Les six facteurs principaux derrière l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales
Un article de SupplyChainDive analyse l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales après des années de perturbations et cible six facteurs critiques cités par les experts.
- L'utilisation de nouveaux indicateurs de performance pour appréhender les coûts de la délocalisation découlant des perturbations qu'ont connues les gestionnaires de chaînes d'approvisionnement. Cela a favorisé l'utilisation de nouveaux critères pour évaluer les choix de susdites chaînes. On parle maintenant du « coût total de possession », des « coûts au débarquement » et d'« impact sur les revenus » afin de mieux décrire la dynamique commerciale actuelle.
- Le poids des subventions et des tarifs auxquels a recours le gouvernement américain pour reconfigurer les chaînes d'approvisionnement. Les droits douaniers imposés par l'administration du président Donald Trump - notamment l'article 301 visant la Chine qui a fixé un droit de 25 % sur des centaines de produits - ainsi que les milliards de dollars d'incitations fédérales offertes par le président Joe Biden aux entreprises américaines, ont contribué à faire pencher la balance de la production vers d'autres pays, dont les États-Unis.
- Les risques géopolitiques, notamment la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ou la guerre entre la Russie et l'Ukraine, sont perçus comme des menaces au flux mondial des approvisionnements. C'est pourquoi, face à la possibilité d'interruptions prolongées, les entreprises commencent à évaluer leurs fournisseurs en fonction du risque lié à leur pays.
- La disponibilité d'autres réseaux d'approvisionnement, comme ceux du Mexique ou du Vietnam, qui auraient la capacité d'absorber de nouvelles capacités de production avec une forte part des exportations vers les États-Unis. Le Mexique offre déjà des capacités industrielles et des compétences pour la production de biens tels que les pièces automobiles, ce qui fait de ce pays un choix intéressant pour d'autres secteurs comme l'électronique. Apparemment, des pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord bénéficient de la relocalisation des chaînes d'approvisionnement dans des secteurs où ils sont déjà fortement présents.
- Étant donné la vitesse des changements dans la demande, les délais et l'agilité deviennent des variables clés. Les experts en logistique auraient compris que malgré l'utilisation de technologies sophistiquées pour obtenir des prévisions précises, les stocks devaient être au bon endroit au bon moment pour réduire les délais de livraison. Une des solutions est de rapprocher la production des centres de consommation.
- Les objectifs de durabilité (ESG), même s'ils ne jouent pas un rôle principal dans la modification des réseaux d'approvisionnement, deviennent de plus en plus une priorité dans de nombreuses sociétés. Dans cette perspective, les efforts de délocalisation et de relocalisation pourraient se répercuter dans une réduction des émissions, du fait que les services de transport sont moins sollicités.
Un article de SupplyChainDive analyse l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales après des années de perturbations et cible six facteurs critiques cités par les experts.
- L'utilisation de nouveaux indicateurs de performance pour appréhender les coûts de la délocalisation découlant des perturbations qu'ont connues les gestionnaires de chaînes d'approvisionnement. Cela a favorisé l'utilisation de nouveaux critères pour évaluer les choix de susdites chaînes. On parle maintenant du « coût total de possession », des « coûts au débarquement » et d'« impact sur les revenus » afin de mieux décrire la dynamique commerciale actuelle.
- Le poids des subventions et des tarifs auxquels a recours le gouvernement américain pour reconfigurer les chaînes d'approvisionnement. Les droits douaniers imposés par l'administration du président Donald Trump - notamment l'article 301 visant la Chine qui a fixé un droit de 25 % sur des centaines de produits - ainsi que les milliards de dollars d'incitations fédérales offertes par le président Joe Biden aux entreprises américaines, ont contribué à faire pencher la balance de la production vers d'autres pays, dont les États-Unis.
- Les risques géopolitiques, notamment la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ou la guerre entre la Russie et l'Ukraine, sont perçus comme des menaces au flux mondial des approvisionnements. C'est pourquoi, face à la possibilité d'interruptions prolongées, les entreprises commencent à évaluer leurs fournisseurs en fonction du risque lié à leur pays.
- La disponibilité d'autres réseaux d'approvisionnement, comme ceux du Mexique ou du Vietnam, qui auraient la capacité d'absorber de nouvelles capacités de production avec une forte part des exportations vers les États-Unis. Le Mexique offre déjà des capacités industrielles et des compétences pour la production de biens tels que les pièces automobiles, ce qui fait de ce pays un choix intéressant pour d'autres secteurs comme l'électronique. Apparemment, des pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord bénéficient de la relocalisation des chaînes d'approvisionnement dans des secteurs où ils sont déjà fortement présents.
- Étant donné la vitesse des changements dans la demande, les délais et l'agilité deviennent des variables clés. Les experts en logistique auraient compris que malgré l'utilisation de technologies sophistiquées pour obtenir des prévisions précises, les stocks devaient être au bon endroit au bon moment pour réduire les délais de livraison. Une des solutions est de rapprocher la production des centres de consommation.
- Les objectifs de durabilité (ESG), même s'ils ne jouent pas un rôle principal dans la modification des réseaux d'approvisionnement, deviennent de plus en plus une priorité dans de nombreuses sociétés. Dans cette perspective, les efforts de délocalisation et de relocalisation pourraient se répercuter dans une réduction des émissions, du fait que les services de transport sont moins sollicités.