Les scientifiques britanniques pourront à nouveau obtenir du financement auprès du programme Horizon Europe
Nature souligne la récente conclusion d’un accord qui permettra aux scientifiques britanniques d’effectuer à nouveau des demandes de financement auprès d’Horizon Europe. Il s’agit du programme phare de financement de la recherche de l’Union européenne, doté de 95 milliards d’euros (101 milliards de dollars US).
Dans le détail, le Royaume-Uni paiera 2,6 milliards d’euros par an pour devenir membre associé de ce programme de financement jusqu’en 2027, où le cycle actuel doit prendre fin. L’accord introduit également un seuil de 8 % – qui est appliqué aux membres associés – et qui limite le montant du financement que les chercheurs britanniques peuvent recevoir au-delà de ce que le gouvernement a versé au programme.
Cela veut dire que si le montant des subventions obtenues par les chercheurs britanniques sur deux années consécutives dépasse de plus de 8 % la contribution du pays, le gouvernement doit rembourser l’excédent. À l’inverse, si les scientifiques obtiennent des subventions d’un montant inférieur à ce que le Royaume-Uni a versé à Horizon Europe, le gouvernement sera remboursé. De plus, l’accord prévoit que le Royaume-Uni rejoindra le programme d’observation de la Terre Copernicus. Cependant, ce pays ne participera pas au projet européen de fusion nucléaire Euratom.
Nature explique que cet accord a ravi les chercheurs britanniques, qui, depuis la sortie de l’Union européenne, en 2016, sont confrontés à l’incertitude quant au statut des subventions du budget Horizon. Apparemment, lorsque l’accord sur le Brexit a été finalisé en 2020, le financement d’Horizon était toujours accessible aux scientifiques basés au Royaume-Uni. Cependant, un différend ultérieur concernant le commerce en Irlande du Nord a interrompu cette partie de l’accord.
Éventuellement, l’adoption d’une déclaration politique, appelée Cadre de Windsor, a résolu le problème en février. Toutefois, l’accord définitif a pris des mois à être signé, et ce retard n’a pas été sans conséquences pour la communauté scientifique britannique, qui a régulièrement exprimé ses inquiétudes quant aux dommages à long terme causés à la science et à la collaboration britanniques.
En outre, il est à noter que même si les scientifiques britanniques auront toujours la possibilité de demander des subventions d’Horizon Europe une fois celles-ci annoncées, le Royaume-Uni n’aura plus la chance de participer aux discussions sur les priorités du programme de financement ainsi qu’aux appels à subventions, puisqu’il n’est plus membre de l’Union européenne. Cependant, l’accès aux subventions d’Horizon Europe contribuera, dit-on, à rendre le Royaume-Uni attractif et prestigieux pour les chercheurs du monde entier, ce qui est considéré comme un élément particulièrement bénéfique pour la science britannique.
Nature souligne la récente conclusion d’un accord qui permettra aux scientifiques britanniques d’effectuer à nouveau des demandes de financement auprès d’Horizon Europe. Il s’agit du programme phare de financement de la recherche de l’Union européenne, doté de 95 milliards d’euros (101 milliards de dollars US).
Dans le détail, le Royaume-Uni paiera 2,6 milliards d’euros par an pour devenir membre associé de ce programme de financement jusqu’en 2027, où le cycle actuel doit prendre fin. L’accord introduit également un seuil de 8 % – qui est appliqué aux membres associés – et qui limite le montant du financement que les chercheurs britanniques peuvent recevoir au-delà de ce que le gouvernement a versé au programme.
Cela veut dire que si le montant des subventions obtenues par les chercheurs britanniques sur deux années consécutives dépasse de plus de 8 % la contribution du pays, le gouvernement doit rembourser l’excédent. À l’inverse, si les scientifiques obtiennent des subventions d’un montant inférieur à ce que le Royaume-Uni a versé à Horizon Europe, le gouvernement sera remboursé. De plus, l’accord prévoit que le Royaume-Uni rejoindra le programme d’observation de la Terre Copernicus. Cependant, ce pays ne participera pas au projet européen de fusion nucléaire Euratom.
Nature explique que cet accord a ravi les chercheurs britanniques, qui, depuis la sortie de l’Union européenne, en 2016, sont confrontés à l’incertitude quant au statut des subventions du budget Horizon. Apparemment, lorsque l’accord sur le Brexit a été finalisé en 2020, le financement d’Horizon était toujours accessible aux scientifiques basés au Royaume-Uni. Cependant, un différend ultérieur concernant le commerce en Irlande du Nord a interrompu cette partie de l’accord.
Éventuellement, l’adoption d’une déclaration politique, appelée Cadre de Windsor, a résolu le problème en février. Toutefois, l’accord définitif a pris des mois à être signé, et ce retard n’a pas été sans conséquences pour la communauté scientifique britannique, qui a régulièrement exprimé ses inquiétudes quant aux dommages à long terme causés à la science et à la collaboration britanniques.
En outre, il est à noter que même si les scientifiques britanniques auront toujours la possibilité de demander des subventions d’Horizon Europe une fois celles-ci annoncées, le Royaume-Uni n’aura plus la chance de participer aux discussions sur les priorités du programme de financement ainsi qu’aux appels à subventions, puisqu’il n’est plus membre de l’Union européenne. Cependant, l’accès aux subventions d’Horizon Europe contribuera, dit-on, à rendre le Royaume-Uni attractif et prestigieux pour les chercheurs du monde entier, ce qui est considéré comme un élément particulièrement bénéfique pour la science britannique.