Les scientifiques analysent la corrélation entre le changement climatique et la résistance des bactéries aux antibiotiques
Nature explique la corrélation entre deux problèmes qui mettent en péril la sécurité de la population, à savoir, le changement climatique et la résistance aux antibiotiques. Apparemment, les scientifiques s'attardent aux liens entre les conditions météorologiques extrêmes, la hausse des températures et la propagation d'infections résistantes aux médicaments. L'objectif est de comprendre en détail les mécanismes d'articulation et la manière dont les effets sont amplifiés.
Par exemple, les scientifiques mentionnent le cas du Ghana, un pays où le changement climatique a entraîné des précipitations plus abondantes et plus fréquentes. Ce contexte a favorisé la croissance bactérienne, et la propagation de microbes résistants aux antibiotiques provenant des systèmes d'égouts vers les maisons et l'eau potable. Hormis les inondations, les événements météorologiques extrêmes peuvent provoquer des sécheresses, des ouragans et des incendies de forêt qui souvent réduisent l'accès à l'eau potable, ce qui exacerbe l'insalubrité.
D'ailleurs, il est à noter que le phénomène de la résistance des bactéries aux médicaments est à la hausse en raison, notamment, de leur mauvaise utilisation dans le traitement des infections. En 2020, par exemple, les infections du sang humain causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques – Neisseria gonorrhoea, Escherichia coli et Salmonella – sont devenues au moins 15 % plus fréquentes qu'en 2017, selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé en 2022. Cela présage un avenir où de petites blessures pourraient avoir des conséquences très sérieuses.
En outre, la corrélation entre l'augmentation de la température moyenne de l'air et la résistance aux antibiotiques est un autre aspect du changement climatique auquel s'intéressent les scientifiques. Une plus haute température pourrait accélérer le taux de croissance des bactéries et donc leur évolution. De plus, les scientifiques signalent que la chaleur favoriserait le partage des gènes entre les bactéries, y compris des éléments qui confèrent une résistance aux antibiotiques.
En effet, afin d'expliquer la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries responsables des infections hospitalières, des microbiologistes chinois ont analysé les données collectées dans des hôpitaux de 28 provinces et régions de Chine. Ils ont constaté que pour chaque augmentation de 1 °C de la température moyenne de l'air, il y avait une augmentation de 14 % de la proportion d'échantillons contenant un type de bactérie – la K. pneumoniae – qui étaient résistants à un type d'antibiotique réservé au traitement des bactéries résistantes à tous les autres antibiotiques.
Selon Nature, ces découvertes soutiendraient partiellement les résultats d'études de 2018 et 2020 dans le cadre desquelles une équipe de l'Université d'Ottawa a découvert que l'augmentation des températures minimales moyennes était liée à des taux plus élevés de résistance aux antibiotiques dans 41 États des États-Unis et 28 pays d'Europe. Cela dit, ces études ne montrent pas de lien de causalité entre la température et la résistance aux antibiotiques.
Nature explique la corrélation entre deux problèmes qui mettent en péril la sécurité de la population, à savoir, le changement climatique et la résistance aux antibiotiques. Apparemment, les scientifiques s'attardent aux liens entre les conditions météorologiques extrêmes, la hausse des températures et la propagation d'infections résistantes aux médicaments. L'objectif est de comprendre en détail les mécanismes d'articulation et la manière dont les effets sont amplifiés.
Par exemple, les scientifiques mentionnent le cas du Ghana, un pays où le changement climatique a entraîné des précipitations plus abondantes et plus fréquentes. Ce contexte a favorisé la croissance bactérienne, et la propagation de microbes résistants aux antibiotiques provenant des systèmes d'égouts vers les maisons et l'eau potable. Hormis les inondations, les événements météorologiques extrêmes peuvent provoquer des sécheresses, des ouragans et des incendies de forêt qui souvent réduisent l'accès à l'eau potable, ce qui exacerbe l'insalubrité.
D'ailleurs, il est à noter que le phénomène de la résistance des bactéries aux médicaments est à la hausse en raison, notamment, de leur mauvaise utilisation dans le traitement des infections. En 2020, par exemple, les infections du sang humain causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques – Neisseria gonorrhoea, Escherichia coli et Salmonella – sont devenues au moins 15 % plus fréquentes qu'en 2017, selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé en 2022. Cela présage un avenir où de petites blessures pourraient avoir des conséquences très sérieuses.
En outre, la corrélation entre l'augmentation de la température moyenne de l'air et la résistance aux antibiotiques est un autre aspect du changement climatique auquel s'intéressent les scientifiques. Une plus haute température pourrait accélérer le taux de croissance des bactéries et donc leur évolution. De plus, les scientifiques signalent que la chaleur favoriserait le partage des gènes entre les bactéries, y compris des éléments qui confèrent une résistance aux antibiotiques.
En effet, afin d'expliquer la résistance aux antibiotiques de certaines bactéries responsables des infections hospitalières, des microbiologistes chinois ont analysé les données collectées dans des hôpitaux de 28 provinces et régions de Chine. Ils ont constaté que pour chaque augmentation de 1 °C de la température moyenne de l'air, il y avait une augmentation de 14 % de la proportion d'échantillons contenant un type de bactérie – la K. pneumoniae – qui étaient résistants à un type d'antibiotique réservé au traitement des bactéries résistantes à tous les autres antibiotiques.
Selon Nature, ces découvertes soutiendraient partiellement les résultats d'études de 2018 et 2020 dans le cadre desquelles une équipe de l'Université d'Ottawa a découvert que l'augmentation des températures minimales moyennes était liée à des taux plus élevés de résistance aux antibiotiques dans 41 États des États-Unis et 28 pays d'Europe. Cela dit, ces études ne montrent pas de lien de causalité entre la température et la résistance aux antibiotiques.