L’essor d’entreprises de petite taille transforme l’économie américaine
Selon un article du Wall Street Journal, le nombre d’employés dans les entreprises créées depuis la pandémie est en forte baisse, ce qui reflète des tendances plus générales dans la façon dont les gens travaillent.
Le nombre moyen de personnes employées par les plus jeunes entreprises américaines a fortement chuté pendant la pandémie, accélérant une baisse qui dure depuis des décennies. L’essor de ces petites entreprises est l’un des premiers signes de la façon dont les entreprises influencées par la pandémie ont remodelé l’économie.
Les entreprises lancées entre mars 2020 et mars 2021 comptaient en moyenne 4,6 employés, contre 5,3 employés un an plus tôt, selon les données du Bureau du recensement. Il y en avait 5,8 au début du siècle, et leur nombre a diminué progressivement jusqu’à ce que la COVID-19 provoque une baisse plus marquée.
Le nombre de personnes qui ont entrepris de démarrer une nouvelle entreprise a augmenté pendant la pandémie et reste élevé, car la COVID-19 a créé de nouvelles possibilités et laissé aux gens plus de temps pour réorienter leurs priorités.
Il existe différentes raisons pour lesquelles les nouvelles entreprises sont plus petites. Dans certaines nouvelles entreprises, les vents contraires liés à la pandémie ont ralenti l’embauche. Dans d’autres, les entrepreneurs ont choisi de maintenir leurs opérations à petite échelle par désir de mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Mais la baisse des effectifs reflète également des changements plus fondamentaux. L’essor du travail à distance, l’expansion de l’économie à la demande (gig economy) et la prolifération des outils logiciels permettent aux entrepreneurs de fonctionner plus facilement avec un personnel réduit.
L’arrivée d’entreprises émergentes de petite taille est une constante dans la plupart des secteurs et des zones géographiques, et se vérifie aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines, selon une analyse des données gouvernementales du Wall Street Journal, qui a examiné les entreprises comptant au moins un employé.
Le nombre de nouvelles entreprises « a augmenté de manière beaucoup plus spectaculaire que si l’on considère les emplois créés », affirme John Haltiwanger, économiste à l’Université du Maryland. « Elles sont plus nombreuses, mais plus petites. »
« La nature de l’entreprise est en train de changer », déclare un ancien directeur de recherche pour le Economic Innovation Group. « Les nouvelles entreprises doivent faire moins sous leur propre toit. »
Garder un effectif réduit peut permettre aux jeunes entreprises de s’adapter plus facilement aux hauts et aux bas du cycle économique, soutient un économiste à l’Université de Californie à Los Angeles : « À certains stades de croissance pour une petite entreprise, cela peut être très précieux. Elles ont cette flexibilité. Mais à d’autres stades de croissance, cela leur fera du mal. »
« L’augmentation de la création d’entreprises est une excellente nouvelle », estime, pour sa part, un économiste à l’Université Stanford. « Depuis plusieurs décennies, nous nous inquiétons d’une baisse du dynamisme [économique]. » Il est trop tôt pour savoir combien de jeunes pousses naissantes deviendront des entreprises stables, lesquelles échoueront et lesquelles deviendront des employeurs importants.
Environ 60 % des entreprises créées en 2021 ou après étaient toujours en activité après un an, et 45 % étaient toujours là après deux ans, selon Northwest Registered Agent, qui aide les entrepreneurs à créer leur entreprise. Il s’agit d’une amélioration par rapport à la période de 2014 à 2018, lorsque les taux d’échec étaient en hausse, a déclaré Northwest.
Beaucoup de ces jeunes entreprises ont cependant connu des difficultés. Selon les enquêtes menées par les banques de la Réserve fédérale, les entreprises créées pendant la pandémie étaient plus susceptibles que leurs prédécesseurs de déclarer avoir subi des pertes. Elles étaient également plus susceptibles de signaler une baisse de leurs revenus et de leurs effectifs au cours des 12 mois précédents.
Selon un article du Wall Street Journal, le nombre d’employés dans les entreprises créées depuis la pandémie est en forte baisse, ce qui reflète des tendances plus générales dans la façon dont les gens travaillent.
Le nombre moyen de personnes employées par les plus jeunes entreprises américaines a fortement chuté pendant la pandémie, accélérant une baisse qui dure depuis des décennies. L’essor de ces petites entreprises est l’un des premiers signes de la façon dont les entreprises influencées par la pandémie ont remodelé l’économie.
Les entreprises lancées entre mars 2020 et mars 2021 comptaient en moyenne 4,6 employés, contre 5,3 employés un an plus tôt, selon les données du Bureau du recensement. Il y en avait 5,8 au début du siècle, et leur nombre a diminué progressivement jusqu’à ce que la COVID-19 provoque une baisse plus marquée.
Le nombre de personnes qui ont entrepris de démarrer une nouvelle entreprise a augmenté pendant la pandémie et reste élevé, car la COVID-19 a créé de nouvelles possibilités et laissé aux gens plus de temps pour réorienter leurs priorités.
Il existe différentes raisons pour lesquelles les nouvelles entreprises sont plus petites. Dans certaines nouvelles entreprises, les vents contraires liés à la pandémie ont ralenti l’embauche. Dans d’autres, les entrepreneurs ont choisi de maintenir leurs opérations à petite échelle par désir de mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Mais la baisse des effectifs reflète également des changements plus fondamentaux. L’essor du travail à distance, l’expansion de l’économie à la demande (gig economy) et la prolifération des outils logiciels permettent aux entrepreneurs de fonctionner plus facilement avec un personnel réduit.
L’arrivée d’entreprises émergentes de petite taille est une constante dans la plupart des secteurs et des zones géographiques, et se vérifie aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines, selon une analyse des données gouvernementales du Wall Street Journal, qui a examiné les entreprises comptant au moins un employé.
Le nombre de nouvelles entreprises « a augmenté de manière beaucoup plus spectaculaire que si l’on considère les emplois créés », affirme John Haltiwanger, économiste à l’Université du Maryland. « Elles sont plus nombreuses, mais plus petites. »
« La nature de l’entreprise est en train de changer », déclare un ancien directeur de recherche pour le Economic Innovation Group. « Les nouvelles entreprises doivent faire moins sous leur propre toit. »
Garder un effectif réduit peut permettre aux jeunes entreprises de s’adapter plus facilement aux hauts et aux bas du cycle économique, soutient un économiste à l’Université de Californie à Los Angeles : « À certains stades de croissance pour une petite entreprise, cela peut être très précieux. Elles ont cette flexibilité. Mais à d’autres stades de croissance, cela leur fera du mal. »
« L’augmentation de la création d’entreprises est une excellente nouvelle », estime, pour sa part, un économiste à l’Université Stanford. « Depuis plusieurs décennies, nous nous inquiétons d’une baisse du dynamisme [économique]. » Il est trop tôt pour savoir combien de jeunes pousses naissantes deviendront des entreprises stables, lesquelles échoueront et lesquelles deviendront des employeurs importants.
Environ 60 % des entreprises créées en 2021 ou après étaient toujours en activité après un an, et 45 % étaient toujours là après deux ans, selon Northwest Registered Agent, qui aide les entrepreneurs à créer leur entreprise. Il s’agit d’une amélioration par rapport à la période de 2014 à 2018, lorsque les taux d’échec étaient en hausse, a déclaré Northwest.
Beaucoup de ces jeunes entreprises ont cependant connu des difficultés. Selon les enquêtes menées par les banques de la Réserve fédérale, les entreprises créées pendant la pandémie étaient plus susceptibles que leurs prédécesseurs de déclarer avoir subi des pertes. Elles étaient également plus susceptibles de signaler une baisse de leurs revenus et de leurs effectifs au cours des 12 mois précédents.