Les règles Build America ralentissent-elles les progrès dans les infrastructures aux États-Unis?
L’un des principaux arguments de vente de la loi sur les infrastructures du président Joe Biden était qu’elle contribuerait à créer des emplois pour davantage d’Américains. Mais les nouvelles règles destinées à dynamiser l’économie américaine menacent de ralentir les projets d’infrastructures et d’en augmenter les coûts, soutient un article du site Route Fifty.
C’est le message provenant des départements des Transports des États, des agences de transport et des groupes de construction ces dernières semaines. Ils ont tenté de tirer la sonnette d’alarme auprès du Congrès et de faire pression sur l’administration Biden pour qu’elle corrige le lent et laborieux processus de respect de la loi.
Les dirigeants de l’industrie des transports déclarent qu’ils soutiennent les objectifs du Build America, Buy America Act qui ont été inclus dans la loi fédérale sur les infrastructures de 2021. Les règles élargissent les mandats existants qui exigent que certaines infrastructures construites avec des dollars fédéraux utilisent des matériaux fabriqués aux États-Unis. Mais, avertissent les dirigeants, les entreprises et les régulateurs américains ne sont souvent pas préparés à un changement aussi important.
Une partie de l’inquiétude réside dans le fait que les matériaux fabriqués aux États-Unis pourraient ne pas être disponibles. Dans ce cas, le processus d’approbation fédérale pour l’obtention de pièces et composants en provenance de l’étranger peut prendre des années. Mais même la perspective de certifier que les composants sont fabriqués aux États-Unis devient si éreintante que de nombreux fournisseurs choisissent de ne pas le faire, vendant plutôt leurs produits au secteur privé et laissant aux agences publiques moins de choix de conception ou des offres plus coûteuses.
Les nouvelles règles Build America, Buy America surviennent au moment même où les agences publiques sont confrontées à des pénuries de travailleurs et de matériaux pour réaliser des projets financés par la loi sur les infrastructures de 2021. L’inflation a également été particulièrement élevée dans le secteur de la construction.
Le président-directeur général de T.A. Loving Company, une entreprise de construction de Caroline du Nord, a déclaré au sous-comité de la Chambre des représentants sur les autoroutes et les transports en commun que son entreprise avait du mal à trouver une grande variété de matériaux nécessaires aux projets routiers. Ceux-ci comprennent l’éclairage DEL, les transformateurs, les commandes et interrupteurs électriques, les armoires de signaux, les générateurs, les pompes, les moteurs, les compteurs d’eau, les produits en laiton et les systèmes de traitement des SPFA.
Lorsqu’il demande aux fournisseurs de certifier que leurs produits ont été fabriqués aux États-Unis, dit-il, beaucoup lui répondent qu’ils ne peuvent pas le faire, notamment parce que le gouvernement fédéral révise fréquemment ses règles. Dans ce cas, le risque de non-respect incombe aux entrepreneurs comme lui.
L’un des principaux arguments de vente de la loi sur les infrastructures du président Joe Biden était qu’elle contribuerait à créer des emplois pour davantage d’Américains. Mais les nouvelles règles destinées à dynamiser l’économie américaine menacent de ralentir les projets d’infrastructures et d’en augmenter les coûts, soutient un article du site Route Fifty.
C’est le message provenant des départements des Transports des États, des agences de transport et des groupes de construction ces dernières semaines. Ils ont tenté de tirer la sonnette d’alarme auprès du Congrès et de faire pression sur l’administration Biden pour qu’elle corrige le lent et laborieux processus de respect de la loi.
Les dirigeants de l’industrie des transports déclarent qu’ils soutiennent les objectifs du Build America, Buy America Act qui ont été inclus dans la loi fédérale sur les infrastructures de 2021. Les règles élargissent les mandats existants qui exigent que certaines infrastructures construites avec des dollars fédéraux utilisent des matériaux fabriqués aux États-Unis. Mais, avertissent les dirigeants, les entreprises et les régulateurs américains ne sont souvent pas préparés à un changement aussi important.
Une partie de l’inquiétude réside dans le fait que les matériaux fabriqués aux États-Unis pourraient ne pas être disponibles. Dans ce cas, le processus d’approbation fédérale pour l’obtention de pièces et composants en provenance de l’étranger peut prendre des années. Mais même la perspective de certifier que les composants sont fabriqués aux États-Unis devient si éreintante que de nombreux fournisseurs choisissent de ne pas le faire, vendant plutôt leurs produits au secteur privé et laissant aux agences publiques moins de choix de conception ou des offres plus coûteuses.
Les nouvelles règles Build America, Buy America surviennent au moment même où les agences publiques sont confrontées à des pénuries de travailleurs et de matériaux pour réaliser des projets financés par la loi sur les infrastructures de 2021. L’inflation a également été particulièrement élevée dans le secteur de la construction.
Le président-directeur général de T.A. Loving Company, une entreprise de construction de Caroline du Nord, a déclaré au sous-comité de la Chambre des représentants sur les autoroutes et les transports en commun que son entreprise avait du mal à trouver une grande variété de matériaux nécessaires aux projets routiers. Ceux-ci comprennent l’éclairage DEL, les transformateurs, les commandes et interrupteurs électriques, les armoires de signaux, les générateurs, les pompes, les moteurs, les compteurs d’eau, les produits en laiton et les systèmes de traitement des SPFA.
Lorsqu’il demande aux fournisseurs de certifier que leurs produits ont été fabriqués aux États-Unis, dit-il, beaucoup lui répondent qu’ils ne peuvent pas le faire, notamment parce que le gouvernement fédéral révise fréquemment ses règles. Dans ce cas, le risque de non-respect incombe aux entrepreneurs comme lui.