Les pénuries de main-d’œuvre entravent la croissance des PME
Malgré le rôle vital que jouent les petites et moyennes entreprises (PME) dans la création d’emplois et la croissance économique au Canada, celles-ci signalent souvent qu’elles sont confrontées à des difficultés d’embauche qui limitent leurs perspectives de croissance et affectent leur accès au capital, selon un nouveau rapport de l’Institut C.D. Howe. Entre 2014 et 2018, les PME ont contribué en moyenne à hauteur de 53 pour cent au produit intérieur brut (PIB) du Canada, et elles employaient plus de 14,3 millions de travailleurs en 2022.
Dans leur rapport, les auteures Parisa Mahboubi et Tingting Zhang analysent la gravité et les causes des pénuries de main-d’œuvre au Canada dans un climat post-COVID-19. Elles soulignent la nécessité de remédier aux écarts salariaux et proposent des recommandations pour atténuer les pénuries de main-d’œuvre grâce à des stratégies complémentaires telles qu’une utilisation optimisée de l’immigration, de meilleures pratiques en matière de ressources humaines et davantage d’investissements dans l’automatisation, soulignant les rôles que les employeurs et les gouvernements peuvent jouer.
« Les pénuries de main-d’œuvre surviennent lorsqu’il y a une offre insuffisante de travailleurs pour répondre à la demande d’emplois dans un secteur particulier », déclarent Mahboubi et Zhang. « Toutes les pénuries ne sont pas provoquées par les mêmes facteurs. Par exemple, les disparités salariales, les changements démographiques, l’inadéquation des compétences, les changements dans les préférences en matière de travail et les obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre peuvent tous contribuer aux pénuries, ainsi qu’aux écarts en matière d’éducation et de formation, aux disparités géographiques, aux conditions de travail exigeantes et aux inefficacités du marché du travail. »
Même si la majorité des petites entreprises ont déclaré avoir augmenté leurs salaires en réponse aux pénuries, certaines ont déclaré qu’elles n’avaient toujours reçu aucun candidat qualifié, ou même aucun candidat. Le rapport constate que l’ampleur des augmentations de salaire et le niveau des salaires font une différence dans le recrutement des travailleurs, et que la disparité entre le salaire minimum accepté des demandeurs d’emploi et les salaires proposés peut être une raison du manque de candidats.
Au-delà de l’impératif de remédier aux inégalités salariales, Mahboubi et Zhang encouragent une approche à multiples facettes, qui comprend le développement de la main-d’œuvre, les initiatives d’éducation et de formation, l’intégration des immigrants, l’amélioration des pratiques en matière de ressources humaines et l’adaptation aux nouvelles technologies.
« Atténuer les pénuries de main-d’œuvre dans les PME améliore non seulement leur compétitivité, mais contribue également à créer des emplois et favorise la croissance économique », concluent les auteures. Les employeurs et les gouvernements doivent collaborer pour identifier les lacunes en matière de compétences et les pénuries de main-d’œuvre et y remédier en mettant l’accent sur les obstacles à l’emploi et au développement des compétences. Réduire l’écart entre la main-d’œuvre disponible et les compétences des travailleurs garantira un avenir plus productif, une croissance plus rapide des entreprises et une création d’emplois accrue.
Voir aussi ce document du Forum économique mondial : Putting Skills First: Opportunities for Building Efficient and Equitable Labour Markets
Malgré le rôle vital que jouent les petites et moyennes entreprises (PME) dans la création d’emplois et la croissance économique au Canada, celles-ci signalent souvent qu’elles sont confrontées à des difficultés d’embauche qui limitent leurs perspectives de croissance et affectent leur accès au capital, selon un nouveau rapport de l’Institut C.D. Howe. Entre 2014 et 2018, les PME ont contribué en moyenne à hauteur de 53 pour cent au produit intérieur brut (PIB) du Canada, et elles employaient plus de 14,3 millions de travailleurs en 2022.
Dans leur rapport, les auteures Parisa Mahboubi et Tingting Zhang analysent la gravité et les causes des pénuries de main-d’œuvre au Canada dans un climat post-COVID-19. Elles soulignent la nécessité de remédier aux écarts salariaux et proposent des recommandations pour atténuer les pénuries de main-d’œuvre grâce à des stratégies complémentaires telles qu’une utilisation optimisée de l’immigration, de meilleures pratiques en matière de ressources humaines et davantage d’investissements dans l’automatisation, soulignant les rôles que les employeurs et les gouvernements peuvent jouer.
« Les pénuries de main-d’œuvre surviennent lorsqu’il y a une offre insuffisante de travailleurs pour répondre à la demande d’emplois dans un secteur particulier », déclarent Mahboubi et Zhang. « Toutes les pénuries ne sont pas provoquées par les mêmes facteurs. Par exemple, les disparités salariales, les changements démographiques, l’inadéquation des compétences, les changements dans les préférences en matière de travail et les obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre peuvent tous contribuer aux pénuries, ainsi qu’aux écarts en matière d’éducation et de formation, aux disparités géographiques, aux conditions de travail exigeantes et aux inefficacités du marché du travail. »
Même si la majorité des petites entreprises ont déclaré avoir augmenté leurs salaires en réponse aux pénuries, certaines ont déclaré qu’elles n’avaient toujours reçu aucun candidat qualifié, ou même aucun candidat. Le rapport constate que l’ampleur des augmentations de salaire et le niveau des salaires font une différence dans le recrutement des travailleurs, et que la disparité entre le salaire minimum accepté des demandeurs d’emploi et les salaires proposés peut être une raison du manque de candidats.
Au-delà de l’impératif de remédier aux inégalités salariales, Mahboubi et Zhang encouragent une approche à multiples facettes, qui comprend le développement de la main-d’œuvre, les initiatives d’éducation et de formation, l’intégration des immigrants, l’amélioration des pratiques en matière de ressources humaines et l’adaptation aux nouvelles technologies.
« Atténuer les pénuries de main-d’œuvre dans les PME améliore non seulement leur compétitivité, mais contribue également à créer des emplois et favorise la croissance économique », concluent les auteures. Les employeurs et les gouvernements doivent collaborer pour identifier les lacunes en matière de compétences et les pénuries de main-d’œuvre et y remédier en mettant l’accent sur les obstacles à l’emploi et au développement des compétences. Réduire l’écart entre la main-d’œuvre disponible et les compétences des travailleurs garantira un avenir plus productif, une croissance plus rapide des entreprises et une création d’emplois accrue.
Voir aussi ce document du Forum économique mondial : Putting Skills First: Opportunities for Building Efficient and Equitable Labour Markets