Les obstacles qui entravent la création d’une chaîne d’approvisionnement de terres rares indépendante
Un article de CarbonCredits analyse si les initiatives des États-Unis visant à sécuriser leur approvisionnement en terres rares réussiront à briser l’emprise mondiale de la Chine sur cette ressource incontournable dans diverses applications de haute technologie. Les efforts américains se heurteraient à des obstacles tant au niveau des conditions du marché que des manœuvres géopolitiques. C’est pourquoi, dit-on, l’objectif du monde occidental de construire une chaîne d’approvisionnement compétitive nécessitera non seulement des investissements, mais également de la patience stratégique et une coopération internationale.
La détermination américaine à briser le monopole chinois est perceptible dans la décision d’investissement de Lynas Rare Earths. Cette société australienne, qui a obtenu des contrats de plus de 300 millions de dollars du Pentagone, prévoit bâtir une usine de traitement des terres rares sur un site de 60 hectares, près de Houston, au Texas. Il est prévu que cette installation, qui sera opérationnelle d’ici 2 ans, pourrait produire environ 25 % de l’approvisionnement mondial en oxydes de terres rares.
Malgré son envergure, cette usine ne représente qu’une fraction des milliards de dollars de subventions et de prêts promis par les États-Unis et leurs alliés pour favoriser la production nationale de terres rares. Ultimement, l’objectif est de défier le monopole de la Chine, qui contrôle environ 70 % de la production mondiale de terres rares et plus de 90 % de sa capacité de raffinage.
Malgré cette vitalité, l’article souligne le poids des conditions du marché, qui, à l’heure actuelle, représentent un défi de taille. En effet, depuis 2022, les prix mondiaux des éléments de terres rares auraient chuté principalement en raison de l’augmentation de l’offre de la Chine et du ralentissement de son économie. Ce déclin pourrait mettre en péril la viabilité financière à long terme de nombreux nouveaux projets lancés en dehors de la Chine et, par le fait même, fragiliser la perspective d’établir une chaîne d’approvisionnement robuste et indépendante.
L’article précise que le contrôle de la Chine sur le marché des terres rares s’explique par des initiatives agressives d’extraction et de raffinage, soutenues par les politiques gouvernementales. Apparemment, la Chine aurait fusionné ses 5 plus grands producteurs en une seule entité afin de resserrer son emprise sur l’approvisionnement mondial de cette ressource. De plus, le ministère chinois des Ressources naturelles et celui de l’Industrie auraient autorisé des quotas d’extraction de terres rares plus larges en 2023 et 2024, ce qui aurait fait baisser les prix mondiaux tout en fragilisant la rentabilité des projets concurrents.
Cette dynamique mettrait en relief la dimension géopolitique associée à l’emprise sur la production et le raffinage des terres rares et son impact sur les chaînes d’approvisionnement. Un précédent notable est la décision de la Chine d’interrompre temporairement l’approvisionnement de ces minéraux au Japon en 2011 en raison d’un conflit territorial.
Un article de CarbonCredits analyse si les initiatives des États-Unis visant à sécuriser leur approvisionnement en terres rares réussiront à briser l’emprise mondiale de la Chine sur cette ressource incontournable dans diverses applications de haute technologie. Les efforts américains se heurteraient à des obstacles tant au niveau des conditions du marché que des manœuvres géopolitiques. C’est pourquoi, dit-on, l’objectif du monde occidental de construire une chaîne d’approvisionnement compétitive nécessitera non seulement des investissements, mais également de la patience stratégique et une coopération internationale.
La détermination américaine à briser le monopole chinois est perceptible dans la décision d’investissement de Lynas Rare Earths. Cette société australienne, qui a obtenu des contrats de plus de 300 millions de dollars du Pentagone, prévoit bâtir une usine de traitement des terres rares sur un site de 60 hectares, près de Houston, au Texas. Il est prévu que cette installation, qui sera opérationnelle d’ici 2 ans, pourrait produire environ 25 % de l’approvisionnement mondial en oxydes de terres rares.
Malgré son envergure, cette usine ne représente qu’une fraction des milliards de dollars de subventions et de prêts promis par les États-Unis et leurs alliés pour favoriser la production nationale de terres rares. Ultimement, l’objectif est de défier le monopole de la Chine, qui contrôle environ 70 % de la production mondiale de terres rares et plus de 90 % de sa capacité de raffinage.
Malgré cette vitalité, l’article souligne le poids des conditions du marché, qui, à l’heure actuelle, représentent un défi de taille. En effet, depuis 2022, les prix mondiaux des éléments de terres rares auraient chuté principalement en raison de l’augmentation de l’offre de la Chine et du ralentissement de son économie. Ce déclin pourrait mettre en péril la viabilité financière à long terme de nombreux nouveaux projets lancés en dehors de la Chine et, par le fait même, fragiliser la perspective d’établir une chaîne d’approvisionnement robuste et indépendante.
L’article précise que le contrôle de la Chine sur le marché des terres rares s’explique par des initiatives agressives d’extraction et de raffinage, soutenues par les politiques gouvernementales. Apparemment, la Chine aurait fusionné ses 5 plus grands producteurs en une seule entité afin de resserrer son emprise sur l’approvisionnement mondial de cette ressource. De plus, le ministère chinois des Ressources naturelles et celui de l’Industrie auraient autorisé des quotas d’extraction de terres rares plus larges en 2023 et 2024, ce qui aurait fait baisser les prix mondiaux tout en fragilisant la rentabilité des projets concurrents.
Cette dynamique mettrait en relief la dimension géopolitique associée à l’emprise sur la production et le raffinage des terres rares et son impact sur les chaînes d’approvisionnement. Un précédent notable est la décision de la Chine d’interrompre temporairement l’approvisionnement de ces minéraux au Japon en 2011 en raison d’un conflit territorial.