Les nouvelles usines américaines sont confrontées à un défi familier
Selon une analyse du New York Times, Washington craint de plus en plus qu'un afflux de produits chinois ne mette en danger les nouveaux investissements américains dans les énergies propres et les usines de haute technologie.
L'administration Biden a commencé à injecter plus de 2 000 milliards de dollars américains dans les usines et les infrastructures américaines, investissant des sommes énormes pour tenter de renforcer l'industrie américaine et de lutter contre le changement climatique. Ces efforts se heurtent toutefois à une menace familière : une vague de produits à bas prix en provenance de Chine.
Alors que les usines américaines se démènent pour produire des véhicules électriques, des semi-conducteurs et des panneaux solaires, la Chine inonde le marché de produits similaires, souvent à des prix nettement inférieurs à ceux de ses concurrents américains. Un afflux similaire touche également le marché européen.
Les dirigeants et responsables américains affirment que les actions de la Chine violent les règles du commerce mondial. Ces inquiétudes suscitent de nouveaux appels, aux États-Unis et en Europe, en faveur de tarifs douaniers plus élevés sur les importations chinoises, ce qui pourrait aggraver une relation économique déjà difficile entre la Chine et l'Occident.
Après la crise financière de 2008, les efforts de l'administration Obama pour lancer la production solaire américaine avaient été sapés par une hausse des importations chinoises ayant poussé certaines entreprises américaines à la faillite. L'administration avait riposté en imposant des droits de douane sur les équipements solaires en provenance de Chine, déclenchant un différend au sein de l'Organisation mondiale du commerce.
Certains responsables du gouvernement Biden craignent que les produits chinois ne menacent à nouveau la survie des usines américaines, alors que le gouvernement dépense des sommes énormes pour relancer la production nationale. Les responsables de l'administration s'apprêteraient à augmenter les droits de douane sur les véhicules électriques et d'autres biens stratégiques en provenance de Chine, dans le cadre d'une révision des taxes imposées à la Chine par l'ancien président il y a quatre ans, selon des sources proches du dossier. Cet examen, en cours depuis l'entrée en fonction de M. Biden, pourrait enfin se conclure dans les prochains mois. Le Congrès milite également pour davantage de protections.
Les dépenses liées à la politique industrielle chinoise dépassent encore de loin celles des États-Unis. Confronté à un ralentissement économique et à l'éclatement progressif de la bulle immobilière, le gouvernement chinois a récemment redoublé d'efforts pour promouvoir les exportations et soutenir son secteur manufacturier.
Pékin se concentre particulièrement sur les investissements dans les produits de haute technologie ayant une importance stratégique, comme les véhicules électriques et les semi-conducteurs, a déclaré une chercheuse principale au Center for Strategic and International Studies.
Mais même lorsque les produits chinois sont bloqués aux États-Unis, ils peuvent entrer dans d'autres pays. Cela fait baisser les prix à l'échelle mondiale à des niveaux avec lesquels les entreprises américaines estiment ne pas pouvoir rivaliser, et les évince ainsi des marchés étrangers, réduisant par le fait même leurs revenus et leur compétitivité.
Selon une analyse du New York Times, Washington craint de plus en plus qu'un afflux de produits chinois ne mette en danger les nouveaux investissements américains dans les énergies propres et les usines de haute technologie.
L'administration Biden a commencé à injecter plus de 2 000 milliards de dollars américains dans les usines et les infrastructures américaines, investissant des sommes énormes pour tenter de renforcer l'industrie américaine et de lutter contre le changement climatique. Ces efforts se heurtent toutefois à une menace familière : une vague de produits à bas prix en provenance de Chine.
Alors que les usines américaines se démènent pour produire des véhicules électriques, des semi-conducteurs et des panneaux solaires, la Chine inonde le marché de produits similaires, souvent à des prix nettement inférieurs à ceux de ses concurrents américains. Un afflux similaire touche également le marché européen.
Les dirigeants et responsables américains affirment que les actions de la Chine violent les règles du commerce mondial. Ces inquiétudes suscitent de nouveaux appels, aux États-Unis et en Europe, en faveur de tarifs douaniers plus élevés sur les importations chinoises, ce qui pourrait aggraver une relation économique déjà difficile entre la Chine et l'Occident.
Après la crise financière de 2008, les efforts de l'administration Obama pour lancer la production solaire américaine avaient été sapés par une hausse des importations chinoises ayant poussé certaines entreprises américaines à la faillite. L'administration avait riposté en imposant des droits de douane sur les équipements solaires en provenance de Chine, déclenchant un différend au sein de l'Organisation mondiale du commerce.
Certains responsables du gouvernement Biden craignent que les produits chinois ne menacent à nouveau la survie des usines américaines, alors que le gouvernement dépense des sommes énormes pour relancer la production nationale. Les responsables de l'administration s'apprêteraient à augmenter les droits de douane sur les véhicules électriques et d'autres biens stratégiques en provenance de Chine, dans le cadre d'une révision des taxes imposées à la Chine par l'ancien président il y a quatre ans, selon des sources proches du dossier. Cet examen, en cours depuis l'entrée en fonction de M. Biden, pourrait enfin se conclure dans les prochains mois. Le Congrès milite également pour davantage de protections.
Les dépenses liées à la politique industrielle chinoise dépassent encore de loin celles des États-Unis. Confronté à un ralentissement économique et à l'éclatement progressif de la bulle immobilière, le gouvernement chinois a récemment redoublé d'efforts pour promouvoir les exportations et soutenir son secteur manufacturier.
Pékin se concentre particulièrement sur les investissements dans les produits de haute technologie ayant une importance stratégique, comme les véhicules électriques et les semi-conducteurs, a déclaré une chercheuse principale au Center for Strategic and International Studies.
Mais même lorsque les produits chinois sont bloqués aux États-Unis, ils peuvent entrer dans d'autres pays. Cela fait baisser les prix à l'échelle mondiale à des niveaux avec lesquels les entreprises américaines estiment ne pas pouvoir rivaliser, et les évince ainsi des marchés étrangers, réduisant par le fait même leurs revenus et leur compétitivité.