Les « STAR » : la nouvelle main-d’œuvre qui redéfinit l’accès aux emplois gouvernementaux
Au cours des deux dernières années, selon un article de la Brookings Institution, plus de 20 États des États-Unis ont élargi l’accès aux emplois dans le secteur public grâce à une mesure simple : supprimer l’exigence d’un baccalauréat.
Alors que les instances gouvernementales locales, étatiques et fédérales emploient 15 % de la main-d’œuvre américaine, ces actions ont d’énormes conséquences, en particulier pour les « STAR », ou les travailleurs qualifiés par des voies non conventionnelles (skilled through alternative routes). Les STAR – qui ont acquis leurs compétences dans des collèges communautaires, dans l’armée, par des études universitaires partielles, par des programmes de certification et, le plus souvent, par l’entremise d’une formation sur le terrain – représentent plus de la moitié de la main-d’œuvre des États-Unis et occupent actuellement environ 2 millions d’emplois gouvernementaux au palier étatique.
Les dirigeants gouvernementaux considèrent que la suppression des exigences en matière de baccalauréat est essentielle pour répondre à leurs besoins en matière de recrutement et à leurs obligations en matière de prestation de services publics. Et à une époque où les États ont du mal à pourvoir un grand nombre de postes vacants, la suppression de ces exigences peut attirer un plus grand vivier de talents.
De nombreux États disposent déjà de lois ou de politiques interdisant la discrimination fondée sur le niveau d’éducation. Mais dans la pratique, les modèles d’embauche ont favorisé les diplômes, et la composition de la main-d’œuvre gouvernementale le reflète. Bien qu’ils représentent la moitié de la main-d’œuvre américaine, les STAR n’occupent que 36 % des emplois gouvernementaux au niveau des États, ce qui représente un écart d’un million de bons emplois. L’engagement explicite de supprimer les exigences en matière de diplômes signale aux STAR qu’ils sont invités à postuler.
De plus, ces actions visent à constituer une main-d’œuvre gouvernementale qui reflète la communauté qu’elle sert. Historiquement, l’emploi dans le secteur public a été utilisé pour améliorer l’équité économique, en offrant des possibilités économiques accrues aux membres de groupes historiquement défavorisés (notamment les femmes et les travailleurs noirs).
Toutefois, au cours des dernières décennies, la préférence accordée aux titres de compétences a entraîné l’exclusion des STAR, avec des conséquences disproportionnées. Lorsqu’un baccalauréat est requis pour un poste, les employeurs éliminent automatiquement près de 80 % des travailleurs latino-américains ou hispaniques et près de 70 % des travailleurs noirs, vétérans et habitant en milieu rural. L’augmentation du recrutement de STAR contribuera à corriger cette iniquité.
Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de ces changements sur les comportements d’embauche. Pourtant, on peut déjà voir des signes indiquant que ces efforts portent leurs fruits. Au premier trimestre de cette année, plus de 20 États se sont engagés à se concentrer pendant un an sur le recrutement basé sur les compétences par le biais de la communauté de pratique Skills in the States de la National Governors Association.
Au cours des deux dernières années, selon un article de la Brookings Institution, plus de 20 États des États-Unis ont élargi l’accès aux emplois dans le secteur public grâce à une mesure simple : supprimer l’exigence d’un baccalauréat.
Alors que les instances gouvernementales locales, étatiques et fédérales emploient 15 % de la main-d’œuvre américaine, ces actions ont d’énormes conséquences, en particulier pour les « STAR », ou les travailleurs qualifiés par des voies non conventionnelles (skilled through alternative routes). Les STAR – qui ont acquis leurs compétences dans des collèges communautaires, dans l’armée, par des études universitaires partielles, par des programmes de certification et, le plus souvent, par l’entremise d’une formation sur le terrain – représentent plus de la moitié de la main-d’œuvre des États-Unis et occupent actuellement environ 2 millions d’emplois gouvernementaux au palier étatique.
Les dirigeants gouvernementaux considèrent que la suppression des exigences en matière de baccalauréat est essentielle pour répondre à leurs besoins en matière de recrutement et à leurs obligations en matière de prestation de services publics. Et à une époque où les États ont du mal à pourvoir un grand nombre de postes vacants, la suppression de ces exigences peut attirer un plus grand vivier de talents.
De nombreux États disposent déjà de lois ou de politiques interdisant la discrimination fondée sur le niveau d’éducation. Mais dans la pratique, les modèles d’embauche ont favorisé les diplômes, et la composition de la main-d’œuvre gouvernementale le reflète. Bien qu’ils représentent la moitié de la main-d’œuvre américaine, les STAR n’occupent que 36 % des emplois gouvernementaux au niveau des États, ce qui représente un écart d’un million de bons emplois. L’engagement explicite de supprimer les exigences en matière de diplômes signale aux STAR qu’ils sont invités à postuler.
De plus, ces actions visent à constituer une main-d’œuvre gouvernementale qui reflète la communauté qu’elle sert. Historiquement, l’emploi dans le secteur public a été utilisé pour améliorer l’équité économique, en offrant des possibilités économiques accrues aux membres de groupes historiquement défavorisés (notamment les femmes et les travailleurs noirs).
Toutefois, au cours des dernières décennies, la préférence accordée aux titres de compétences a entraîné l’exclusion des STAR, avec des conséquences disproportionnées. Lorsqu’un baccalauréat est requis pour un poste, les employeurs éliminent automatiquement près de 80 % des travailleurs latino-américains ou hispaniques et près de 70 % des travailleurs noirs, vétérans et habitant en milieu rural. L’augmentation du recrutement de STAR contribuera à corriger cette iniquité.
Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de ces changements sur les comportements d’embauche. Pourtant, on peut déjà voir des signes indiquant que ces efforts portent leurs fruits. Au premier trimestre de cette année, plus de 20 États se sont engagés à se concentrer pendant un an sur le recrutement basé sur les compétences par le biais de la communauté de pratique Skills in the States de la National Governors Association.