Les voitures électriques sont-elles dans une impasse aux États-Unis?
Dans un texte d’opinion publié sur le site Project Syndicate, Todd G. Buchholz, ancien directeur de la politique économique de la Maison-Blanche sous le président George W. Bush, estime que bien que les présidents, les gouverneurs des États, les autorités fiscales et les experts en technologie aient fait la promotion des véhicules électriques, les tendances des ventes indiquent que le public américain n’écoute pas. Ni les incitations ni les baisses de prix n’ont suffi à surmonter les obstacles que sont la physique, l’inertie des consommateurs et un réseau électrique américain peu fiable.
Il semble que les consommateurs préfèrent encore se rendre en voiture à une station-service pour faire le plein en cinq minutes plutôt que de rénover leur garage et de souffrir de l’anxiété qui découle de la recherche d’une borne de recharge dans le stationnement d’un centre commercial abandonné. J.D. Power rapporte que 21 % des chargeurs publics ne fonctionnent pas. Alors que les consommateurs commencent à se détourner des véhicules électriques, leur choix affectera non seulement l’industrie automobile, mais aussi les relations entre les États-Unis et la Chine, les budgets des États et les prix des matières premières.
Les preuves s’accumulent rapidement. Récemment, Hertz, qui a acheté 100 000 Tesla en grande pompe en 2021, a effectué un virage à 180 degrés et a commencé à se débarrasser d’un tiers de son parc de véhicules électriques. Sa promesse d’acheter 175 000 véhicules électriques à GM risque également de partir en fumée. En dehors des communautés riches et branchées, les consommateurs délaissent les véhicules électriques rechargeables et achètent plutôt des modèles hybrides et à essence.
Au quatrième trimestre de 2023, les ventes de véhicules électriques aux États-Unis n’ont augmenté que de 1,3 %. Selon Edmunds, les véhicules électriques ont tendance à rester chez les concessionnaires pendant environ trois semaines de plus que les voitures à essence. Les clients restent à l’écart malgré une guerre des prix dans laquelle Ford, Tesla et GM ont réduit les prix des véhicules électriques de 20 % en moyenne, ce qui a conduit Ford à perdre 36 000 $ américains sur chaque unité vendue. En même temps, les gouvernements des États ont injecté d’énormes subventions dans les véhicules électriques, alors même que leurs propres budgets sont déficitaires.
La US Energy Information Administration rapporte aussi qu’entre 2013 et 2021, la durée moyenne des pannes a doublé, passant de 3,5 heures à plus de sept heures, tandis que leur fréquence a bondi de près de 20 %. Il n’est pas étonnant dans ce contexte que les gens hésitent à lier leur mobilité à une prise murale.
Ainsi, sur le marché automobile, le moteur à combustion interne demeure toujours en tête.
Dans un texte d’opinion publié sur le site Project Syndicate, Todd G. Buchholz, ancien directeur de la politique économique de la Maison-Blanche sous le président George W. Bush, estime que bien que les présidents, les gouverneurs des États, les autorités fiscales et les experts en technologie aient fait la promotion des véhicules électriques, les tendances des ventes indiquent que le public américain n’écoute pas. Ni les incitations ni les baisses de prix n’ont suffi à surmonter les obstacles que sont la physique, l’inertie des consommateurs et un réseau électrique américain peu fiable.
Il semble que les consommateurs préfèrent encore se rendre en voiture à une station-service pour faire le plein en cinq minutes plutôt que de rénover leur garage et de souffrir de l’anxiété qui découle de la recherche d’une borne de recharge dans le stationnement d’un centre commercial abandonné. J.D. Power rapporte que 21 % des chargeurs publics ne fonctionnent pas. Alors que les consommateurs commencent à se détourner des véhicules électriques, leur choix affectera non seulement l’industrie automobile, mais aussi les relations entre les États-Unis et la Chine, les budgets des États et les prix des matières premières.
Les preuves s’accumulent rapidement. Récemment, Hertz, qui a acheté 100 000 Tesla en grande pompe en 2021, a effectué un virage à 180 degrés et a commencé à se débarrasser d’un tiers de son parc de véhicules électriques. Sa promesse d’acheter 175 000 véhicules électriques à GM risque également de partir en fumée. En dehors des communautés riches et branchées, les consommateurs délaissent les véhicules électriques rechargeables et achètent plutôt des modèles hybrides et à essence.
Au quatrième trimestre de 2023, les ventes de véhicules électriques aux États-Unis n’ont augmenté que de 1,3 %. Selon Edmunds, les véhicules électriques ont tendance à rester chez les concessionnaires pendant environ trois semaines de plus que les voitures à essence. Les clients restent à l’écart malgré une guerre des prix dans laquelle Ford, Tesla et GM ont réduit les prix des véhicules électriques de 20 % en moyenne, ce qui a conduit Ford à perdre 36 000 $ américains sur chaque unité vendue. En même temps, les gouvernements des États ont injecté d’énormes subventions dans les véhicules électriques, alors même que leurs propres budgets sont déficitaires.
La US Energy Information Administration rapporte aussi qu’entre 2013 et 2021, la durée moyenne des pannes a doublé, passant de 3,5 heures à plus de sept heures, tandis que leur fréquence a bondi de près de 20 %. Il n’est pas étonnant dans ce contexte que les gens hésitent à lier leur mobilité à une prise murale.
Ainsi, sur le marché automobile, le moteur à combustion interne demeure toujours en tête.