Les programmes d'études en semi-conducteurs se multiplient aux États-Unis pour faire face à une demande croissante et à la pénurie de main-d'œuvre
Le rapport trimestriel World Fab Forecast de l'entreprise Semi signale que la capacité mondiale de semi-conducteurs devrait augmenter de 6,4 % en 2024 pour dépasser la barre des 30 millions de tranches par mois pour la première fois, après avoir augmenté de 5,5 % à 29,6 millions de tranches par mois en 2023. La croissance prévue s'expliquerait par plusieurs facteurs, comme l'augmentation des capacités dans les domaines de la logique et de la fonderie de pointe, la popularisation des applications telles que l'intelligence artificielle (IA) générative et le calcul de haute performance, ainsi que par la reprise de la demande de puces.
Synopsys se questionne sur le défi de former la prochaine génération d'ingénieurs dans le contexte d'une pénurie imminente de talents et d'une demande croissante de puces plus complexes. Faisant référence à une étude de la Semiconductor Industry Association (SIA) et d'Oxford Economics, Synopsys prévoit que d'ici 2030, il pourrait manquer environ 67 000 techniciens, informaticiens et ingénieurs rien qu'aux États-Unis.
En effet, à mesure que l'on relocalise des usines de fabrication de puces aux États-Unis, on s'aperçoit du besoin criant de techniciens qualifiés pour les mettre en service et les rendre opérationnelles et rentables. De plus, l'introduction de l'IA et de l'apprentissage automatique met en relief l'urgence de disposer d'une expertise en ingénierie pour concevoir les puces et développer le code qui rendra ces technologies utiles.
Dans cet ordre d'idées, Brookings souligne le rôle de la loi nationale CHIPS and Science Act dans la création d'une main-d'œuvre spécialisée. En effet, hormis les généreuses subventions qu'elle offre pour faciliter la mise en place des nouvelles usines de fabrication aux États-Unis, cette loi pourrait jouer un rôle majeur dans le financement de programmes et de ressources pour former toute une nouvelle cohorte de techniciens qui ne possèdent pas de baccalauréat. Il s'agirait d'un incontournable dans les efforts pour élargir la base industrielle à haute valeur ajoutée de l'économie américaine.
Selon Brookings, la réussite de cette stratégie exigera une collaboration étroite entre plusieurs secteurs, notamment le gouvernement, le monde universitaire et l'industrie, pour intégrer de nouveaux talents en ingénierie. Parallèlement, il faudrait valoriser les différentes formes d'apprentissage, qu'il s'agisse du mentorat, de l'expérience pratique en laboratoire, des stages ou des programmes d'études collégiales.
Un exemple intéressant est rapporté par ManufacturingDive, qui signale que la Michigan Economic Development Corporation offrira 4,6 millions de dollars de subventions et de fonds de contrepartie à huit établissements d'enseignement supérieur de tout l'État pour soutenir des programmes d'enseignement et de formation dans le domaine des semi-conducteurs. L'investissement devrait bénéficier à plus de 2 400 personnes dans tout le Michigan.
Le rapport trimestriel World Fab Forecast de l'entreprise Semi signale que la capacité mondiale de semi-conducteurs devrait augmenter de 6,4 % en 2024 pour dépasser la barre des 30 millions de tranches par mois pour la première fois, après avoir augmenté de 5,5 % à 29,6 millions de tranches par mois en 2023. La croissance prévue s'expliquerait par plusieurs facteurs, comme l'augmentation des capacités dans les domaines de la logique et de la fonderie de pointe, la popularisation des applications telles que l'intelligence artificielle (IA) générative et le calcul de haute performance, ainsi que par la reprise de la demande de puces.
Synopsys se questionne sur le défi de former la prochaine génération d'ingénieurs dans le contexte d'une pénurie imminente de talents et d'une demande croissante de puces plus complexes. Faisant référence à une étude de la Semiconductor Industry Association (SIA) et d'Oxford Economics, Synopsys prévoit que d'ici 2030, il pourrait manquer environ 67 000 techniciens, informaticiens et ingénieurs rien qu'aux États-Unis.
En effet, à mesure que l'on relocalise des usines de fabrication de puces aux États-Unis, on s'aperçoit du besoin criant de techniciens qualifiés pour les mettre en service et les rendre opérationnelles et rentables. De plus, l'introduction de l'IA et de l'apprentissage automatique met en relief l'urgence de disposer d'une expertise en ingénierie pour concevoir les puces et développer le code qui rendra ces technologies utiles.
Dans cet ordre d'idées, Brookings souligne le rôle de la loi nationale CHIPS and Science Act dans la création d'une main-d'œuvre spécialisée. En effet, hormis les généreuses subventions qu'elle offre pour faciliter la mise en place des nouvelles usines de fabrication aux États-Unis, cette loi pourrait jouer un rôle majeur dans le financement de programmes et de ressources pour former toute une nouvelle cohorte de techniciens qui ne possèdent pas de baccalauréat. Il s'agirait d'un incontournable dans les efforts pour élargir la base industrielle à haute valeur ajoutée de l'économie américaine.
Selon Brookings, la réussite de cette stratégie exigera une collaboration étroite entre plusieurs secteurs, notamment le gouvernement, le monde universitaire et l'industrie, pour intégrer de nouveaux talents en ingénierie. Parallèlement, il faudrait valoriser les différentes formes d'apprentissage, qu'il s'agisse du mentorat, de l'expérience pratique en laboratoire, des stages ou des programmes d'études collégiales.
Un exemple intéressant est rapporté par ManufacturingDive, qui signale que la Michigan Economic Development Corporation offrira 4,6 millions de dollars de subventions et de fonds de contrepartie à huit établissements d'enseignement supérieur de tout l'État pour soutenir des programmes d'enseignement et de formation dans le domaine des semi-conducteurs. L'investissement devrait bénéficier à plus de 2 400 personnes dans tout le Michigan.