Les subventions aux combustibles fossiles ont bondi pour atteindre 7 000 milliards de dollars américains
Selon un document de travail du Fonds monétaire international, les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un montant record de 7 000 milliards de dollars l’année dernière, les gouvernements ayant voulu soutenir les consommateurs et les entreprises pendant la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la reprise économique après la pandémie.
Alors que le monde lutte pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius et que certaines parties de l’Asie, de l’Europe et des États-Unis sont étouffées par une chaleur extrême, les subventions au pétrole, au charbon et au gaz naturel coûtent l’équivalent de 7,1 % du produit intérieur brut mondial. C’est plus que ce que les gouvernements dépensent chaque année pour l’éducation (4,3 % du revenu mondial) et environ les deux tiers de ce qu’ils dépensent pour la santé (10,9 %). Ce constat survient alors que l’Organisation météorologique mondiale déclare que juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré, soulignant le besoin urgent de freiner le changement climatique induit par l’humain.
Les subventions aux combustibles fossiles ont augmenté de 2 000 milliards de dollars au cours des deux dernières années, tandis que les subventions explicites (sous-facturation des coûts d’approvisionnement) ont plus que doublé, pour atteindre 1 300 milliards de dollars. C’est ce que révèle le document, qui fournit des estimations actualisées des subventions explicites et implicites (sous-facturation des coûts environnementaux et abandon des taxes à la consommation) dans 170 pays. Au Canada, les subventions explicites s’élèvent à 2 milliards de dollars américains et les subventions implicites, à 36 milliards de dollars, correspondant, au total, à 2 % du PIB, ou 1 000 $ par personne.
La grande majorité des subventions sont implicites, car les coûts environnementaux ne se reflètent souvent pas dans les prix des combustibles fossiles, en particulier ceux du charbon et du diesel. Ces subventions implicites devraient augmenter à mesure que les pays en développement augmenteront leur consommation de combustibles fossiles pour atteindre le niveau de développement des économies avancées.
Si les gouvernements supprimaient les subventions explicites et imposaient des taxes correctrices, les prix du carburant augmenteraient. Cela amènerait les entreprises et les ménages à prendre en compte les coûts environnementaux lorsqu’ils prennent des décisions de consommation et d’investissement. L’étude estime que la suppression des subventions explicites et implicites aux combustibles fossiles permettrait d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an, d’augmenter les recettes publiques de 4 400 milliards de dollars et de s’engager sur la bonne voie pour atteindre les objectifs climatiques.
Néanmoins, supprimer les subventions aux carburants peut s’avérer délicat. Les gouvernements doivent concevoir, communiquer et mettre en œuvre les réformes de manière claire et prudente dans le cadre d’un ensemble de politiques globales qui en soulignent les avantages.
Selon un document de travail du Fonds monétaire international, les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un montant record de 7 000 milliards de dollars l’année dernière, les gouvernements ayant voulu soutenir les consommateurs et les entreprises pendant la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la reprise économique après la pandémie.
Alors que le monde lutte pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius et que certaines parties de l’Asie, de l’Europe et des États-Unis sont étouffées par une chaleur extrême, les subventions au pétrole, au charbon et au gaz naturel coûtent l’équivalent de 7,1 % du produit intérieur brut mondial. C’est plus que ce que les gouvernements dépensent chaque année pour l’éducation (4,3 % du revenu mondial) et environ les deux tiers de ce qu’ils dépensent pour la santé (10,9 %). Ce constat survient alors que l’Organisation météorologique mondiale déclare que juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré, soulignant le besoin urgent de freiner le changement climatique induit par l’humain.
Les subventions aux combustibles fossiles ont augmenté de 2 000 milliards de dollars au cours des deux dernières années, tandis que les subventions explicites (sous-facturation des coûts d’approvisionnement) ont plus que doublé, pour atteindre 1 300 milliards de dollars. C’est ce que révèle le document, qui fournit des estimations actualisées des subventions explicites et implicites (sous-facturation des coûts environnementaux et abandon des taxes à la consommation) dans 170 pays. Au Canada, les subventions explicites s’élèvent à 2 milliards de dollars américains et les subventions implicites, à 36 milliards de dollars, correspondant, au total, à 2 % du PIB, ou 1 000 $ par personne.
La grande majorité des subventions sont implicites, car les coûts environnementaux ne se reflètent souvent pas dans les prix des combustibles fossiles, en particulier ceux du charbon et du diesel. Ces subventions implicites devraient augmenter à mesure que les pays en développement augmenteront leur consommation de combustibles fossiles pour atteindre le niveau de développement des économies avancées.
Si les gouvernements supprimaient les subventions explicites et imposaient des taxes correctrices, les prix du carburant augmenteraient. Cela amènerait les entreprises et les ménages à prendre en compte les coûts environnementaux lorsqu’ils prennent des décisions de consommation et d’investissement. L’étude estime que la suppression des subventions explicites et implicites aux combustibles fossiles permettrait d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an, d’augmenter les recettes publiques de 4 400 milliards de dollars et de s’engager sur la bonne voie pour atteindre les objectifs climatiques.
Néanmoins, supprimer les subventions aux carburants peut s’avérer délicat. Les gouvernements doivent concevoir, communiquer et mettre en œuvre les réformes de manière claire et prudente dans le cadre d’un ensemble de politiques globales qui en soulignent les avantages.