Les technologies émergentes annoncent des modifications profondes dans l’industrie du camionnage aux États-Unis
Un article de CCJ, commentant l’innovation accélérée dans l’industrie du camionnage aux États-Unis, souligne les implications associées à la pénétration des technologies émergentes, qui joueront assurément un rôle dans un avenir qui privilégie la neutralité carbone.
En effet, depuis quelques années, le North American Council for Freight Efficiency (NACFE) évalue le potentiel de véhicules électriques à batterie, des véhicules à pile à combustible, des véhicules robotisés, des véhicules connectés et d’une gamme d’autres technologies en développement rapide. Cela inclut également l’utilisation de la technologie de combustion d’hydrogène dans un moteur à combustion interne, une technologie qui avait été au début négligée, mais qui est désormais analysée avec intérêt.
Selon l’article, les premières analyses – effectuées avant le battage médiatique provoqué par le lancement des premiers prototypes de tracteurs électriques – ont révélé que les nouvelles technologies augmentaient généralement les coûts des produits de base existants dans le secteur du camionnage. Cependant, on a compris également que les coûts supplémentaires pouvaient être compensés par la réduction des coûts pour les conducteurs, l’augmentation de la charge utile par véhicule ainsi que l’augmentation des kilomètres de fret par an et par unité, entre autres coûts d’exploitation.
Tout d’abord, l’automatisation pourrait offrir une chance d’efficacité et d’économies majeures pour l’industrie du camionnage, dans un contexte d’inefficacité associée aux retards et aux périodes d’arrêt prolongées dans les entrepôts et les chantiers d’expédition. De plus, selon un rapport de J.B. Hunt (2016), le temps de conduite effectif des conducteurs de camions n’atteint en moyenne qu’environ 6,5 heures par jour, au lieu des 11 heures autorisées, et ce, en raison des retards.
En outre, l’électrification des véhicules aurait le potentiel de réduire le nombre de kilomètres hors route pour un large segment du transport routier urbain et régional. En effet, une analyse effectuée en 2021 par le NACFE a révélé qu’à New York, faire le plein d’un camion de livraison urbain pouvait prendre plus d’une heure en raison du temps utilisé pour gérer la congestion et trouver une station-service. En revanche, les véhicules électriques pourraient être rechargés pendant la nuit, profitant du fait qu’ils sont déjà stationnés. Il n’y aurait pas des kilomètres à ajouter hors route ni du temps perdu pour le conducteur.
Une autre chance offerte par les nouvelles technologies est, dit-on, l’augmentation de la capacité de charge utile, une innovation qui est déjà en marche dans les porte-conteneurs, les avions et les trains. Apparemment, la combinaison de l’électrification et de l’automatisation permettrait la conception de remorques beaucoup plus longues avec des tracteurs sans cabine tout en respectant les règles de longueur et de poids existantes. Plus d’espace cubique et moins de poids à vide signifient plus de fret payé tout en respectant la limite de 80 000 lb. Selon CCJ, des entreprises comme Einride se sont engagées sur cette voie technologique.
Un article de CCJ, commentant l’innovation accélérée dans l’industrie du camionnage aux États-Unis, souligne les implications associées à la pénétration des technologies émergentes, qui joueront assurément un rôle dans un avenir qui privilégie la neutralité carbone.
En effet, depuis quelques années, le North American Council for Freight Efficiency (NACFE) évalue le potentiel de véhicules électriques à batterie, des véhicules à pile à combustible, des véhicules robotisés, des véhicules connectés et d’une gamme d’autres technologies en développement rapide. Cela inclut également l’utilisation de la technologie de combustion d’hydrogène dans un moteur à combustion interne, une technologie qui avait été au début négligée, mais qui est désormais analysée avec intérêt.
Selon l’article, les premières analyses – effectuées avant le battage médiatique provoqué par le lancement des premiers prototypes de tracteurs électriques – ont révélé que les nouvelles technologies augmentaient généralement les coûts des produits de base existants dans le secteur du camionnage. Cependant, on a compris également que les coûts supplémentaires pouvaient être compensés par la réduction des coûts pour les conducteurs, l’augmentation de la charge utile par véhicule ainsi que l’augmentation des kilomètres de fret par an et par unité, entre autres coûts d’exploitation.
Tout d’abord, l’automatisation pourrait offrir une chance d’efficacité et d’économies majeures pour l’industrie du camionnage, dans un contexte d’inefficacité associée aux retards et aux périodes d’arrêt prolongées dans les entrepôts et les chantiers d’expédition. De plus, selon un rapport de J.B. Hunt (2016), le temps de conduite effectif des conducteurs de camions n’atteint en moyenne qu’environ 6,5 heures par jour, au lieu des 11 heures autorisées, et ce, en raison des retards.
En outre, l’électrification des véhicules aurait le potentiel de réduire le nombre de kilomètres hors route pour un large segment du transport routier urbain et régional. En effet, une analyse effectuée en 2021 par le NACFE a révélé qu’à New York, faire le plein d’un camion de livraison urbain pouvait prendre plus d’une heure en raison du temps utilisé pour gérer la congestion et trouver une station-service. En revanche, les véhicules électriques pourraient être rechargés pendant la nuit, profitant du fait qu’ils sont déjà stationnés. Il n’y aurait pas des kilomètres à ajouter hors route ni du temps perdu pour le conducteur.
Une autre chance offerte par les nouvelles technologies est, dit-on, l’augmentation de la capacité de charge utile, une innovation qui est déjà en marche dans les porte-conteneurs, les avions et les trains. Apparemment, la combinaison de l’électrification et de l’automatisation permettrait la conception de remorques beaucoup plus longues avec des tracteurs sans cabine tout en respectant les règles de longueur et de poids existantes. Plus d’espace cubique et moins de poids à vide signifient plus de fret payé tout en respectant la limite de 80 000 lb. Selon CCJ, des entreprises comme Einride se sont engagées sur cette voie technologique.