Les nouvelles directives de l’administration Biden encouragent la transition vers les voitures électriques, mais des doutes persistent
Un article de Nature analyse si les États-Unis pourront réussir la transition vers les voitures électriques, alors que l’administration Biden – par le biais de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) – vient de proposer un ensemble historique de réglementations sur la pollution dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Éventuellement, ces règles pourraient faire en sorte qu’environ 67 % des voitures particulières neuves vendues aux États-Unis d’ici 2032 seraient des véhicules électriques. De plus, il pourrait y avoir des gains en électrification pour les véhicules plus gros, qui sont, aux États-Unis, la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre.
La transition vers les voitures électriques semble bien entamée. En effet, les véhicules électriques pourraient représenter plus de 50 % des ventes de véhicules de tourisme neufs aux États-Unis d’ici 2030, selon une étude réalisée récemment par l’International Council on Clean Transportation (Washington DC) et le cabinet de conseil Energy Innovation : Policy and Techology (San Francisco, Californie).
Cependant, au vu de l’ampleur de leur parc automobile, on se demande si les États-Unis réussiront à faire cette transition dans un délai assez bref. Il faudrait, par exemple, déployer une infrastructure de recharge en plus d’augmenter la capacité de fabrication de voitures électriques, puis convaincre les gens de changer leurs habitudes.
En revanche, des analystes notent que les propositions réglementaires de l’EPA arrivent à un moment où l’économie américaine semble déjà prête pour l’innovation et le changement grâce à l’influence d’autres réglementations similaires mises en place sous l’administration de Barack Obama.
C’est cependant le projet de loi sur les infrastructures (2021) et le projet de loi sur la réduction de l’inflation (2022) qui semblent avoir joué un rôle décisif. En effet, ceux-ci ont assuré le financement de l’infrastructure de ravitaillement ainsi que l’octroi de crédits d’impôt aux fabricants d’automobiles ou de batteries pour qu’ils améliorent leurs installations ou en construisent de nouvelles. Ainsi donc, les experts estiment que les règles de l’EPA contribueront à éliminer les incertitudes quant à la façon dont les incitations fédérales agiront dans le cadre de la Loi sur la réduction de l’inflation.
Enfin, un défi de taille concerne l’approvisionnement en matières premières comme le lithium et le cobalt, qui sont incontournables pour la fabrication de batteries. Pour atténuer cette contrainte, Nature note que les États-Unis encouragent les entreprises à profiter des accords de libre-échange signés avec certains pays – le Chili, l’Australie, le Canada ou le Mexique – pour se procurer ces métaux et d’autres minéraux critiques. De même, l’administration américaine favorise la fabrication aux États-Unis afin de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et de réduire la dépendance à l’égard de la Chine.
Un article de Nature analyse si les États-Unis pourront réussir la transition vers les voitures électriques, alors que l’administration Biden – par le biais de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) – vient de proposer un ensemble historique de réglementations sur la pollution dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Éventuellement, ces règles pourraient faire en sorte qu’environ 67 % des voitures particulières neuves vendues aux États-Unis d’ici 2032 seraient des véhicules électriques. De plus, il pourrait y avoir des gains en électrification pour les véhicules plus gros, qui sont, aux États-Unis, la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre.
La transition vers les voitures électriques semble bien entamée. En effet, les véhicules électriques pourraient représenter plus de 50 % des ventes de véhicules de tourisme neufs aux États-Unis d’ici 2030, selon une étude réalisée récemment par l’International Council on Clean Transportation (Washington DC) et le cabinet de conseil Energy Innovation : Policy and Techology (San Francisco, Californie).
Cependant, au vu de l’ampleur de leur parc automobile, on se demande si les États-Unis réussiront à faire cette transition dans un délai assez bref. Il faudrait, par exemple, déployer une infrastructure de recharge en plus d’augmenter la capacité de fabrication de voitures électriques, puis convaincre les gens de changer leurs habitudes.
En revanche, des analystes notent que les propositions réglementaires de l’EPA arrivent à un moment où l’économie américaine semble déjà prête pour l’innovation et le changement grâce à l’influence d’autres réglementations similaires mises en place sous l’administration de Barack Obama.
C’est cependant le projet de loi sur les infrastructures (2021) et le projet de loi sur la réduction de l’inflation (2022) qui semblent avoir joué un rôle décisif. En effet, ceux-ci ont assuré le financement de l’infrastructure de ravitaillement ainsi que l’octroi de crédits d’impôt aux fabricants d’automobiles ou de batteries pour qu’ils améliorent leurs installations ou en construisent de nouvelles. Ainsi donc, les experts estiment que les règles de l’EPA contribueront à éliminer les incertitudes quant à la façon dont les incitations fédérales agiront dans le cadre de la Loi sur la réduction de l’inflation.
Enfin, un défi de taille concerne l’approvisionnement en matières premières comme le lithium et le cobalt, qui sont incontournables pour la fabrication de batteries. Pour atténuer cette contrainte, Nature note que les États-Unis encouragent les entreprises à profiter des accords de libre-échange signés avec certains pays – le Chili, l’Australie, le Canada ou le Mexique – pour se procurer ces métaux et d’autres minéraux critiques. De même, l’administration américaine favorise la fabrication aux États-Unis afin de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et de réduire la dépendance à l’égard de la Chine.