Les technologies disruptives pour faciliter la durabilité dans un contexte incertain
CIODive estime que les attitudes favorables des consommateurs et des employés à l'égard de la durabilité ont rendu bien plus facile pour les entreprises l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement dans leurs stratégies d'affaires.
Cependant, malgré ce contexte propice, réussir la durabilité reste un défi de taille pour les entreprises à un moment où elles doivent composer avec l'inflation, des taux d'intérêt élevés et l'instabilité économique générale. Il s'agit de facteurs qui réduisent les budgets disponibles pour atteindre les objectifs dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il semblerait même que certaines entreprises énergétiques, au lieu de s'ouvrir à des solutions de rechange durables, persisteraient dans leur modèle d'affaires principal.
Dans ce contexte contradictoire – où l'on souligne l'écart entre les ambitions vertes des entreprises et les actions concrètes en matière de développement durable –, les experts notent le rôle des nouvelles technologies disruptives. En effet, celles-ci pourraient offrir aux gestionnaires motivés des capacités nouvelles pour capturer et mesurer plus précisément les données liées aux objectifs ESG et ultimement, analyser les performances en matière de développement durable. Il y aurait là, apparemment, un rôle nouveau pour les directeurs des systèmes d'information (DSI).
Les outils d'intelligence artificielle (IA), d'automatisation et d'analyse feraient partie des technologies qui facilitent le très complexe processus d'enregistrement, de déclaration et de réduction de divers types d'émissions. CIODive note que selon une étude d'Accenture (2022), près des trois quarts des 500 entreprises multinationales ont déployé ces technologies pour mesurer et réduire leur empreinte carbone. Qui plus est, la migration vers l'infonuagique devrait réduire de beaucoup les émissions de carbone en raison des gains d'efficacité que l'on pourrait réussir, selon une étude Accenture-UNCG de 2020.
Il serait malavisé, cependant, de voir dans les technologies émergentes une panacée, car autant l'IA que l'infonuagique laissent une empreinte environnementale. Apparemment, l'informatique produirait jusqu'à 46 % des émissions de portée 1 (des émissions directes) et de portée 2 (des émissions indirectes) dans le secteur financier, et seulement un peu moins dans le secteur technologique, selon les données de Forrester.
Selon ce centre d'analyse, plus des deux tiers des entreprises déclareraient leurs émissions de portée 1 et 2 chaque année. Cependant, moins de la moitié (40 %) suivraient les émissions de portée 3. Ces dernières sont le résultat, par exemple, des activités de transformation et de transport qui ont lieu en dehors du périmètre de l'entreprise.
Ultimement, c'est la qualité des données disponibles qui permettrait d'accomplir de véritables progrès dans la transition vers la durabilité. CIODive mentionne une récente enquête d'IBM auprès de 2 500 cadres, qui a révélé que les données inadéquates pour suivre les émissions de carbone et d'autres indicateurs clés de durabilité étaient l'un des principaux obstacles à l'atteinte des objectifs ESG.
CIODive estime que les attitudes favorables des consommateurs et des employés à l'égard de la durabilité ont rendu bien plus facile pour les entreprises l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement dans leurs stratégies d'affaires.
Cependant, malgré ce contexte propice, réussir la durabilité reste un défi de taille pour les entreprises à un moment où elles doivent composer avec l'inflation, des taux d'intérêt élevés et l'instabilité économique générale. Il s'agit de facteurs qui réduisent les budgets disponibles pour atteindre les objectifs dits ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il semblerait même que certaines entreprises énergétiques, au lieu de s'ouvrir à des solutions de rechange durables, persisteraient dans leur modèle d'affaires principal.
Dans ce contexte contradictoire – où l'on souligne l'écart entre les ambitions vertes des entreprises et les actions concrètes en matière de développement durable –, les experts notent le rôle des nouvelles technologies disruptives. En effet, celles-ci pourraient offrir aux gestionnaires motivés des capacités nouvelles pour capturer et mesurer plus précisément les données liées aux objectifs ESG et ultimement, analyser les performances en matière de développement durable. Il y aurait là, apparemment, un rôle nouveau pour les directeurs des systèmes d'information (DSI).
Les outils d'intelligence artificielle (IA), d'automatisation et d'analyse feraient partie des technologies qui facilitent le très complexe processus d'enregistrement, de déclaration et de réduction de divers types d'émissions. CIODive note que selon une étude d'Accenture (2022), près des trois quarts des 500 entreprises multinationales ont déployé ces technologies pour mesurer et réduire leur empreinte carbone. Qui plus est, la migration vers l'infonuagique devrait réduire de beaucoup les émissions de carbone en raison des gains d'efficacité que l'on pourrait réussir, selon une étude Accenture-UNCG de 2020.
Il serait malavisé, cependant, de voir dans les technologies émergentes une panacée, car autant l'IA que l'infonuagique laissent une empreinte environnementale. Apparemment, l'informatique produirait jusqu'à 46 % des émissions de portée 1 (des émissions directes) et de portée 2 (des émissions indirectes) dans le secteur financier, et seulement un peu moins dans le secteur technologique, selon les données de Forrester.
Selon ce centre d'analyse, plus des deux tiers des entreprises déclareraient leurs émissions de portée 1 et 2 chaque année. Cependant, moins de la moitié (40 %) suivraient les émissions de portée 3. Ces dernières sont le résultat, par exemple, des activités de transformation et de transport qui ont lieu en dehors du périmètre de l'entreprise.
Ultimement, c'est la qualité des données disponibles qui permettrait d'accomplir de véritables progrès dans la transition vers la durabilité. CIODive mentionne une récente enquête d'IBM auprès de 2 500 cadres, qui a révélé que les données inadéquates pour suivre les émissions de carbone et d'autres indicateurs clés de durabilité étaient l'un des principaux obstacles à l'atteinte des objectifs ESG.