Les récentes faillites bancaires montreraient que la simple conformité aux exigences réglementaires n’est pas suffisante
Au vu des récentes faillites de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis et de Credit Suisse en Europe, un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance estime que la simple conformité aux exigences réglementaires ne suffit pas. En effet, étant donné la multitude de risques, il semble plus que pertinent d’exercer une surveillance accrue dans un environnement qui évolue constamment.
Apparemment – hormis l’influence de certains facteurs connus comme le taux d’intérêt ou le montant des dépôts non assurés de la SVB –, la crise bancaire américaine s’expliquerait, essentiellement, par le fait qu’un petit nombre de sociétés de capital-risque, qui contrôlaient les actifs de 35 000 entreprises clientes de SVB, auraient transféré leurs dépôts en même temps.
Puisque cette crise porte atteinte à la confiance des citoyens américains dans la solidité de leur système bancaire, on met en relief la nécessité de coordonner des réglementations complexes afin d’éliminer les inefficacités coûteuses et les politiques contradictoires. Plus précisément, on propose ce qui suit :
- Renforcer les banques régionales, de taille moyenne et communautaires, qui jouent un rôle incontournable dans le système économique américain et qui proposent des services essentiels aux petites communautés. En effet, ces banques offrent des connaissances locales que, souvent, les grandes banques ne peuvent pas fournir de manière rentable. De même, il y a un rôle pour les grandes banques dans la préservation de la vitalité du système bancaire local. Par exemple, JPMorgan Chase offre une multitude de services financiers à environ 350 des quelque 4 000 banques américaines.
- Reconnaître le rôle incontournable des grandes banques, qui exercent des activités dans les marchés financiers mondiaux très complexes où les banques régionales auraient de la difficulté à évoluer. Les grandes banques seraient essentielles à l’essor des entreprises américaines, car elles leur offrent du financement et contribuent ainsi à leur compétitivité mondiale.
- Comprendre que les faillites représentent une situation prévisible dont le déroulement devrait suivre un processus complètement prescrit. Ce qui est critique est d’endiguer la panique, qui peut provoquer une ruée sur toute banque ayant des caractéristiques similaires à celles d’une banque qui a fait faillite. C’est pourquoi il s’avérerait nécessaire de regarder de près les réglementations en matière de résolution et de redressement, qui, dit-on, n’ont pas particulièrement bien fonctionné pendant la crise récente.
- Puisque la surveillance et le régime de résolution n’ont pas empêché la perturbation actuelle, il s’avère pertinent de mettre en place une réglementation plus stricte, laquelle devrait réduire le risque de faillites bancaires et aider à maintenir la solidité des banques en tant que gardiennes du système financier et moteur qui finance la machine économique américaine.
Au vu des récentes faillites de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis et de Credit Suisse en Europe, un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance estime que la simple conformité aux exigences réglementaires ne suffit pas. En effet, étant donné la multitude de risques, il semble plus que pertinent d’exercer une surveillance accrue dans un environnement qui évolue constamment.
Apparemment – hormis l’influence de certains facteurs connus comme le taux d’intérêt ou le montant des dépôts non assurés de la SVB –, la crise bancaire américaine s’expliquerait, essentiellement, par le fait qu’un petit nombre de sociétés de capital-risque, qui contrôlaient les actifs de 35 000 entreprises clientes de SVB, auraient transféré leurs dépôts en même temps.
Puisque cette crise porte atteinte à la confiance des citoyens américains dans la solidité de leur système bancaire, on met en relief la nécessité de coordonner des réglementations complexes afin d’éliminer les inefficacités coûteuses et les politiques contradictoires. Plus précisément, on propose ce qui suit :
- Renforcer les banques régionales, de taille moyenne et communautaires, qui jouent un rôle incontournable dans le système économique américain et qui proposent des services essentiels aux petites communautés. En effet, ces banques offrent des connaissances locales que, souvent, les grandes banques ne peuvent pas fournir de manière rentable. De même, il y a un rôle pour les grandes banques dans la préservation de la vitalité du système bancaire local. Par exemple, JPMorgan Chase offre une multitude de services financiers à environ 350 des quelque 4 000 banques américaines.
- Reconnaître le rôle incontournable des grandes banques, qui exercent des activités dans les marchés financiers mondiaux très complexes où les banques régionales auraient de la difficulté à évoluer. Les grandes banques seraient essentielles à l’essor des entreprises américaines, car elles leur offrent du financement et contribuent ainsi à leur compétitivité mondiale.
- Comprendre que les faillites représentent une situation prévisible dont le déroulement devrait suivre un processus complètement prescrit. Ce qui est critique est d’endiguer la panique, qui peut provoquer une ruée sur toute banque ayant des caractéristiques similaires à celles d’une banque qui a fait faillite. C’est pourquoi il s’avérerait nécessaire de regarder de près les réglementations en matière de résolution et de redressement, qui, dit-on, n’ont pas particulièrement bien fonctionné pendant la crise récente.
- Puisque la surveillance et le régime de résolution n’ont pas empêché la perturbation actuelle, il s’avère pertinent de mettre en place une réglementation plus stricte, laquelle devrait réduire le risque de faillites bancaires et aider à maintenir la solidité des banques en tant que gardiennes du système financier et moteur qui finance la machine économique américaine.