une entité de vente au détail distincte opérant à l’intérieur du magasin hôte.
Dans un tel accord, le détaillant hôte perçoit un loyer pour l’espace occupé afin d’augmenter son chiffre d’affaires global. La marque de vente au détail partenaire qui utilise l’espace décide des produits et des prix proposés; les employés travaillent pour la marque de vente au détail et sont formés par elle. Ils ne vendent pas et ne connaissent pas les produits et services du détaillant hôte.
Ce concept crée une situation gagnant-gagnant pour les deux partenaires tant que les deux marques sont complémentaires. Son succès dépend de l’adéquation de la marque entre les deux détaillants. Dans la plupart des cas, le détaillant hôte court un plus grand risque de nuire à son image de marque; il convient donc de gérer avec soin le choix d’une marque partenaire jouissant d’une réputation équivalente.
L’opinion publique et les consultants en vente au détail prédisent depuis des décennies le déclin des magasins physiques. Ces prévisions ont pris une nouvelle ampleur ces dernières années, lorsque la COVID-19 a entraîné la fermeture temporaire de la plupart des magasins physiques et que les répercussions financières associées ont entraîné la fermeture définitive de certains d’entre eux. Pourtant, la dernière enquête annuelle de Statistique Canada sur le commerce de détail révèle que 89 % des ventes au détail se font toujours dans un magasin physique.
L’article suivant, écrit par la professeure Joanne McNeish de la Ted Rogers School of Management à la Toronto Metropolitan University et publié sur le site du Globe and Mail, montre comment l’essor du « magasin dans le magasin », une innovation de vente au détail, contribue à sauver l’achat physique de biens.
Cette innovation a permis aux espaces de vente au détail physiques de rester pertinents. Il est à prévoir que davantage de détaillants à grande surface utiliseront cette stratégie pour augmenter leurs revenus et gérer leurs coûts.
Ce n’est pas un phénomène nouveau. Les premiers acteurs à le faire étaient les créateurs de parfums et de vêtements. Postes Canada a également fait son entrée dans ce domaine en s’associant à des pharmacies pour installer des bureaux de poste dans leurs magasins.
Selon la façon dont on définit un magasin, un autre exemple est celui des bureaux de Service Ontario implantés dans des magasins Canadian Tire.
Le concept de « magasin dans le magasin » est devenu plus populaire ces derniers temps. Par exemple, de grands magasins comme La Baie ont conclu un partenariat avec Mountain Equipment Company. Aux États-Unis, des entreprises comme Target, Macy’s et Walmart ont adopté ce concept. En 2022, Target a plus que triplé le nombre de magasins Apple qu’elle possédait en interne. La même année, Walmart a recensé plus de 360 occurrences de l’enseigne de mode Claire’s dans ses points de vente.
Le « magasin dans le magasin » est un moyen pour les détaillants disposant d’un grand espace de vente d’augmenter leur chiffre d’affaires par pied carré et de fournir aux clients des produits complémentaires d’une manière inattendue qui augmente la commodité pour eux.
Une partie de son essor peut être attribuée à la morosité du paysage du commerce de détail. Les récentes activités de gestion des coûts ont fait en sorte que les magasins de détail dotés de grands espaces de vente disposaient de nombreux espaces inutilisés. Il semblait alors logique d’utiliser les emplacements restants pour créer des boutiques éphémères (partenariats à court terme) et des magasins dans un magasin (partenariats à long terme).
Cependant, la différence entre les deux n’est pas immédiatement évidente pour les consommateurs. Un magasin dans un magasin crée une entité de vente au détail distincte opérant à l’intérieur du magasin hôte.
Dans un tel accord, le détaillant hôte perçoit un loyer pour l’espace occupé afin d’augmenter son chiffre d’affaires global. La marque de vente au détail partenaire qui utilise l’espace décide des produits et des prix proposés; les employés travaillent pour la marque de vente au détail et sont formés par elle. Ils ne vendent pas et ne connaissent pas les produits et services du détaillant hôte.
Ce concept crée une situation gagnant-gagnant pour les deux partenaires tant que les deux marques sont complémentaires. Son succès dépend de l’adéquation de la marque entre les deux détaillants. Dans la plupart des cas, le détaillant hôte court un plus grand risque de nuire à son image de marque; il convient donc de gérer avec soin le choix d’une marque partenaire jouissant d’une réputation équivalente.